Lorsque Zaron revint, Emily était à bout de nerfs. Elle était retournée vers la pièce qui, elle le supposait, servait de salon, celle avec la longue planche flottante qui devint le canapé le plus confortable qui soit lorsqu’elle s’y installa. Elle y était restée quelques minutes, réfléchissant à sa situation, puis elle s’était relevée pour se mettre à la recherche d’une sortie, trop tendue pour rester immobile. Passant les mains le long des murs, elle avait tenté de trouver quelque chose, n’importe quoi, qui aurait indiqué la présence d’une porte, mais les murs étaient désespérément lisses et chauds sous ses doigts. Abandonnant cette tâche futile, Emily s’était mise à faire les cent pas. À sa connaissance, si Zaron souhaitait garder l’existence de son peuple secrète, il n’y avait alors q


