V-2

1603 Mots

En revanche, Zélie semblait fort à son aise, et sa physionomie généralement un peu froide et moqueuse exprimait une très vive satisfaction, causée sans doute par le succès de son frère. – Alors, maintenant, il ne te reste plus qu’à te remarier, Prosper ? dit-elle à la fin du dessert, quand la femme de chambre eut apporté le café. Il eut un geste vague. – Oh ! nous avons bien le temps de penser à ça ! Laisse-moi jouir un peu de ma liberté. Ce n’est pas que la pauvre Marie-Anne m’ait bien gêné. C’était une bonne pâte, dont je faisais ce qui me plaisait. – Tu as de la chance, toi ! grommela Jules Morand en attirant à lui le carafon d’eau-de-vie. Une femme dont on fait ce qu’on veut ! Ah ! bigre, je n’ai jamais connu ça, moi ! Zélie éclata d’un rire ironique. – Pauvre victime, va ! Enfin

Lecture gratuite pour les nouveaux utilisateurs
Scanner pour télécharger l’application
Facebookexpand_more
  • author-avatar
    Écrivain
  • chap_listCatalogue
  • likeAJOUTER