VIILe lendemain de son retour à Paris, Norbert se rendit chez son père dans la matinée. Maurice Defrennes l’accueillit par ces mots, jetés sur un ton narquois : – Je me demandais si tu comptais t’installer définitivement là-bas ? – Définitivement, non, mais je m’y plaisais beaucoup. J’ai fait la connaissance de cousins charmants... Les gros sourcils blonds se rapprochèrent : – Ah ! oui, le vieux cousin prêtre, et le notaire. Des types d’encroûtés pas ordinaires. Je m’étonne qu’ils t’aient plu ? Avec un rire railleur, il ajouta : – Il est vrai qu’ils ont dû multiplier les amabilités à ton endroit, dans l’espoir d’opérer ta conversion. Car ce sont de dangereux sectaires que tous ces Laurentie. En maîtrisant avec peine l’indignation qui montait en lui, Norbert répliqua : – Ne leur don


