LE PIMENT

Avant, les gens vivaient d'un amour vrai. Tu rencontrais une belle femme, tu l'aimais plus que toi même et tu voulais passer toute ta vie avec elle, sans gérer les regards des autres, ou encore l'avis, ni la vie des autres. Les gens étaient honnêtes, sensibles, sincères et surtout de bonne moralité. Avant quand on parlait de vendeuses de piments, on parlait de ces femmes honnêtes et braves qui travaillaient à la sueur de leur front en vendant ces petits fruits souvent de couleur verte, jaune ou rouge pour pouvoir vivre. Mais ça, C'ÉTAIT AVANT. De nos jours, c'est tout autres choses. Il y a des menteurs, des sorciers, des infidèles, et surtout des VENDEUSES DE PIMENT, encore appelées TISAH, PANTHÈRES ou tout simplement PROSTITUÉS. Pas qu'avant il y' en avait pas, il y en avait, on les appelait FEMMES DE JOIE, mais au moins elles se cachaient, on ne les trouvait presque que dans les bars, très souvent VIP. Aujourd'hui on les trouve partout, dans des écoles, dans des bureaux, dans des bars , au bord de la route, dans des hôtels, en faite partout. Elles sont de tout âge, de toutes formes, et elles sont toutes pareilles ( audacieuses et sûre d'elles). Elles, elles travaillent plutôt à la sueur de leurs fesses. Dis comme ça, ça a l'air plutôt banal, mais de nos jours une meuf est capable de vendre son corps juste pour une bière et un poisson braisé, si non pour un nouveau téléphone à la mode, ou pour de longues mèches et des cils longs comme un parapluie deux places ou encore pour des vêtements de luxe ou une vie de rêve. C'est le genre de filles, on peut déjà mettre le pied dans leurs fesses tellement elles sont habituées et prennent leur travail au sérieux. Malheureusement, la plupart du temps ce sont de belles femmes, très bien formées, au teint lisse et éclatant, des femmes qui ont l'air tellement épanouies et aisées, tellement Belles que si elles pouvaient partager l'air aux autres, on serait tous mort il y'a fort longtemps. Mais au final la vérité est brusque et dure à avaler. Je m'appelle Ella, je viens d'avoir mon baccalauréat, Je suis admise à l'université Sainte Augustinienne. J'ai 18 ans et je vis avec ma mère. Je vais vous raconter l'histoire de plusieurs vies échangées contre de l'argent et le luxe. Voici enfin mon premier jour d'école à l'université, je vais pas dire que j'ai vraiment hâte d'y aller. Je suis une fille assez simple ( claire de teint, petite corpulence, Mince, pas très grande de taille et je n'étais sûrement pas une beauté fatale). Je m'apprête pour l'école, je mets un jean, un T-shirt , tennis et sac à dos genre étudiante normale. J'arrive dans ce monde nouveau pour moi, je me dis je suis venue faire mon école obtenir mes différents diplômes et partir. Je me croyais encore au collège on dirait. Je suis arrivée en retard, donc directe je suis allée en classe pour ne pas me faire remarquer. Il n'y avait pas de professeurs en classe. Nous étions 14 dans ma filière ( Droit des affaires et des entreprises), 4 garçons et 10 filles. Des garçons dans la tranche de 22 à 24 ans et les filles dans celle de 18 à 23 ans. J'ai pris place à côté d'une fille nommée JORDAN ( fille noire, assez posée, timide , Mince , pas de devant derrière et surtout pas vraiment jolie). Les autres filles avaient l'air assez bien foutues et surtout avaient des allures de grandes dames ( bien maquillées, bien coiffées, bien manucurés, percing au nez et d'autres quand elles parlaient tu remarquais la grosse boucle dorée sur leurs langues, grosses fesses , gros seins et ventre plat). Ces filles avaient l'air tellement sûres d'elles. Dans cette classe, je n'avais même pas le courage de lever la tête, tellement tous avaient l'air influents. Le professeur est venu, tout le monde s'est présenté, il y'a une fille nommée SANDRINE qui m'a vraiment marquée , elle tutoie le professeur, elle lui parle tout en manipulant son téléphone et reste assise quand elle prend la parole. On aurait dit que les deux se connaissaient auparavant. Mais cette homme était tellement âgé, je me suis dit c'est peut un oncle à elle, pourquoi pas son père aussi. Ensuite je me suis rendu compte que tout cela ne regardait en rien. J'ai fait cours toute la journée, pendant les pauses je suis restée en classe sur mon téléphone à causer de tout et de rien avec mes amis du collège. Pendant environ 2 semaines toutes mes journées se passaient ainsi, jusqu'au jour où JORDAN a décidé de m'adresser la parole. On a un peu fait connaissance, elle m'a dit qu'elle venait d'une famille très pauvre, qu'elle avait beaucoup de chance de se retrouver dans cette université et qu'elle voulait rendre sa mère fière. J'avais pas trop compris pourquoi elle me racontait ça mais un peu de compagnie me ferait sûrement du bien. Le Père fondateur a décidé de faire un rassemblement à la pause pour passer certaines annonces. On était tous là ( 1ère année, 2ème année et 3ème année etc...), dans la grande cours de l'université. Elle a ouvert il y a Quelques années, 8 ans environ . J'ai beaucoup observé certaines personnes lors de ce rassemblement et il y avait des filles tellement belles que j'ai pas arrêté de me poser des questions et de me remettre en question. À cette allure j'allais finir complexée mais je me suis rappelée ce pourquoi je suis ici. ...