IVLe lundi suivant, Mme de Sourzy alla présenter Lilian à la directrice de la pension choisie à l’avance par lady Stanville. Pension modeste, qui n’avait rien de commun avec le cours aristocratique où se rendait Caroline Bairn. Lady Laurence avait donné toutes ses instructions, comme l’apprit miss Lebson à Mme de Sourzy. La pauvre mère retint quelques objections qu’elle s’apprêtait à émettre sur certains points, en comprenant une fois de plus qu’elle n’avait qu’à se soumettre à la servitude. Oui, la servitude... bien pire que celle des domestiques de Stanville-House qui, eux, au moins, avaient la liberté de chercher une autre situation quand celle-ci ne leur conviendrait plus. Lady Stanville lui avait dit, quand elle était venue la voir à Paris : « Je trouverai à vous occuper... » Elle t


