Nom : Stones
Prénom : Megan
Âge : 17 ans
Date de naissance : 19/06/2382
Genre : Féminin
Pouvoir : Mort imminente par contact direct avec la peau
Puissance de pouvoir : 20
Danger de pouvoir : Très dangereux/Mortel
Nom de la mère : Stones
Prénom de la mère : Alysée
Âge de la mère : 45 ans
Date de naissance de la mère : 04/10/2355
Pouvoir de la mère : Guérison/Régénération
Puissance de pouvoir de la mère : 14
Danger de pouvoir de la mère : Moyen/Puissant
Nom du père : Stones
Prénom du père : Bryan
Âge du père : 45 ans
Date de naissance du père : 02/05/2355
Pouvoir du père : Feu
Puissance de pouvoir du père : 18
Danger de pouvoir du père : Puissant/Dangereux
Le patient a-t-il un frère et/ou une sœur ? Oui, une sœur
Si oui :
Nom de la sœur : Stones
Prénom de la sœur : Lana
Âge de la sœur : 12 ans
Date de naissance de la sœur : 17/07/2387
Pouvoir de la sœur : Télépathie
Puissance de pouvoir de la sœur : 19
Danger de pouvoir de la sœur : Très dangereux
Je m'arrête dans ma lecture.
- Pourquoi ils ont besoin d'autant d'informations ? je demande, méfiante.
- Oh, je sais pas...Ce doit être utile...Va dire au revoir à ton père et ta sœur, me répond ma mère.
Mon père et ma sœur sortent de la voiture à ce moment, en même temps.
"On pourra toujours se parler mentalement. Si je progresse encore, on pourra communiquer depuis la maison, je l'espère" me dit mentalement Lana.
"D'accord...Merci, Lana. On se reverra bientôt de toute façon, ne t'en fais pas..." je pense.
Ma petite sœur me sourit. C'est agréable de revoir son sourire, même si ça ne dure qu'un court instant. Je me tourne vers mon père qui s'est arrêté devant moi.
- Megan...On ne s'entend pas vraiment bien, tous les deux, et on discute pas beaucoup...Je suis désolé, je pense que j'aurais dû être plus présent...Enfin bref, passe un bon séjour, me dit-il.
Je hoche la tête d'un air peiné. Même si je ne vois pas souvent mon père car il travaille beaucoup, et qu'il y a parfois un malaise entre nous, je l'aime, et je sais que c'est quelqu'un de bien.
- Faites bien attention à Lana, vous deux. Qui sait, j'aurais peut-être le droit de vous appeler ? je réponds.
- Peut-être, me répond ma mère avec un petit sourire triste
Sur ce, mes parents s'éloignent sans se retourner, et je les fixe jusqu'à ce que la voiture parte. Je reste quelques instants plantée là, devant le pensionnat. Je finis par me décider et me dirige vers le grand bâtiment.
L'extérieur est moderne, s'il n'y avait pas le grand écriteau qui orne le grillage on pourrait penser que c'est une entreprise. Tout ce que j'espère, c'est m'y plaire, cependant je trouve la fiche du dossier suspecte, car pourquoi ils ont besoin même d'autant d'informations sur les pouvoirs de ma famille ?
Je passe l'entrée dans la propriété, qui est juste un petit portillon encadré par le grillage blanc d'au moins deux mètres. Je marche sur un chemin de gravillons bordé d'une pelouse simple. J'arrive devant les portes automatiques qui s'ouvrent à mon passage.
J'entre à l'intérieur. L'espace ressemble surtout à un château. Le sol est fait de marbre gris clair, un immense lustre orné de chandelles pend au plafond. Il y a un escalier centré et couvert d'un tapis rouge, et de grands tableaux et statues décorant la pièce. À ma droite se trouve un bureau comme dans les entrées aux parcs d'attractions, avec une grande baie vitrée.
Une femme me fixe d'un regard presque glacial qui me fait frissonner. Elle doit avoir la cinquantaine d'années. Elle porte de petites lunettes et un collier de perles blanches. Elle a des cheveux châtain grisâtre noués dans un chignon strict, et ses yeux noirs ne m'inspirent que frayeur.
Génial, l'accueil. Je me rassure tout de même, après tout, il ne faut pas se fier aux apparences...
Je me dirige vers elle et affiche un sourire forcé. À ce moment je veux juste partir en courant.
- Bonjour, dis-je avec mon faux sourire et d'un air enthousiaste.
- Bonjour, vous êtes la nouvelle c'est ça ? me répond la dame avec son regard foudroyant.
Au moins elle pourrait sourire et faire un effort...
- Euh...oui, je réponds en lui donnant mon dossier.
Elle le regarde à peine pour me le rendre presque immédiatement. Je sursaute lorsqu'un "Dring" résonne brusquement. La femme prend son téléphone et répond à l'appel. En attendant, j'observe plus attentivement le hall. Il y a une grande peinture d'un paysage de montagnes avec un lac au dessus des escaliers.
- Dans le bureau du directeur, juste en face, la porte, dit soudainement la femme d'un ton sec.
Je me retourne vers elle et comprends qu'elle s'adresse à moi.
- Euh...d'accord, merci, je réponds.
Pressée de partir loin de cette femme, je m'éloigne vers la porte située à côté de l'escalier avec une inscription "Directeur". Arrivée devant, je toque.
- Entre, me répond une voix.
J'ai comme une impression de déjà-entendu, je ne sais plus où...
- N'aies pas peur de moi, s'impatiente la voix.
J'entre dans le bureau. Le directeur me sourit dès mon entrée. Il doit avoir une vingtaine d'années. Il est pâle, des cheveux blonds et courts et des yeux marron clair. Ses yeux sont cernés et a l'air épuisé. Son sourire lui donne un air psychopathe, mais je préfère garder mon opinion pour moi.
- Bonjour, Megan, me dit-il.
Je referme la porte du bureau avant de le gratifier à nouveau. Je ne le connais pas, mais je connais sa voix.
- Euh...bonjour...comment connaissez-vous mon nom au juste ? je réponds.
- Assieds-toi, je t'en prie, détourne-t-il.
Je m'assois sur la chaise face à lui, de l'autre côté du bureau. Je remarque une bonbonnière posée dans le coin. Le directeur la fixe avec envie. Je n'ai jamais été fan de sucreries. Le directeur prend un bonbon. Il commence à déballer le petit emballage.
- Bon, vous allez répondre à ma question, puis prendre mon dossier ? je m'impatiente.
- On a tout le temps ! Un bonbon ? me répond le directeur avec son sourire insupportable et en me tendant la bonbonnière.
- Non merci, je réponds en gardant mon calme.
Il repose la bonbonnière toutefois en continuant à s'en gaver. Il commence à vraiment m'agacer.
- J'ai une question, Megan, dit-il.
- Oui ? je demande.
- Comment as-tu fait pour tuer une centaine de personnes cagoulées en même temps ?
Je me lève brusquement et aplatis mon dossier sur le bureau.
- Ça ne vous regarde pas. Et comment êtes-vous au courant ? Ce n'est ni écrit dans mon dossier et je ne vous ai à aucun moment parlé de personnes cagoulées ! je m'écrie.
Je n'attends même pas sa réponse que je quitte le bureau avec ma valise. Je ne sais pas ce que je dois faire.
- Chambre 124, me déclare alors la dame de l'accueil en tendant des clés.
Je me dirige vers elle et saisis les clés. Je m'apprête à repartir quand je me rappelle d'une chose.
- Vous n'auriez pas un plan du bâtiment ? je demande.
Elle pince les lèvres avant de me tendre ce qui semble être un plan.
- Merci, je dis en le saisissant.
Je m'éloigne en farfouillant des yeux sur le plan à la recherche de la chambre 124. Je la repère au premier étage. Je m'engage dans les escaliers du hall en gardant un œil sur le plan.
J'arrive au premier étage et marche dans un couloir. Soudain, je percute quelqu'un.
- Pardon, je m'excuse en gardant la tête baissée, concentrée sur le plan.
- Megan ? Qu'est-ce que tu fais là ? me demande une voix familière.
Je relève la tête et découvre Tyler.
- Je pourrais te poser la même question ! je m'écrie.
Je suis contente d'avoir au moins un visage familier ici, d'autant plus que c'est le seul point positif que je trouve à cet endroit.
- Tu viens d'arriver ? me demande Tyler.
- Ouais ! Je m'apprêtais à découvrir ma chambre...et toi, tu es là depuis quand ? je réponds, enthousiaste.
- Seulement hier...désolé, j'ai un emploi du temps à suivre, je dois y aller. On se verra plus tard.
- D'accord, à plus !
Nous repartons chacun de notre côté. J'arrive enfin devant ce qui est censé être ma chambre, mais quelque chose cloche. La porte est grande ouverte. Je ne comprends pas tout de suite et jette un œil à l'intérieur. Une silhouette surgit alors de nulle part. Je panique.