VLes mois passèrent et l’hiver survint, obligeant Mme de Sourzy à demeurer au logis. Les forces l’abandonnaient de plus en plus. Elle souffrait en outre profondément de la situation qui lui était faite dans cette maison, des réflexions désagréables de lady Stanville, des critiques acerbes et toujours injustes dont était l’objet Lilian. Sa santé, avec une existence paisible te beaucoup de soins, aurait pu se maintenir plusieurs années encore. Mais elle la voyait s’altérer rapidement sous l’influence des pénibles froissements quotidiens, de l’angoisse que lui donnait le sort futur de Lilian, des privations dont elle souffrait dans cette demeure de multimillionnaires – car elle n’osait pas même demander du feu dans sa chambre ou un bol de lait quand son estomac délabré refusait toute autre no
