CHAPITRE 3 LE CONTRAT

1115 Mots
Je me réveillai le lendemain sur le canapé d’un appartement luxueux, inconnu, avec un mal de tête insoutenable. Je sentais mes vêtements sur moi et aussi mon sous-vêtements… drôle de toute façon qui aurait bien pu vouloir de moi pour quoique ce soit. Ou est-ce que j’étais ? à cette pensée des flash confus me revinrent à l’esprit mais je ne pouvais pas mettre des flashs confus dans la tête mais je ne pouvais pas mettre des noms dessus. Je me redressai lentement. L’endroit était immense. Marbre, bois sombre, tableaux contemporains. Encore un pété de tune, et des pièces beaucoup grande pour rien. Je devais sans doute chercher à sortir pour rentrer à l’hôtel. Mais quel hôtel ? c’est leurs argents, je ne veux plus rien à voir à traiter avec eux, rien du tout, plus jamais. Mais où est-ce que je pouvais partir sans un rond en poche ? j’avais fini mes études à bretagne et martin mon colocataire m’avait même déjà remplacé bien longtemps avant même que je ne quitte la ville alors ou est-ce que j’irais avec les rêves plein la tête et le talent plein les doigts ? je vivrais dans la rue comme un clocharde ? J’entendis une voix grave dans une autre pièce. Je me levai, fit trois pas… et tomba nez à nez avec lui. Costume noir regard d’acier. Charisme foudroyant, je ne vais même pas parler de sa beauté ténébreuse. Comment j’avais pu me retrouver dans le même appartement qu’un type pareil, il est de ceux qui ne se retournerait même pas à mon passage alors de là à me ramener chez eux, c’était quoi l’arnaque ? - Bonjour, murmura-t-il. Bien dormi ? café ou thé ? Je clignai des yeux et décida d’ignorer ses questions. - Où suis-je ? Il s’approcha, calme. Dangereusement calme. - Chez moi. Tu ne te rappelles pas ? je secouai la tête. Je ne me rappelais que du taxi. Et… ce sourire Un vertige me pris. - Qui êtes-vous ? Il tendit la main, théâtral - Alessandro Moretti. PDG de Luce di Sogno. Enchanté. Je sentis mon ventre se contracter. J’avais lu ce nom mille fois dans les médias. Un playboy, un magnat un charmeur notoire. Un des célibataires les plus convoités de tout le pays. Et je m’étais ridiculisée devant lui. - Je vais partir, dis-je. Il haussa les sourcils : - Pourquoi tant de hâte ? Florence s’enflamme. Tu ne lis pas les journaux ? - Ma batterie est morte et je ne savais pas que tu avais un kiosque de journaux dans ton salon. Répondis-je sarcastiquement mais il ignora ma pique s’adossant à son plan de travail prenant une gorgée de son café avant de manipuler son téléphone avant de me le tendre. Quand je le pris, je vis Une photo de moi, sortant de la voiture, robe fendue, cheveux au vent. Titre : « Le PDG Alessandro Moretti aurait trouvé l’amour dans les rues de Florence ? » - Ce n’est pas… ce que vous croyez ! m’exclamais-je ne sachant quoi dire d’autre. Il rit doucement. - Ah mais moi, je m’en fiche. Mais le monde, lui, il adore croire. Je reculai d’un pas. Il tendit à nouveau la main. - Voilà ce que je te propose valentina. Je fus choqué qu’il connaisse mon nom mais il ne prit pas la peine de s’expliquer. Faisons semblant. Toi et moi en couple. On laisse les médias fantasmer, pendant que toi… tu gagnes de la visibilité pour ta marque et que je te fournisse les fonds nécessaires pour te lancer à ton propre compte. Et moi, j’éloigne certaines personnes de mes affaires. Une alliance. Sans conséquences que des gagnants. Je le fixa. Méfiante. Intriguée. Et au fond d’elle… quelque chose vibrait doucement mais encore plus fort un souffle d’espoir d’un lendemain meilleur ou je pourrais enfin écraser mon père et tout son empire. Je me mordis la lèvre. - Vous me proposez… un mariage de contrat ? Il sourit. - On peut l’appeler comme ça. Un contrat social. Un deal gagnant-gagnant. Jusqu’à ce que l’un de nous deux en ait marre. Ou mieux que l’on a atteint nos objectifs respectifs - Et pourquoi tu me propose ça à moi ? - Tu es là c’est tout, il n’y a rien de spécial derrière ma proposition, envi pas te faire des films et des scénarios romantiques, le couple n’existera que pour les tabloïds. Et si tu refuses je trouverais quelqu’un d’autres, des gens à épouser ça courts les rues, j’en ai à mes pieds par millier. Je le regardai l’air confuse et le cœur battant, je savais qu’il avait raison, peut-être d’une certaine façon l’univers essayait de compenser les multiples pertes que j’ai subit dans ma vie sans vraiment le mériter ? tout ces abus subit, c’était comme une fenêtre ouverte pour m’en sortir en plus au point ou j’étais c’était soit la rue soit retourner chez mes géniteurs. Deux options qui n’étaient même pas envisageable. Je sais que je ne voulais plus jamais me faire utiliser, c’était une promesse que je m’étais faites à moi-même car je mérite mieux. Mais là c’était mutuelle, il m’utilisait et je l’utilisais. Donc c’était un partenariat à profits mutuel. - Je ne signe pas un contrat que je n’ai pas lu. Dis-je en croisant les bras sur ma poitrine aussi grosse que mon ventre et mes bourrelets. - Je vais le faire rédiger dans les moindres détails par mon avocat et le soir je le rapporterais ici pour que tu le lises et le signe. En attendant j’ai à faire. Fais comme chez toi, mais pas trop. - N’oublie pas d’y inclure tous mes devoirs dans les moindres détails et tous mes droits car je ne ferais jamais rien qui n’est pas inclus dans le contrat. - Soit. Et pour toute réponse, j’hocha la tête. - — Marché conclu. Dis-je au bout d’un moment et Il marcha jusque moi et me tendis la main. Je la regardai quelques seconde avant de la serrer à mon tour, celle-ci était à la fois douce ferme et chaude, un drôle de contraste qui ce pendant pour je ne sais quelle raison me fit me sentir bien. Sauf que ce que je ne savais pas c’était que ce pacte que je venais de signer allait tout faire exploser. Il finit sa tasse de café et marcha vers la sortie en passant si près de moi que les effluves de son parfum remplir l’air autour de moi, et j’eu comme un flash de déjà vue. Une fraction de seconde rien de plus et je décidai de ne pas m’attarder dessus, j’avais beaucoup mieux à faire.
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