5Dès l’aube, un soleil naissant éclaire l’azur, le ciel d’Orient s’habille d’un bleu éclatant. Dans le bus qui emporte Alexia et Nelly vers le Temple d’Abou-Simbel, quelques touristes lisent et ne prêtent pas attention au paysage, quelques-uns se sont même endormis. La route ne présente pas un grand intérêt. Elle semble s’allonger de kilomètre en kilomètres. Le dépassement d’un transport de dromadaires a créé une petite animation dans les premiers kilomètres et depuis c’est le calme plat ; le désert, des mirages, des villages isolés dans le lointain, des cailloux, des guérites, des casernes, des ombres martiales. Des kilomètres de route entrecoupés par des barrages militaires.
Il est cinq heures trente, l’arrivée est prévue à sept heures. Sayed, le guide a pris place à côté du chauffeur,
