Heureuse comme jamais
Comme dans toute l'histoire, la vérité finira toujours par éclater. Santant comme une décharge électrique au niveau de sa poitrine, sa respiration bloquée de ce qui était arrivé à Yacine.
_ Djamila qu'est-ce qui se passe?Parles nous,de quoi parles Dieynaba
_Je suis désolée,je ne veux pas être source de conflits dans votre famille mais c'est plus fort que moi
Ainsi Djamila du tic au tac dévoila tout de A à Z ,les frères Diop n'en croyaient pas à leurs oreilles.
_Non ce n'est pas possible,ma mère n'est pas capable de faire une telle chose.... disait Bachir perdu
_Mon fils écoutes moi, c'était pour ton bien... disait Yacine en essayant de s'approcher de son fils
_Ne me touches pas,tu me répugne, J'AI MÊME HONTE DE DiRE QUE TU ES MA MERE..... criait Bachir alertant toute la maisonnée.
_Abdel toi au moins j'espère que tu me comprends.... essayait t_elle d'amadouer son fils
_NE ME TOUCHE PAS
Elle en avait assez entendu en une seule heure,son cœur ne pouvait plus supporter que ses fils la rejette en lui criant dessus, apeurée, désemparée,ellle n'arrivait plus à respirer,sa main droite tenant sa poitrine,Yacine ouvrait grand les yeux et tomba par terre,elle venait de faire un malaise laissant les autres hypnotisés.
_MAMAN!!
Bien étant en colère,Bachir et Abdel accourent vers leur mère tout inquiet,une mère quelque soit son comportement reste une mère.
_MAMAN....criait Houreye en se jetant par terre (comédie ?)
_Bachir aides moi à la soulever,vites il faut qu'on l'emmène à l'hôpital.
C'est sur ces mots que Mére Yacine fut transporté à l'hôpital et fut admise directe aux urgences.
C'est après une heure d'attente que le docteur sortit de la salle d'urgence.
_Docteur comment va t_elle?..... demande Bachir
_On a réussi à la garder en vie mais j'en suis navrée,son état est encore instable,pour le moment,elle est en réanimation.
_Va t_elle s'en sortir docteur ?..... demande Abdel
_Seul Dieu sait mais nous ferons tout ce qui est en notre capacité.
C'est sur ces mots que le docteur prit congé laissant les deux frères très triste, même s'ils sont en colère contre leur mère,ils l'aiment et ne veulent pas qu'il lui arrive malheur.
Une heure et demi plus tard,les frères Diop étaient rentrés à la maison familiale.
_Comment va t_elle?..... demandait Houreye qui accourut dès qu'elle vu son mari franchir le seuil de la maison.
_Un pas de plus et je ne répondrais plus de mes actes.... disait Abdel
_Pardonnes moi mon Abdel
_Houreye! Houreye !Houreye!
_Oui mon Abdel
_Toi et moi,ce n'est plus possible,je n'en peux plus
_Qu'est ce que tu dis là ?
_Je te répudie,je te répudie,je te répudie
Ces mots résonnaient dans sa tête comme le bruit des abeilles dans la ruche,sur le coup,elle se laissa tomber par terre, tenant les genoux d'Abdel tout en pleurant.
_Je t'en supplie Abdel,ne me fais pas cela,je n'aime que toi,je ne connais que toi,je t'en supplie ne me fais pas cela,je t'en supplie.
_LACHES MOI,Abdel et Houreye c'est fini et je ne retournerai jamais sur ma décision,je ne supporterais une minute de plus de vivre avec une femme dont j'arrive même pas à qualifier,aigrie, hypocrite, diablesse en personne,je n'ai pas le mot parfait pour te caractériser,ces dernières années je me suis sacrifié en restant avec toi juste pour les enfants mais là s'en est trop,je n'en peux plus,je suis à bout de souffle.
_Abdel ne dis pas ça, pardonnes moi,je ferais tout ce que tu me demanderais,je t'en supplie gardes moi.... disait elle en tenant de plus en plus les genoux d'Abdel.
Et au moment où personne n'y pensait,la petite Bintou leur fille accourut en se jetant dans les bras de son père pleurant à chaudes larmes.
_Papa,ne fais pas cela,donnes lui une seconde chance,je ne pourrai supporter de vous voir séparer,fais le pour moi et Mansour.
_Je suis désolé ma fille,je vous aime comme vous ne pourrez l'imaginer mais je ne peux pas... disait Abdel les yeux larmoyants.
Ainsi,il se détache de sa fille, réussi à se détacher de Houreye et se dirige vers la chambre de Dieynaba.
_Prépares tes affaires et celui des enfants....dit il à sa femme juste en pénétrant la chambre.
_On part où mon amour ?
_Prépares toi,je ne pourrai rester dans cette maison,on déménage et on sera loin de tout ceci,mon cœur va me lâcher d'une minute à l'autre si je reste là.... dit Abdel une lueur de tristesse dans sa voix.
_Calmes toi mon amour....dit elle en le serrant dans ses bras.
_C'est dur pour moi de devoir voir ma fille triste sans rien faire,je me sens faible et coupable à la fois, j'étais si malveillant, comment ma mère et Houreye ont pu commettre de telles actes,je me sens coupable pour ce que Djamila a enduré,ma propre mère et ma propre femme,ma mère je la savais compliquée,parfois désagréable mais je ne croyais pas qu'elle allait se donner à de telles pratiques, j'ai même honte de l'avoir comme mère.
_Eh ne redis plus ça mon amour,tout le monde fais des erreurs,une mère reste une mère quelque soit son comportement,tu ne peux pas la rendre la monnaie de sa pièce,elle t'a porté neuf longs mois dans son ventre et a risqué sa vie en te donnant la vie,ne redis jamais cela quelque soit la circonstance, c'est ta mère et elle le restera pour toujours,rien n'est encore trop tard, prions juste qu'elle aille mieux et inchallah Dieu l'aidera à changer et vous qui êtes ses fils,tu sais dans la vie personne n'est mauvaise,la personne est juste inconsciente de ce qu'elle fait,et pour le cas de Djamila je te dirais de ne pas culpabiliser,tu n'y es pour rien,pour le cas de Houreye,je ne suis pas la mieux placée pour te dire quoi faire,suis juste ton cœur,de toute façon moi je serais toujours là pour toi.
Abdel arbora un petit sourire, comme qu'ils sont amoureux, c'est ça une épouse modèle,apaiser la souffrance de son conjoint dans de tels moments avec des mots qu'il faut.
_Je t'aime ma Dieynaba
_Je t'aime aussi,et pour le déménagement,je te demanderai d'attendre,tu es l'aîné et c'est pas bien de déguerpir dans de tels moments,de surcroît Bachir a besoin de toi, D'accord ?
_Ok....dit il en serrant plus fort sa femme.
DANS LA PEAU DE HOUREYE
Non!ce n'est pas possible, Houreye ne peut pas tomber,Non Houreye tu ne peux pas tomber aussi facilement et même si tu tombes,tu ne dois pas tomber toute seule, œil pour œil,dent pour dent....me soufflait ma conscience.
Elle doit payer, Djamila doit payer, c'est à cause d'elle que j'ai perdu mon mari,elle doit payer,quand je finirais avec elle,sa vie sera aussi gâchée comme la mienne,ainsi je m'en irais loin tout en ayant à l'esprit qu'elle aussi va mal.
Il faut que je trouve une solution qu'elle n'oubliera jamais de sa vie....ne cessais je de me répéter.
NARRATEUR EXTERNE
C'est sur ces mots que Houreye sortit de sa chambre et se dirigea vers la cuisine,elle faisait des vas et viens incessants dans la cuisine quand du tic au tac,elle alluma le gaz,prend une marmite,y met de l'eau et la fait bouillir,une fois que l'eau soit bouillante,elle y verse de l'huile.
"On ne s'attaque pas à Houreye".... disait elle avec le visage impassible.
De l'autre côté, Bachir ne cessait aussi de culpabiliser,assis dans le salon de sa mère (ils n'étaient pas encore rentrés)avec Djamila.
_J'aurais dù ne pas accepter de laisser ma mère venir vivre avec nous,je suis désolée encore une fois.
_Arretes Aldiana,tu n'y es pour rien, arrêtes de culpabiliser.
De l'autre côté Houreye se dandinait lentement se dirigeant vers le salon,une marmite entre ses mains.
Elle entre dans le salon, dès qu'ils levèrent leurs yeux,ils virent Houreye et furent choqués.
D'un geste bref,elle entreprit de verser le contenu sur Djamila.
_MAMAN!!!
Ne voyant pas sa fille Bintou qui est accourut pour stopper sa mère et couvrir sa tante Djamila pour la sauver,par malchance le contenu s'est retrouvé sur sa propre fille.
_HOUREYE!!!....cria Bachir
_Wouy rayena sama dôme(j'ai tué ma fille).....cria t_elle
Bintou se retrouva avec tout le dos brûlé et derechef,ne pouvant plus supporter la douleur,elle s'évanouit,quant à Djamila,elle se retrouve avec la main droite brûlée.
_BINTOU!BINTOU!....essayait Djamila de la réveiller en lui tapotant les joues.
Bachir quant à lui la souleva de sorte à ce que son dos ne soit plus en contact avec le sol, Houreye essayait de s'approcher de sa fille quant Bachir l'interrompit.
_NE LA TOUCHE PAS
_Laisses moi voir comment elle va s'il te plaît....dit elle en larmes.
Alertés par les cris,Abdel accourut,en voyant sa fille le dos brûlé,il fut hypnotisé mais les pleurs de son ex épouse qui disait"Ce n'était pas destiné à elle, j'ai tué ma fille" l'extirpe et comme un lion affamé,il plongea sur Houreye et l'étrangle de toutes ses forces.
_JE VAIS TE TUER HOUREYE
DEUX SEMAINES PLUS TARD
Deux semaines s'est écoulé depuis l'accident à la maison Diop,la petite Bintou était toujours à l'hôpital,les blessures étaient tellement graves et elle ne cessait de pleurer. Pleurait t_elle pour la douleur ou pour ce que sa mère a fait? Disons deux douleurs physiques et morales.
_ Ça fait mal ma chérie ?......lui demande Djamila qui elle aussi avait la main droite bandée.
_Où est ma mère ?.... disait elle en pleurs
_Pour le moment ma chérie, c'est ta santé qui doit être ta priorité,ta mère tu la verras une fois rétablie,on est là pour toi,je suis là,Ton papa est là,ton oncle Bachir ainsi que ta tante Dieynaba,nous tous on ne veut que ton bien être alors s'il te plaît arrêtes de pleurer car ça ne fera qu'empirer ton état.....dit elle en lui caressant la tête pour la calmer.
_Pardonnes la Tata,elle était juste inconsciente
_Ne t'inquiètes pas princesse, c'est du passé,je n'ai rien contre elle, maintenant pour faire court je la pardonnes, d'accord ?
_Merci
_Allez souries
Bintou arbore un léger sourire mais dans son âme,elle souffrait malgré ce que vient de dire sa tante.
_Maintenant où est elle?
Houreye!Houreye!Houreye!
Houreye est là où elle doit être comme le dit Abdel, là où doivent être les criminelles.
Après l'accident,Houreye se sentait tellement coupable,honteuse qu'elle ne put rester une minute de plus dans la maison,sur le coup après que Bintou soit emmené à l'hôpital,elle prit quelques affaires qu'elle mit dans un petit sac et quitta les lieux.
Le lendemain,Abdel très remonté, très en colère contre son ex s'est très présenté au commissariat pour porter plainte car disait il Houreye est une meurtrière,elle a commis une tentative de meurtre sur Djamila qui par malchance s'est répercuté sur leur propre fille, malgré les demandes des proches de la famille disant à Abdel de renoncer à la plainte,ce dernier était ferme sur sa décision.
_Abdel le linge sale doit se laver en famille,c'est la mère de tes enfants,tu ne peux pas la faire emprisonner.....lui dit la sœur de son défunt père communément appelé badiéne au Sénégal.
_Non, j'ai pris ma décision et j'en suis catégorique,je vous respecte trop badiéne,mais cette fois ci je ne peux pas laisser passer.
_Abdel penses à tes enfants, comment vivront ils sachant que leur mère est derrière les barreaux, penses tu aux conséquences ?
_Il est temps qu'on stoppe Houreye,sinon elle fera encore pire,ce qu'elle a fait n'est pas une chose banale, c'est une tentative de meurtre badiéne,je dis bien une tentative de meurtre
_Je sais Abdel mais laisses tout entre les mains de Dieu,si tu déposes une plainte,il y'aura conflits dans cette famille d'autant plus que Houreye fait partie de ta famille,sois Clement envers elle.
Malgré les incessantes demandes de sa badiéne,Abdel alla au commissariat et déposa une plainte.
Après trois jours de recherches de Houreye par les policiers,elle fut attrapé au large de la frontière entre la Gambie et le Sénégal, où allait elle.
_Madame Houreye Diop,vous êtes en état d'arrestation,je vous conseille de garder le silence.
Elle lâcha un cri mélangé avec des pleurs,les policiers lui passa les menottes et elle fut transporté.
Mére Yacine, était elle encore vivante?
Yacine quant à elle était sortit d'hôpital,au moment où tout le monde pensait qu'elle allait mieux, tout s'effondra.
C'était aux abords de huit heures,le soleil commençait à taper fort, allongée sur le lit dans sa chambre,Méré n'arrivait plus à bouger ni même lever un seul doigt,elle voulait crier pour qu'on lui vienne en aide mais on dirait qu'elle a aussi perdu la langue,elle ne pouvait sortir ne serait ce un seul mot,seules ses larmes parlaient.
"Seigneur pardonnez moi,pardonnez moi Seigneur,je sais que c'est le produit de mes actes,je n'ai récolté que le mal et j'en suis conscient,je vous en supplie pardonnez moi".... disait elle intérieurement avec les larmes qui coulaient à flots.
Abdel qui passait dans sa chambre comme tout les jours pour la voir passa, malgré qu'il était en colère contre sa mère et même jusqu'à présent,il se doit de prendre soin d'elle comme il le disait"c'est ma mère et elle a souffert en me donnant la vie"
_Maman,tu es réveillé ?
Elle voulait parler mais aucun son ne sortit.
_Maman!!!
C'est plus tard après l'avoir emmené à l'hôpital qu'il su que sa mère est victime d'AVC(accident vasculaire cérébral)
De l'autre côté, Penda aussi vivait aussi une vie paisible hein, aujourd'hui elle passait la journée chez Ahmad avec la petite Zahra,cela faisait deux semaines qu'elle fuait Ahmad comme la peste,cette homme ne la laissait pas indifférente mais elle n'était pas prête comme elle le disait.
_Maintenant que Zahra fait sa sieste,Penda pour l'amour de Dieu,discutons comme des grands.
_Attends je vais aller ranger la chambre de Zahra.... disait elle pour fuir.
_Je t'aime Penda
Elle s'immobilisa un moment ne sachant quoi dire.
_Oui je te le dis maintenant,Je t'aime Penda
_........
_Au début je voulais juste me mettre avec toi pour le bien de ma fille mais là c'est différent Penda,ces deux semaines loin de toi m'ont fait comprendre que je t'aime et que je suis prêt à rester avec toi le restant de mes jours,je t'aime d'un amour sain et sincère,je n'ai jamais cru pouvoir retomber amoureux après la mort de Yacine mais tu m'as fait comprendre que c'était faux, Penda je t'aime comme tu ne peux l'imaginer, j'ai besoin de toi dans ma vie,nous avons besoin de toi,ma fille et moi, c'est vrai que l'on se connait depuis pas longtemps mais l'amour ne se commande pas Penda,je n'aurais jamais cru aimer après la mort de Yama mais tu as ravivé mon cœur,Penda je te le demande une seconde et là en tant qu'homme amoureuse "veux tu m'épouser ?,veux tu rester avec moi durant le restant de nos jours ?
_Ahmad...
_T'es pas obligé de me répondre maintenant,tu peux prendre ton temps,laisses moi juste l'occasion de te prouver à quel point je t'aime
_Ahmad je ne peux pas
_Et pourquoi Penda ?
_Tu ne peux pas comprendre Ahmad,aucun homme ne pourrait supporter de rester à mes côtes
_Dis moi ce qui ne va pas
_JE SUIS STÉRILE, voilà je suis stérile
_.............
_Tu vois, aucun homme ne voudrait être avec moi sachant que je suis stérile...... disait elle en voulant sortir.
_Je m'engage à être prêt de toi quelque soit la circonstance, Penda ce n'est pas un enfant qui définit le bonheur dans un m'engage,on peut être heureux sans enfants et puis on a Zahra,de surcroît crois tu en Dieu?
_Je crois en Dieu
_Alors ne perds pas espoir,ne perdons pas espoir, acceptes de m'épouser.
_............
_Je te ferais oublier ton passé et t'aider à vaincre tes peurs.
_Je..........
_j'accepte.....dit elle d'un seul coup
Ahmad était tellement sincère dans ses propos que ça se voyait dans ses yeux,et pour dire vrai Ahmad ne la laissait pas indifférente.
De l'autre côté, Djamila était dans son salon dans les bras de son mari.
_Aldiana j'aimerais que Bintou vienne vivre avec nous une fois sorti d'hôpital.
_Bonne idée,en plus vous êtes si proche,cela lui permettra de ne pas trop penser à sa mère.
_Oui exactement,au moins ici je pourrais prendre soin d'elle, Dieynaba avec sa grossesse ne pourrait pas faire grand chose même si elle aimerait le faire.
_Oui je sais,je suis de tout cœur avec toi,Bintou est la bienvenue dans cette maison,tu n'avais même pas besoin de me demander la permission.
Tout à coup le téléphone de Bachir se mit à sonner et Abdel le mit au courant de l'état de sa mère.
Une larme perlait sa joue,il ne pouvait y croire.
_Qu'est ce qui se passe Aldiana?
_Ma Méré est victime d'AVC....dit il tristement.
Djamila aussi se sentit triste,elle ne souhaite pas une telle chose à sa belle mère même si cette dernière a été désagréable avec elle.
_Oh
UN MOIS PLUS TARD
La routine continuait,Bintou était sortit de l'hôpital et s'était installé chez Djamila qui ne cessait de prendre soin d'elle,deux jours après sa sortie elle fut au courant de l'emprisonnement de sa mère et elle l'a vécu avec beaucoup de difficultés,du coup Djamila lui a proposé une visite à sa mère.
Vétu d'une uniforme pour les détenues,La mine renfrognée,Houreye était en prison depuis un mois attendant son jugement,elle faisait une rétrospective de sa vie.
"Regardes moi où j'en suis maintenant, était ce la peine,si c'était aujourd'hui je ne l'aurais jamais fait,hélas c'est déjà fait,il ne me manquait rien pourtant, j'avais tout pour être heureuse,un mari et deux enfants alors pourquoi me susi je donné à de telles bassesses"...... pensait elle les larmes aux yeux.
_Houreye Diop,tu as une visite
C'est avec beaucoup de peine qu'elle se leva,tout son corps lui faisait mal, où elle dormait n'était pas du tout confortable.
_Bintou! Djamila !.... lâcha t_elle au premier vu
Elle n'en croyait pas à ses yeux,elle avait honte,elle était triste.
_Maman!.... disait Bintou en se jetant dans les bras de sa mère.
_Pardonnes moi ma fille,pardonnes moi
_Tu ne dois pas me demander pardon,non,je ne peux te rendre la monnaie maman.
_Je susi une mauvaise mère je le sais, désolé d'avoir gâché ta vie ma fille...dit elle les yeux larmoyants.
_Non ne dis pas ça,tout le monde fait des erreurs,tu nous as toujours protégé alors ne redis plus que tu es une mauvaise mère.
_Houreye comment tu vas?....demande Djamila.
_Ah Djamila,je n'ai même pas les mots pour te demander pardonner,tu as tant souffert à cause de moi, pardonnes moi....dit elle en s'agenouillant.
_Non non non Houreye lèves toi...dit elle en l'aidant à se relever.
_Aduna amoul solo,Tu sais personne n'est mauvaise dans cette vie,on devient juste inconsciente,je ne suis personne pour ne pas pardonner,Dieu le plus grand pardonne alors pourquoi pas moi,je te pardonne du fond du cœur,je n'ai rien contre toi et de surcroît toute personne a droit à une seconde chance, l'essentiel de se repentir et de donner une orientation à ta vie.
_Pourquoi tu es si gentille ? Comment peux tu me pardonner après toutes les choses ignobles que j'ai fais.
_Comme je te l'ai dis Aduna amoul solo, oublions tout ça,D'accord,je te pardonnes pour tout.
Elle sera fort la main de Djamila pour lui montrer sa reconnaissance.
_Pour ta fille ne t'inquiètes surtout pas,je prendrai soin d'elle le temps que tu sortes de prison.
_Je ne penses même pas sortir d'ici Djamila et même si je sors quelle sera mon utilité dans la société, j'ai honte de faire face à la société
_Ne dis pas cela,tu as tes parents.ils ne te laisseront pas tomber,tu as tes enfants dehors,sois fort pour eux, D'accord ?
Après s'être rendu à la prison, Djamila est allé à la maison familiale Diop pour rendre visite à sa belle mère avec Bintou.
Arrivée dans la chambre de celle ci,elle n'en croyait pas à ses yeux,comme la vie peut être imprévisible,se disait elle.
_Maman!
Yacine en voyant Djamila ne cessait de faire couler des larmes,elle ouvrait la bouche et la refermait aussitôt,aucun son ne sortait jusqu'à présent.
_Arrétez de pleurez calmes vous,je ne vous en veux pas , c'est du passé,laissons tout au passé,je vous pardonnes du fond du cœur, prompt rétablissement à vous,soyez fortes....disait Djamila tristement.
"Comment peut elle me pardonner aussi facilement, c'est l'ange de la paix en personne"...se disait Yacine intérieurement tout en versant des larmes.
Deux jours plus tard, c'était dimanche et un évènement heureux était à fêter,quel événement ?
Le mariage de Penda et Ahmad, après son consentement,ils se sont testés un mois avant que Ahmad demande la main de Penda auprès de ses parents.
En compagnie de Djamila,Vêtue d'une robe Blanche blanche en getzner,une voilure sur sa tête,un chapelet entre ses mains Penda écoutait religieusement les conseils de sa mère sur le mariage bien vrai que c'est son deuxième.
Après un long discours très émouvant,Elle prit sa fille dans ses bras.C'est une tape à la porte qui leur fait réagir.
_Félicitations Mme Niang,Heureux ménage, puisse Dieu vous bénir avec une bonne progéniture.... venait de dire sa badiéne.
_Merci badiéne....dit elle
_Felicitations ma fille,Ninga seddalé sama khôl yalla na yalla sedalé nonou sa khôl(que Dieu te récompense pour tout ce que tu as fait pour moi)
_Amen
_Felicitations ma meilleure, beaucoup de bonnes à toi dans ton ménage
_C'est gentil Djami
Ainsi elle reçut un coup de fil son nouveau mari
_Mme Niang
_Mr Niang
_Bienvenue dans ma vie
_Bienvenue dans mon univers
_Je t'aime de tout mon cœur
_Je t'aime de tout mon âme
Contrairement à beaucoup de jeunes filles qui optent pour une cérémonie grandiose,Penda a opté juste pour un mariage religieux simple, c'est leur deuxième mariage chacun alors pas de grandes fêtes d'après eux.
Elle saluait les hommes revenus de la mosquée un à un quand son regard tomba sur Birane devant la porte.
_Oh mon Dieu faites en sorte qu'il ne fasse pas de scandale ici..... disait Penda soucieuse.
Birane ne dirigeait de plus en plus vers elle alors elle décida d'aller la rencontrer.
_Birane que fais tu ici?que t'avais je dis là dernière fois?
_Heureux ménage Penda
Penda fut choqué,elle ne pouvait y croire
_Oui Heureux ménage Penda,Que Dieu vous bénisse,je sais que cela te surprend venant de moi mais oui c'est sincère,je t'aime Penda jusqu'à présent mais c'est ton bonheur qui m'importe,je vois que tu es heureuse et je ne souhaite que cela,je n'ai pas su prendre soin de toi comme la princesse que tu es, j'espère que ton mari le fera,tu es une femme exceptionnelle,je ne cesserai de te le dire, j'ai perdu une perle, j'en suis conscient et je suis prêt à assumer les conséquences,je te souhaite tout le bonheur du monde auprès de ton mari, personne n'est mieux que toi sans cette vie,tu as toujours été une bonne épouse et je ne le voyais pas ,si je le voyais mais je n'en faisais qu'à ma tête, encore une fois je te demande pardon.
Penda souffle un bon coup avant de parler.
_Birane le passé c'est le passé,je te pardonne du fond du cœur, j'espère juste que tu trouveras chaussures à tes pieds et avec elle tu vas fonder ta famille et vivre Heureux.
_Merci, Heureux ménage,sois heureux pour toujours....dit il en s'en allant.
Après le fils, encore une autre surprise,Aïcha la mère de Birane fait son apparition, contrairement à Birane,elle témoigne Publiquement et demanda le pardon de Penda devant tout le monde et cette dernière la lui accorda.
_Maintenant,elle est heureuse....dit Birane après la sortie de sa maman
_Oui maman,et maintenant essayes de faire de même.
_Nouveau départ ?
_Nouveau départ.....dit il en prenant la main de sa mère.
_Notre départ c'est à 22h
Et oui Birane et sa mère vont quitter le pays pour s'installer en Mauritanie et essayer de refaire leur Vie.
UN AN PLUS TARD
Les deux couples à savoir Djamila et Bachir, Penda et Ahmad vivaient leur vie paisiblement malgré quelques problèmes de Penda liés à sa stérilité,elle ne cesse d'aller voir des marabouts qui lui donne des choses à boire mais elle n'arrive pas à tomber enceinte même si son mari n'est pas d'accord.
_Je n'en peux plus Ahmad, pourquoi j'y arrive pas,je crois que je je suis faites pour être femme sans enfants....dit elle les les yeux larmoyants.
Elle allait entrer dans la salle de bain comme toujours pour pleurer, devant le regard de son mari,elle commençait à avoir des vertiges et tout à coup elle tomba dans les pommes.
De l'autre côté, Diamila avait reçu la visite de Dieynaba venue avec son fils l'homonyme de Bachir d'a peine 4 mois.
Elle parlait avec son invitée quand tout à coup elle eut une envie soudaine de vomir, c'est ainsi qu'elle courut vers la salle de bain.
_Vomissement!!!......... disait Dieynaba avec son plus beau sourire.
_Qu'est ce qui t'arrive Djamila....la demande t_elle une fois qu'elle soit Revenu
_T' inquiètes, ça m'arrive souvent
Deux jours plus tard,les deux amies s'étaient donné rendez-vous dans ce fameux jardin public après avoir pris le résultat de leurs analyses,elles étaient allés faire des tests de grossesse sous la demande de leurs maris.
_Bestie comment vas tu?... demande Djamila une fois.
_Comme tu peux le voir, j'ai peur d'ouvrir l'enveloppe
_Dieu est grand, prenons notre courage à deux mains et faisons le
Ainsi,elles s'échangerent leurs enveloppes et chacun lit pour l'autre comme la dernière fois.
_Tu es enceinte..... disent elles en même temps.
Là ni l'une ni l'autre ne pouvait y croire,elles s'arrachèrent les enveloppes et lis pour en avoir le cœur net.
Et là les larmes parlaient à leurs places,oui des larmes de joies.
_Merci beaucoup mon Dieu
_Dieu soit loué
_Deux mois
_1 mois et demi de grossesse....dit Penda toute heureuse.
_Voilà Dieu récompense la personne qui sait attendre, tant qu'il y'a de la vie y'a de l'espoir.
_La patience est dure
_Mais sa récompense est pure
_Khaar bi yagg n'a(l'attente a été longue)
_Motakh kou mougn mouthie(c'est pourquoi la personne qui endure sera un jour heureux)
_Le jour tant attendu est arrivé
_Oui c'est arrivé
Voilà quelques mois plus tard,Djamila donna naissance à des jumeaux,un garçon et une fille,deux jours après c'était au tour de Penda elle aussi idem un garçon un fille.
A présent elles étaient heureuses comme pas possible.
Bachir avait donné à ses enfants respectivement Abdel et Yacine,sa défunte mère et oui Yacine est morte deux jours après l'annonce de la grossesse de Djamila,Ndeysane elle ne cessait de verser des larmes ce jour là.
Quant à Ahmad,il donna comme nom respectivement Kiné l'homonyme de sa mère qui vit à Paris et Yama en hommage à sa défunte épouse.
Les enfants venait d'avoir neufs mois,Bacjir, Djamila, Penda et Ahmad marchait sur la plage avec chacun un bébé dans les mains.
_Merci beaucoup Ouroul Aynï pour ces beaux cadeaux....dit Bachir
_Merci de me rendre heureuse tout les jours.
_Je t'aime
_La répétition elle est pédagogique,je t'aime aussi.
_Toi et moi jusqu'à ce que la mort nous sépare
_Jusqu'au paradis
Ainsi,ils se jetèrent un regard plein d'amour avant de s'embrasser avec au milieu leurs enfants.Quel beau tableau de famille !
_Merci mon amour...dit Ahmad
_Merci d'avoir donné goût à ma vie
_Je t'aime
_Je t'aime de tout mon âme Hayati
Main dans la main,les deux couples poursuivaient leurs balades heureux comme jamais.
A un moment donné,Djamila et Penda se sont un peu éloignées de leurs époux et se couchèrent sur le sol
Djamila: La patience est dure
Penda: Mais sa récompense est pure
-on a beaucoup galéré
-Et ça a finit par payer
-Quelles histoires!les nôtres
Si vous voulez en savoir plus,rendez vous pour une nouvelle partie.
FIN
Voilà,si la chronique vous as plu,laissez au moins un mot.
En tout cas cela a été un plaisir de partager cette histoire avec vous.
Merci du fond du cœur pour votre compagnie tout au long de cette aventure.