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Sala

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Ma sœur n'arrêtait pas de me parler prétendant me donner des conseils mais franchement je ne l'écoutais pas. Tout ce que je voulais c'était entrer dans ce bus et quitter la ville. C'est pas que j'aime pas Louga mais j'avais vraiment Envie de changer d'air, de voir d'autres zones. C'est pour mon bien , et ce ne sont pas mes mots Hein c'était ceux de ma sœur.

- j'espère que tout ira bien pour toi là-bas...me dit-elle le regard lointain.

- hey je ne vais qu'à Dakar moi je sors pas du pays à ce que je sache.

Depuis la mort de notre mère c'est-à-dire depuis 4 mois, ma sœur se comportait telle une mère pour moi. Bien qu'elle soit mariée elle venait tout le temps à la maison pour voir si j'allais bien, si je n'avais pas besoin de rien. C'était la parfaite grande sœur.

Et si je quittais Louga pour Dakar c'était grâce à elle. Elle disait que rester à la maison me faisait trop penser à maman que c'était mieux pour moi de m'éloigner.

Les apprentis avaient fini de mettre les bagages en haut alors ils nous ont dit de monté.

- appelle moi dès que tu sera arrivé.

- d'accord.

- tu as le numéro de tonton Omar ?

- oui et je l'appellerais quand je serai à Rufisque pour qu'il puisse m'attendre.

- voilà et surveille tes affaires.

- tu penses pas que ça suffit là ? Je ne suis pas une gamine je te signale.

- tu restera toujours ma petite sœur adorée. Ok vas-y au revoir.

Je lui ai répondu par un mouvement de tête et suis monté. Son mari m'avait retenu une bonne place à côté de la fenêtre. Je me suis assise Juste une minute puis une dame est venu s'assoir. Elle était tellement grosse qu'elle m'etouffait. J'avais envie de lui dire " hey tu m'etouffes là" mais comme je suis bien élevé, Motus!

Je n'ai pu respirer que quand elle est descendue à Thiès et là une autre est monté et a pris la place de la dame. Elle au moins pouvait contrôler son corps.

- bonjour tu vas bien ? Me demande-t-elle après s'être assis.

- oui.

- et tu me demandes pas si je vais bien.

- je suppose que tu vas bien.

- ha oui tu as raison je vais bien. Tu n'as pas l'air bavarde.

- je ne suis pas bavarde oui.

Elle se met à me regarder un moment puis s'est concentré sur son téléphone mais pas pour longtemps.

- tu vas à Dakar ? Demande-t-elle de nouveau

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Chapitre 1
Ma sœur n'arrêtait pas de me parler prétendant me donner des conseils mais franchement je ne l'écoutais pas. Tout ce que je voulais c'était entrer dans ce bus et quitter la ville. C'est pas que j'aime pas Louga mais j'avais vraiment Envie de changer d'air, de voir d'autres zones. C'est pour mon bien , et ce ne sont pas mes mots Hein c'était ceux de ma sœur. - j'espère que tout ira bien pour toi là-bas...me dit-elle le regard lointain. - hey je ne vais qu'à Dakar moi je sors pas du pays à ce que je sache. Depuis la mort de notre mère c'est-à-dire depuis 4 mois, ma sœur se comportait telle une mère pour moi. Bien qu'elle soit mariée elle venait tout le temps à la maison pour voir si j'allais bien, si je n'avais pas besoin de rien. C'était la parfaite grande sœur. Et si je quittais Louga pour Dakar c'était grâce à elle. Elle disait que rester à la maison me faisait trop penser à maman que c'était mieux pour moi de m'éloigner. Les apprentis avaient fini de mettre les bagages en haut alors ils nous ont dit de monté. - appelle moi dès que tu sera arrivé. - d'accord. - tu as le numéro de tonton Omar ? - oui et je l'appellerais quand je serai à Rufisque pour qu'il puisse m'attendre. - voilà et surveille tes affaires. - tu penses pas que ça suffit là ? Je ne suis pas une gamine je te signale. - tu restera toujours ma petite sœur adorée. Ok vas-y au revoir. Je lui ai répondu par un mouvement de tête et suis monté. Son mari m'avait retenu une bonne place à côté de la fenêtre. Je me suis assise Juste une minute puis une dame est venu s'assoir. Elle était tellement grosse qu'elle m'etouffait. J'avais envie de lui dire " hey tu m'etouffes là" mais comme je suis bien élevé, Motus! Je n'ai pu respirer que quand elle est descendue à Thiès et là une autre est monté et a pris la place de la dame. Elle au moins pouvait contrôler son corps. - bonjour tu vas bien ? Me demande-t-elle après s'être assis. - oui. - et tu me demandes pas si je vais bien. - je suppose que tu vas bien. - ha oui tu as raison je vais bien. Tu n'as pas l'air bavarde. - je ne suis pas bavarde oui. Elle se met à me regarder un moment puis s'est concentré sur son téléphone mais pas pour longtemps. - tu vas à Dakar ? Demande-t-elle de nouveau - oui. - dans quel quartier ? - je ne sais pas vraiment. C'est mon oncle qui va venir me chercher. - Ha donc tu n'habite pas à Dakar ? - je viens de Louga mais je compte étudier à Dakar cette année. - d'accord. C'est une bonne chose. Tu vas retrouver ton oncle ? Elle posait trop de questions et je ne pouvais pas être désagréable avec elle. - oui mon oncle et sa famille. - tu as l'air d'être une gentille fille, et tu es très polie. J'ai une fille de presque ton âge si tu veux on peut échanger nos numéros et comme ça je vais vous présenter et vous pourriez être amis qui sait. Si j'étais intéressée ? Non pas vraiment mais elle n'avait pas l'air de comprendre ça. J'ai donc pris sur moi et je lui ai donné mon numéro et elle a fait pareille. Après ça elle a continué de parler mais j'étais pas vraiment sûre de l'écouter et je ne me souvenais pas de lui répondre mais ça n'a pas l'empêcher de parler. L'apprenti qui avait reçu des instructions de ma sœur m'a montré là où je devais descendre et j'avais déjà appelé mon oncle et il m'a dit qu'il était en route. J'étais assise depuis 5 minutes quand j'ai entendu quelqu'un appeler mon prénom. Je me suis retourné et j'ai vu mon oncle. Je pensais qu'il n'allait pas me reconnaître car il n'était pas venu à Louga depuis des années. - c'est toi salla? - oui il parrait. - haha comment tu vas ? Et le voyage ça n'a pas été long? - non pas vraiment ça va. - ceux sont tes affaires ? Demanda-t-elle en pointant du doigt ma valise et mon sac. - oui. Il les a alors pris et m'a demandé de le suivre. Ce que j'ai fait jusqu'à une voiture où il s'est arrêté et mis les bagages à l'intérieur. Sur la route il demandait des nouvelles de toute la famille. Et m'a présenté ses condoléances. Je n'ai jamais compris pourquoi il n'est pas venu à Louga quand ma mère est morte. Pourtant Dakar n'était pas si loin que ça. La voiture s'est arrêté devant une maison comme j'en avais vu sur la route. Rien d'extraordinaire mais c'était quand-même Jolie. On était à peine sortie de la voiture qu'une femme a ouvert la porte de la maison et s'est dirigé vers nous. - alors c'est toi Salla ? Je pensais avoir affaire avec une petite fille mais tu as grandi. Ce mot gênant où on te disait que tu avais grandis et que tu ne savais pas quoi dire. J'ai préféré sourire et lui tendre la main, mais fallait qu'elle me tire vers elle et qu'elle me prenne dans ses bras. Mon oncle a pris les affaires et nous a devancé à l'intérieur puis on l'a suivi. La maison paraissait vide mais c'était juste l'instant d'une seconde, bientôt j'ai entendue la voix d'une fille crier maman et elle est vite apparue devant moi. Elle s'est mis à me regarder un moment, ce genre de regard où tu sais que la personne cherche de te minimiser mais je n'ai pas fait attention à elle. - viens saluer ta cousine nabou....lui dit son père. - ma cousine ? Répète cette nabou en me fixant de nouveau. - je ne t'avais pas dis que ta cousine allait venir aujourd'hui ? Demande son père. - je m'en souviens plus. Elle s'est alors approché de moi et m'a tendu le bout de sa main et j'ai fait pareil. Ce qui apparemment ne l'a pas plut. - Salla elle s'est ma fille, elle s'appelle nabou. Vous avez presque le même âge mais je crois qu'elle est ta grande sœur..... nous présente son père. - salut Nabou. - salut. Maman j'ai besoin de toi dans la cuisine viens vite. Elle est repartie avec sa mère et moi je me suis mise à ronger mes ongles jusqu'à ce que mon oncle me demande de le suivre. ON a pris les escaliers et on s'est arrêté au fond du couloir devant une chambre. - tu vas partager la chambre avec la Bonne. Elle n'est pas là pour le moment elle est en week-end. La chambre était simple avec deux petits lits et deux armoires à chaque côté d'un lit. Il y avait aussi une petite table et une chaise qui me servira sûrement pour mes devoirs. - ta tante va venir te voir dans quelques minutes en attendant installe toi. Quand il est sorti de la chambre, je me suis jeté sur le lit bruyamment. Le lit était vraiment confortablement, j'aurai voulu dormir sur le champ mais ma tante avait autre chose en tête. - je vois que tu es déjà installé. - oui - tu vas prendre ce lit, et tu peux mettre là tes habits. - d'accord merci. - le déjeuner sera bientôt prêt donc si tu as fini de te laver tu descend. - d'accord. Elle m'a montré la salle de bain avant de partir. Je me suis lavé et après suis descendue. Quelques minutes nabou est venu avec le plat. J'ai failli vomir une bouchée, c'était inmangeable le riz et personne ne pipait. Me lever n'allait pas être polie alors j'ai forcé mais après 6 bouchées j'ai pas pu faire mieux je me suis levé. - tu manges pas ? Me demande ma tante. - j'ai mangé d j'avais juste pas trop faim. Quelques secondes après mon oncle c'est levé après s'était sa femme. - pourquoi quand je cuisine personne ne mange ? Demande nabou irritée. - tu as vraiment posé cette question ? Demande son père d'un ton taquin. - je ne vais plus jamais cuisiner ici .... dit-elle en prenant le plat. - enfin.. dit son père mais elle l'avait pas entendu. J'arrivais pas à croire qu'une fille de son âge ne pouvait pas cuisiner. Plus tard ma tante a fait le thé. Elle avait l'air d'être une bonne femme, elle n'arrêtait pas de sourire à son mari et moi à chaque fois que nos regards se croisaient. Fatiguée, je suis allé dans la chambre pour dormir un peu. C'est à mon réveil que je me suis rappelé de ma sœur. Je l'ai tout de suite appelé. - c'est maintenant que tu appelles ? - je l'avais oublié je te jure. - oublier ta sœur ? Sérieux ? Mon oncle m'a appelé il y a deux ou trois heures. - ha d'accord. - tu appelle papa pour lui dire? Mon oncle l'a appelé mais tu devrais l'appeler. - je le ferai. - fais le maintenant. - ok comment le faire alors que je parle avec toi ? - raccroche. - ok. - vas-y. Je n'avais pas vraiment envie de parler avec mon père. Depuis le décès de ma mère, notre famille n'était plus ce qu'elle était. Ma tante voulait prendre la place de ma mère et la manière dont elle s'y prenait n'était pas la bonne. Elle ne m'aimait pas et ne le cachait pas. Elle me faisait faire toutes les corvées de la maison sous le regard de mon père qui ne pipait mot. Ma sœur m'a rappelé pour vérifier si j'avais appelé et j'ai fini par le faire. Il était froid comme à chaque fois mais j'avais l'habitude.

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