Premier amour

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Claris : -c’est peut-être de ça dont tu as vraiment besoin, après tout la folie ne connaît ni mère, ni père, ni famille, peut-être que la folie te donnera la force dont tu as besoin pour survivre Léondra : -survivre me fait peur, la mort est un chemin bien plus facile Claris : -une personne comme toi qui tente la mort, ne devrait pas avoir peur de prendre des risques, si tu ne crains pas la mort alors rien d’autre ne devrait t’effrayer, je suis là, je vais t’aider Claris la relève : Léondra : -comment ? Claris : -je vais t’aiderai à obtenir ce que tu désires plus que tout sur cette terre Dans l’hôpital à la réception, Arlette, Albert et le docteur y sont quand Léondra arrive épaulée par un homme, Arlette vient vite prendre Léondra dans ses bras, Léondra ne réagit pas : Arlette : -ma petite fille Arlette lui prend la main : -viens je te ramène dans ta chambre Léondra, Arlette et le docteur s’en vont : Des minutes après, Pierre sort de son bureau, il va droit dans la chambre de Léondra, celle-ci est sous perfusion assise sur le lit. Pierre entre : Pierre : -mon Dieu Léondra qu’est-ce que tu as fait ? Léondra : -pas maintenant s’il te plait Arlette entre avec un pot de yaourt dans les mains : -qu’est-ce qui se passe ici ? Léondra : -j’ai décider de me marier avec Pierre Arlette se met face à Pierre: Arlette fâchée : -tu n’as aucune objection ? Pierre s’en va : Arlette s’assoit au chevet de Léondra : -pour qui se prend-t-il ? Ce n’est pas parce que ton père lui a fait confiance qu’il peut tout se permettre Léondra : -pourquoi tu es fâchée contre lui ? Arlette : -il a Arlette s’arrête : Léondra : -il a quoi ? Pierre revient : -ma tante il faut que je parle à ta fille seul à seul Arlette se lève en laissant le pot de yaourt sur le lit : -laisse là se reposer, tu lui parleras plus tard Léondra triste, regarde ailleurs. Une semaine plus tard, Léondra est en train de faire ses courses au supermarché, quand une jeune femme voilée l'aborde : La femme : -mademoiselle, bonjour Léondra : -bonjour La femme : -je vous ai vu à la télé il y’a quelques jours et je voulais vous dire que je suis d'accord avec tout ce que vous avez dit, bravo Léondra contente : -merci, j'espère que vous avez pu être inspiré et que vous oserez vous battre pour vos droits La femme : -hein Léondra : -est-ce que ça va madame ? La femme : -tu dois m’aider A l'hôpital, Pierre sort d'une chambre puis se dirige dans son bureau où il s'assoit fatigué quand soudain on frappe à la porte : Pierre : -entrez Une jeune femme entre avec une tasse de café qu'elle pose sur la table: La femme : -docteur votre café Pierre: -merci La femme sourit: -de rien Pierre: -mais, où est Nina? D'habitude c'est elle qui m'apporte mon café La femme: -Nima? Pierre: -Nina La femme: -c'est ça, et bien elle est allée rendre visite à sa famille, buvez et dites moi donc ce que vous pensez de mon café à moi, je veux savoir si je suis douée pour autre chose Pierre sourit puis goûte le café: La femme: -alors? Pierre: -ouhm, c'est pas mal La femme sourit: -ça me fait plaisir, allez, prenez en plus Pierre boit le café. Des minutes après, toujours dans le bureau, Pierre s'est endormit, la femme entre accompagnée de deux hommes et ils regardent Pierre. Dans un studio à chambre salon, Léondra et la jeune femme voilée rentrent au salon: La femme: -asseyez vous Léondra: -merci La femme: -vous voulez prendre quoi? Du jus? Léondra contente: -hein, je croyais qu'on allait directement parler de l'aide que je dois vous apporter, en réalité je suis si excitée parce que vous êtes la première personne à me demander de l'aide, je ne veux pas perdre de temps, allez dites-moi madame La femme se lève : -allons y dans ce cas Léondra: -où ça? La femme: -dans la chambre Léondra surprise: -dans, dans la chambre? Pourquoi faire ? La femme: -ce n'est pas ce que tu penses, viens tu verras bien, vous verrez bien Léondra se lève et elles y vont toutes les deux. Une semaine plus tard, une camionnette s'arrête sur la route et de là on jète Pierre sur le sol puis la camionnette s'en va. Pierre est en mauvais état, il a été tabassé, il a des traces de coups sur tout le corps, il tousse puis essai de se relever. Dans le bureau de Prince à l’hôpital, ce dernier est assis en face de Claris qui parle au téléphone : Claris : -ok, c’est bien Claris raccroche : Prince : -pourquoi tu as fait tabasser Pierre ? Claris : -je déteste les menteurs, le moment est venu pour moi de la récupérer Prince surpris : -tu parles comme si elle t’appartenait Claris : -nous sommes mariés, c'est ma femme Prince : ta belle-sœur, la sœur de ta défunte épouse, qu’est-ce que tu fous ? Reprends tes esprits Claris : -oh calme toi, je ne lui ferai rien du tout, je ne la toucherai pas, je fais ça pour elle, pour l’aider, c’est tout Prince : -ouais c’est ça Pendant ce temps chez Cokoué, celui-ci est en train de célébrer dans sa cour avec du champagne qu'il boit et renverse même sur une de ses servantes. Katie et Missou sortent de la maison et se lèvent à la porte en le regardant: Katie: -qu'est ce qu'il est en train de fêter à ton avis? Missou s'avance vers Cokoué et la servante. La servante s'en va vite dans la maison, Cokoué danse: Cokoué: -danse avec moi ma femme, c'est la fête Missou: -je peux savoir ce qu'on fête? Cokoué content: -cette semaine ma chère femme, a été la meilleure de toute ma vie, j'ai pris ma vengeance sur mes ennemis, je les ai humilié et bientôt, ils n'auront pas d'autres choix que d'être à mes pieds Missou: -comment ce serait possible tout ça? Cokoué: -à travers le journal télé, c'est lui qui fera tout le boulot pour moi Cokoué éclate de rire. Chez Pierre pendant ce temps, Sima est en train de regarder la télé quand on ouvre la porte principale, elle se lève en sursaut, c'est Pierre qui rentre tout fatigué et tombe au sol : Sima : -Pierre c’est pas vrai Au même moment, Léondra arrive en trouvant la porte ouverte, elle rentre : Léondra choquée : -Pierre ? Sima s’adresse à Léondra : -qu’est-ce que tu fais dans ma maison ? Léondra s’accroupit près de Pierre et lui touche le bras : Pierre : -aïe, ne me touches pas Léondra : -qu'est ce qui t’es arrivé enfin ? Sima retire la main de Léondra de Pierre, Léondra tombe au sol : Sima fâchée : -rentre chez toi gamine, tu n’as rien à faire là Léondra va dans la cuisine et revient avec une petite cuvette contenant de l'eau et un tissu dans les mains, elle dépose la cuvette au sol: Léondra: -je, je vais te nettoyer Sima : -mais tu ne comprends donc pas quand on te parle ? Pierre essai de s'asseoir mais n'y arrive pas, il a trop mal. Léondra met sa cuisse sous la tête de Pierre : Pierre : -tu es très entêtée Léondra sourit : -je sais Sima est debout en train de les regarder : Léondra : -Pierre que t’est-il arrivé ? Sima : -lève toi et part, tu n’as rien à faire ici Pierre: -on parlera après, pars maintenant Léondra se lève, elle regarde Sima pendant un instant : Léondra : -t’es qui toi ? Pierre : -Léondra va-t-on Léondra : -elle s’adresse à moi comme si elle était ta femme, je veux juste savoir Sima contente : -tu veux vraiment savoir ? Je suis Pierre gueule : -Léondra va-t-on d’ici, juste pars Léondra choquée s’en va quand même. Sima verrouille la porte derrière : Sima : -tu es vraiment culotté d’emmener ta maitresse ici Pierre Pierre : -ce n’est pas ma maitresse c’est ma future femme Sima gueule : -je suis ta femme, tu l’as oublié ça ? Pierre s'assoit en se tordant de douleur puis se lève : Pierre : -je ne l’ai pas oublié Sima : -tu as eu des maitresses avant, pourquoi épouser celle-ci maintenant ? Qu’a-t-elle de si spécial cette fille ? Pierre : -je l’aime Sima : -tu l’aimes ou t’ aimes plutôt l’argent de son père? Pierre: -pense ce que tu veux Pierre s’en va dans sa chambre. Sima qui reste au salon, cri de colère et jette toutes les choses de la table au sol. Dans sa chambre, Pierre assis sur le lit, passe un coup de fil : Pierre au téléphone : -allô, il faut que tu retrouves une femme pour moi Chez Albert à table, Arlette est en train de prendre son petit déjeuner quand Albert la rejoint : Albert : -toi en tout cas, tu ne laisses plus rien trainer depuis que je suis revenu, pas un gâteau dans la cuisine, n'y même des confiseries, qu'as-tu fait de l'argent que je t'ai donné ? Arlette : -j'ai décidé de faire des économies Albert : -tu fais des économies avec mon argent? Arlette : -tu es mon supposé mari, tout ce qui t’appartient, m’appartient Albert : -n'importe quoi, apporte-moi quelque chose à manger Albert va s'assoir au salon, le téléphone de Arlette vibre sur la table, elle regarde l’écran, c’est Sima qui appelle : Arlette rejette l’appel en disant tout bas : -pas maintenant Sima Dans un entrepôt, la femme qui avait donné du thé à Pierre est ligotée sur une chaise, elle se débat pour s’en libérer quand un homme rentre : La femme : -pourquoi m’avez-vous kidnappé ? Qu’est-ce que vous me voulez ? Pierre rentre, la femme est choquée en le voyant : La femme : -vous ? Pierre : -oui moi Pierre prend une corde du sol et l’enroule autour du cou de la femme puis serre, la femme essai de retirer les mains de Pierre mais il tient trop fort. Pierre retire la corde, la femme se met à tousser. Pierre sort une paire de gants de sa poche et la porte, son homme de main lui passe ensuite un couteau : Pierre s’adresse à la femme : -qui t’a demandé de me droguer ? La femme : -ne me tuez pas s’il vous plait, je n’ai rien fait Pierre met le couteau sur la gorge de la femme puis pique un tout petit peu, le sang coule, la femme cri et pleure. Le téléphone de Pierre sonne dans sa poche, il repasse le couteau à son homme de main puis décroche son téléphone : Pierre au téléphone : -c’est qui ? Cokoué son père au bout du fil : -laisse cette femme tranquille, c’est moi qui l’ai envoyé te droguer pour te donner une petite leçon Pierre fâché : -mon corps est marqué des coups de leurs chicottes, c’est ça ta leçon ? Cokoué : -de quoi tu parles ? J’avais juste donné l’ordre que l'on te retienne prisonnier Pierre : -prépare toi papa, je te ferai payer le double de ce que tu m’as fait, prépare toi Pierre raccroche. Dans le bureau de Prince, Claris raccroche aussi assis en face de Prince : Prince : -le père et le fils vont se battre désormais et c’est de ma faute parce que je t’ai aidé Prince pense : Dans ses pensées, il entre dans le bureau quand ce dernier est endormit et place un micro dans le téléphone de Pierre. Dans la réalité, Claris est content : Claris : -Prince bon sang, ils ne sont pas innocents, ce Pierre je ne pense pas qu'il soit capable de faire quoi que soit à son père Prince : -tu comptes faire quoi maintenant ? Claris : -je te l’ai déjà dit, mon seul but est de sortir Léondra de là, de cette famille Prince : -et après ? Que feras-tu d’elle ? Tu lui diras la vérité et tu la laisseras partir ? Claris : -bien sûr que oui, tu me prends pour qui ? Chez Albert pendant ce temps, il est en train de regarder la télévision en compagnie de Arlette : À la télévision : Le journaliste : -et maintenant découvrant en exclusivité les photos qui font le buzz en ce moment sur la toile Au même moment, Léondra rentre : Léondra : -bonjour papa Albert : -bonjour À la télé au même moment on fait passer les photos sexy de Léondra dans le lit avec un homme à moitié endormit : Albert choqué : -c'est pas vrai Léondra : -qu'est ce qu'il y'a? Léondra aussi regarde la télé, elle est choquée: Léondra choquée: -Jésus Christ Albert se lève et éteint la télé: Albert fâché : -tu peux m'expliquer ce que c'est ? Léondra inquiète: -on m'a piégé, une femme m'avait demandé de l'aide afin de divorcer de son mari, ces photos devaient lui servir durant le procès, je ne savais pas qu'elle allait les publier Arlette: -alors qu'on prépare ton mariage, toi tu te permets de faire n'importe quoi, cette fille n'est pas croyable franchement Léondra nerveuse : -papa, papa Albert retire sa ceinture, furieux : -cesse donc avec tes papas, tu viens de trainer dans la boue ma réputation, ta petite célébrité commence à te monter à la tête ? Une prostituée, voila ce que montrent ces photos, je n'accepterai pas de prostituée sous mon toit, tu m'entends? Albert lui donne un coup de ceinture au bras. Chez Pierre dans la chambre, il finit de se changer en mettant sa chemise puis il sort au salon où Sima assise, se lève en le voyant: Sima : -tu sors? Encore Pierre: -il faut que je me rende à l'hôpital, je suis absent depuis trop longtemps Des minutes après à l'hôpital, Pierre rentre dans son bureau en fermant la porte derrière, soudain on frappe à la porte: Pierre: -entrez Une infirmière entre : -docteur, on a besoin de vous Pierre: -je vous suis Pierre et l'infirmière se rendent à la réception de l'hôpital où Arlette nerveuse les attend et Prince est debout à côté en train de noter dans un carnet : Pierre: -ma tante ? Arlette nerveuse: -on a besoin de toi à la maison, c'est très urgent, vient vite avec moi Pierre : -je ne peux pas Arlette : -Léondra va mal, très mal Pierre : -allons y Pierre et Arlette montent dans la voiture où il y'a un chauffeur au volant et des minutes après, le chauffeur gare la voiture chez Albert. Arlette et Pierre descendent de la voiture et dès qu'ils arrivent à la porte pour entrer dans la maison, ils entendent Léondra pleurer très fort. Ils entrent vite et Albert les accueille : Pierre inquiet : -où est elle ? Albert paniqué: -je t'y emmène Ils vont tous les trois dans une chambre où Pierre est choqué de voir dans quel état se trouve Léondra, il est ému mais retient ses larmes : Pierre : -la trousse de secours Arlette : -oui Arlette s'en va et Pierre rentre dans la chambre. Des minutes après, Pierre rejoint Albert et Arlette qui sont assis au salon, Albert et Arlette se lèvent : Pierre toujours sous le choc : -qui, qui lui a fait ça ? Arlette : -c'était juste l'acte d'un père qui punissait sa fille Albert : -je ne voulais pas lui faire de mal, j'étais en colère, je me suis emporté Pierre : -mais vous allez la tuer si ça continue ainsi, vous mériterez tous la prison pour tout ce que vous faites vivre à cette fille Albert : -je ne le supporterai pas, je regrette, ça ne se reproduira plus Albert s'en va de la maison : Arlette : -au lieu d'essayer de te battre contre son père, pense à Léondra Pierre: -il a été cruel et tout ça pourquoi ? Pourquoi l'a-t-il battu à ce point ? Arlette : -des photos de Léondra avec un homme, à moitié nus, ont été publiées à la télévision Pierre : -elle n'aurait jamais fait une telle chose Arlette : -qu'est-ce que tu en sais? Pierre : -je la connais Le téléphone de Pierre vibre dans sa poche, il le sort et décroche : Pierre au téléphone : -oui allô ? Sima au bout du fil : -tu es où ? Il est 23heures dépassées, ne me dis pas que tu es encore avec cette fille ? Pierre : -c’est ça, c’est ça Sima, qu’est-ce qu’il y’a ? Sima : -alors ce sera comme ça désormais ? Je vais réellement te partager ? Pierre : -on a déjà parlé de ça, tu vas le repéter combien de fois encore ? Sima : -rentre tout de suite où je casse tout dans la maison, je vais tout brûler jusqu’à tes diplômes Sima raccroche : Pierre inquiet : -Sima ? Arlette : -qu’est-ce qui se passe ? Pierre : -il faut que je rentre ma tante, occupe toi des médicaments de Léondra Pierre s’en va. Dans la chambre de Léondra, celle-ci est endormie sur le dos, sur le lit, recouverte d’un drap jusqu’aux épaules plus un sparadrap sur le front. Claris rentre par la fenêtre et s’assoit à son chevet, il prend la main de Léondra dans la sienne. Léondra se réveille : -qui êtes-vous ? Claris : -ton arrière grand-père ma fille Léondra frotte les yeux puis le regarde à nouveau : -Claris Claris content : -on dirait que tu vas hyper mal Les larmes coulent des yeux de Léondra : Claris : -hey ne pleure pas, ça ne sert à rien de pleurer, tu veux que je te chante une berceuse ? Ou, qu’est-ce qui te ferait plaisir ? Que je te kidnappe ? Ou encore Léondra s’assoit, le drap découvre ses épaules marquées de traces de coups de ceinture. Léondra les recouvre immédiatement, elle tremble. Claris touche le front de Léondra : Claris choqué : -tu as de la fièvre, qui t’a mise dans un tel état ? Léondra : -aucune importance, tu avais dit que tu m’aiderais, tu veux que je sois morte avant de le faire ? Claris : -molo petite, j’y travaille Léondra : -sors moi de là s’il te plait Arlette marche dans le couloir en se dirigeant vers la chambre : Dans la chambre : Claris : -sois patiente Arlette ouvre la porte et rentre. Claris n’est plus là, Arlette touche le front de Léondra : Arlette : -tu chauffes Léondra : -j’ai froid Arlette sort une couverture du placard et enroule Léondra dedans, elle l’allonge ensuite enroulée dans la couverture : Arlette : -tu as très mal ? Léondra : -Pierre n’a pas laissé des médicaments contre la douleur ? Arlette : -je voulais les acheter seulement demain Léondra : -vas-y maintenant, j’ai très mal Arlette : -mais il fait nuit Léondra fâchée : -tu veux que je meurs, c’est ça ? Quel genre de mère es-tu donc ? Si tu ne veux pas acheter les médicaments, pars loin d’ici, je ne veux plus te voir Arlette : -je vais acheter les médicaments, c’est bon Arlette s’en va et Claris rentre à nouveau par la fenêtre, il verrouille la porte à clé puis revient au chevet de Léondra : Léondra s’assoit : -aide-moi, je ferai tout ce que tu voudras tant que ce n’est pas tuer, je le ferai Claris sourit : -comment je te sors d’ici ? Léondra : -emmène-moi avec toi Claris : -ce ne serait pas trop simple ? Moi je pense qu’il faut les tuer tous, tous les membres de ta famille, qu’est- Léondra choquée, le regarde : -quoi ? Claris : -c’est eux ou c’est toi, ils ne te laisseront jamais tranquille même si tu venais avec moi, je dois soit les tuer ou te tuer toi, tu choisis quoi ? Léondra inquiète : -si, si je disais moi, tu me tuerais sérieux ? Claris : -non bien sûr que non, il y’aurait toute une procédure Léondra : -procédure de quoi ? Claris : -pour que ta famille te croit morte, tu croyais que j’allais te tuer pour de vrai ? Léondra : -heim, oui Claris sourit, Léondra est éblouie par son sourire, elle sourit aussi timidement : Claris se lève : -je ne pourrai te tuer que si tu m’aides Léondra : -comment ? Claris : -je te l’ai déjà dit, repense à notre dernière conversation Claris lui fait la bise sur le front: Claris: -essaie de rester en vie jusqu'à notre prochaine rencontre Claris s’en va par la fenêtre. Chez Pierre pendant ce temps, il rentre paniqué et retrouve Sima assise fixant la télé éteinte, Pierre choqué, la regarde, il va tout de suite dans la chambre et regarde dans un tiroir, ses documents sont tous là, il soupire puis s’assoit sur le lit : Sima rentre en riant : Pierre fâché : -ça t’amuse ? Sima : -ça t’apprendra Sima retourne au salon. Quelques jours après dans un parc, Claris assis avec une casquette sur la tête, manipule son téléphone quand Léondra avec un gros chapeau sur la tête, le rejoint : Léondra : -salut Léondra se courbe pour lui faire un bisou sur la joue quand au moment même Claris lève la tête pour la regarder, ils se retrouvent nez à nez et le téléphone tombe des mains de Claris, Prince qui avance vers eux avec 2 pots de thé dans les mains, s’arrête et les regarde. Claris fait la bise sur la joue à Léondra : Claris : -t’es en retard Léondra s’assoit : -je suis blessée, tu te rappelles ? Prince les rejoint et donne un pot de thé à Claris : Claris s’adresse à Léondra : -aucune excuse, si tu veux travailler avec moi, aucune excuse n’est valable, c’est clair ? Léondra : -je ne t’ai rien demandé, tu m’as proposé ton aide, ne fait pas comme si je t’avais supplié, ok ? Claris furieux, balance le pot de thé qui se trouve dans sa main, Prince et Léondra sursautent : Léondra choquée : -t’es malade ? Claris se lève, la prend par le bras et la tire contre lui : Claris : -je suis ici pour t’aider, je le ferai seulement si tu le veux aussi car je n’ai pas l’intention de te forcer, donc si tu ne veux pas de mon aide, si tu préfères te suicider à la place, vas-y Claris la lâche puis regarde Prince : -on s’en va Prince se lève : Léondra s’adresse à Claris : -tu t’en vas comme ça ? Au fond tu ne voulais pas m’aider, n’est-ce pas ? Claris : -non mais je rêve Léondra : -ok j’ai réellement besoin de ton aide, tu veux que je dise quoi ? Claris fâché : -commence par me le montrer Léondra : -je suis désolée, ça te va ? Désolée Claris s’assoit : -qui as-tu l’intention de prendre comme futur mari ? Léondra : -heim, je n’y avais pas pensé, tu me conseillerais qui ? Un cousin ou un oncle ? Claris : -et un grand-parent, ça te dirait ? Léondra choquée : -un grand parent ? T’es sérieux ? Claris : -tu as bien entendu, choisis ton grand-père comme époux Léondra : -pourquoi je ferai une chose pareille ? Claris : -parce que tu es folle, tu te souviens ? Ici commence ta folie, si tu n’as pas confiance, arrêtons-nous là Claris se lève : Léondra : -je le ferai Chez Albert, Léondra rentre par la fenêtre de sa chambre quant au moment Arlette frappe à la porte : Arlette : -Léondra Léondra ouvre la porte : Arlette : -tu étais où ? ça fait un moment que je frappe Léondra : -qu’est-ce qu’il y’a ? Arlette : -descend Au salon, Albert et Pierre sont assis quand Arlette et Léondra les rejoignent : Pierre se lève : -comment tu te sens aujourd’hui Léondra ? Léondra s’assoit : -je vais bien Albert honteux : -ma fille, je suis Léondra : -j’accepte de me marier avec un membre de la famille Pierre content : -c’est formidable Léondra surprise : Pierre : -je voulais dire, je voulais dire que c’est la meilleure décision que tu pouvais prendre afin d’apaiser les esprits Albert : -qui as-tu choisi ? Tu sais si tu ne veux pas de Cokoué mon frère, tu peux épouser son fils qui a le même âge que toi Léondra : -je n’ai pas encore choisi, dans cette famille, il n’existe pas que Cokoué et son fils n’est-ce pas ? Albert : -oui mais c’est avec eux que cette alliance est sensé se faire Léondra : -très bien, je ne ferai plus d’histoires à ce sujet papa, je vais choisir entre ton frère et son fils mais pour ça, je demande une réunion familiale Pierre : -les femmes ne sont pas autorisées à faire asseoir la famille Léondra Léondra surprise : -comment tu sais ça toi ? Tu fais parti de ma famille ? Pierre : -ma famille aussi a les mêmes principes Léondra : -n’interviens pas dans mes problèmes de famille, papa si tu veux que je ne fasses pas d’histoires, organise cette réunion sinon à cause de toi, on se retrouvera au point de départ Albert : -je le ferai pour toi, je dois seulement savoir avant ce que tu as prévu de dire à la famille Léondra : -tu le sauras au moment venu, maintenant excuse-moi Léondra s’en va dans la cour, Pierre la rejoint : Léondra fâchée : -Pierre je ne suis pas d’humeur Pierre : -je sais que tu es en colère contre moi pour l’autre jour Léondra fâchée : -je ne devrais pas ? Pierre : -si, tu as tous les droits de te fâcher Léondra : -très bien, comme tout est dit, va-t-on Pierre : -Léondra tu as changé, juste pour une seule erreur de ma part, tu changes radicalement d’attitude ? Léondra je t’aime Léondra est choquée : Pierre : -je ne peux vivre sans toi, je t’aime Pierre la serre dans ses bras : Pierre : -je t’aime Léondra Un autre jour dans un bureau, Léondra est assise en compagnie de Claris : Claris : -t’es sûre qu’il va arriver ? Léondra : -j’en suis sûre Claris : -ce type c’est qui pour toi au juste ? Léondra : -mon petit ami Claris : -ton petit-ami alors qu’il est au courant pour ton futur mariage ? Comment vous comptez vivre votre relation ? Il sera ton amant ? Pierre entre : -bonjour Léondra : -bonjour Pierre Pierre s’assoit. Un homme en veste avec un petit sac plein d'argent dans la main, entre, Léondra se lève et lui donne sa place. Elle regarde autour d’elle, il n’y a pas d’autres chaises, Claris lui prend la main et la fait asseoir sur ses genoux, Léondra et Pierre sont mal à l’aise, Léondra se lève de suite. Claris la fait s’asseoir de nouveau puis l’attrape très fort par la taille, Léondra essai de retirer ses mains mais elle n’y arrive pas pendant que l’homme feuillète des documents : Pierre : -je vais te chercher une chaise Léondra Pierre sort : Léondra s’adresse à Claris : -qu’est-ce que tu fais ? Claris : -un homme qui n’a aucune gêne à être avec toi alors que tu es promise à un autre, ne fera rien en te voyant assise sur mes genoux, détends-toi L’homme : -excusez-moi, j’ai encore de la paperasse Claris : -prenez tout votre temps, nous ne sommes pas pressés Léondra regarde Claris et Pierre revient avec une chaise : Pierre : -voilà la chaise Léondra Léondra : -merci Elle reste quand même assise, Pierre la regarde : Pierre : -Léondra assois-toi Léondra : -je suis bien ici Claris sourit. L'homme se lève : -j’ai terminé Léondra et Pierre se lèvent. L’homme donne le sac à Léondra qui l'ouvre, il y'a des billets d'argent à l'intérieur : L'homme : -prenez grand soin de tout bien compter, je vous laisse en privée L’homme s’en va, Léondra renverse tous les billets sur la table : Pierre : -en privé Léondra, attends que celui-ci sorte Léondra : -qui ça ? Claris ? C’est mon ami, il reste Pierre : -je pourrai te parler seul à seul Léondra ? Léondra sort du bureau, Pierre la rejoint : Pierre : -c’est qui cet homme ? Léondra : -mon ami, je te l’ai dit Pierre : -ton ami depuis quand ? C’est la première fois que je le vois Claris les rejoint : -la somme est complète, viens Léondra Claris retourne dans le bureau, Léondra le rejoint suivit de Pierre : Pierre : -tu vas faire quoi avec tout cet argent Léondra ? Léondra : -je vais Claris : -rien du tout Pierre : -je m’adresse à Léondra Léondra : -ne réagit pas comme ça Pierre, il veut juste m’aider Pierre : -et moi alors ? Je veux aussi t'aider, tu ne le vois pas ? Léondra : -je t’en suis reconnaissante, ne t’inquiète pas autant pour moi, j’ai retiré tout l’argent de mon père seulement pour l’énerver, je n’ai aucune mauvaise intention Pierre : -ton père sera fou quand il l’apprendra, il le sera contre toi mais aussi contre moi Léondra : -tu veux ta part ? Je peux séparer la somme en deux Claris : -hors de question, il n’aura rien du tout, pas un seul franc, on a besoin de toute la somme Pierre : -qu’est-ce que tu racontes encore toi ? Je ne t’ai pas parlé, tu ferais mieux de te taire Claris : -viens me faire taire Léondra : -du calme
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