XIQuelques jours plus tard, l’abbé Dolmaine, son congé terminé, reprenait avec sa mère le chemin de Paris. Norbert leur avait dit : – J’irai vous voir là-bas. – Tant que vous voudrez. Ce sera toujours une joie pour nous. Mme Dolmaine ajouta : – J’ai éprouvé tant de peine d’être éloignée de vous, mon filleul. Je ne pouvais rien pour vous, en dehors de mes prières. Pour la première fois, elle faisait allusion au lien spirituel existant entre Norbert et elle. Il riposta en souriant avec un peu de mélancolie : – Ces prières m’ont peut-être préservé de bien des dangers, ma cousine. Je vous en garderai toujours la plus grande reconnaissance. Et maintenant que nous ne sommes plus des inconnus, que vous voulez bien me donner un peu d’affection, je vous demande de les continuer afin que la v


