VI

2666 Mots

VILe surlendemain de ce jour, Norbert reçut un télégramme de son père. M. Defrennes disait : « Vends ou ne vends pas, c’est ton affaire. La maison est à toi avec tout ce qu’elle contient. » Tout aussitôt, Norbert alla prévenir le notaire de la rue des Archers, afin qu’il prévînt son client de n’avoir plus à compter sur la maison. Il revint ensuite par un chemin qui longeait les restes des remparts, vieilles pierres fleuries de joubarbes et de ravenelles. La veille, il avait fait par ici une charmante promenade avec M. Bruno et Bénédicte. Au retour, ses cousins l’avaient retenu à dîner. Puis ils avaient causé tous quatre, comme de vieilles connaissances, assis devant la maison dans la belle nuit d’été que parfumaient les héliotropes et les roses. Norbert questionna d’abord ses parents sur

Lecture gratuite pour les nouveaux utilisateurs
Scanner pour télécharger l’application
Facebookexpand_more
  • author-avatar
    Écrivain
  • chap_listCatalogue
  • likeAJOUTER