XVIBruno et Floriane voyagèrent beaucoup cet été-là. Un peu partout, en France et à l’étranger, on les demandait. Floriane jouait admirablement les rôles de grande coquette dans les représentations organisées sur les théâtres mondains. Bruno faisait des conférences très remarquées. On les recherchait fort tous deux et les succès les plus flatteurs leur étaient partout acquis. L’Anjou ne les revit pas. Bruno n’écrivait plus que des lettres rares et brèves. Mme Fervières, sans que nul s’en doutât, menait une vie d’expiation pour le salut de son fils. Devant la Vierge de bois, elle criait sa douleur et ses supplications. Son fin visage prenait une teinte jaunie comme celui de la vieille statue, des rides menues s’y entrecroisaient et les yeux, toujours éclairés par une lumière intérieure, pa


