Partie 3

2579 Mots
Une semaine plus tard… ----Médoune Ibrahima Diop---- Parmi les contacts que mon nouveau client a partagé avec moi, se trouve le propriétaire de D&B. Je me retrouve à gérer les investissements du patron de ma petite-amie. Aujourd’hui je le rencontre pour un premier investissement assez délicat. Il a une somme conséquente à placer. Médoune : La somme dont vous disposez est vraiment conséquente. Je vous conseillerai de faire différents placements comme ça vous pourrez être assuré d’avoir au moins un retour intéressant. M. Ndao (PDG D&B) : Oui c’est normal. Cette somme me vient de la vente d’une partie des actions de D&B. Une bonne affaire je dois avouer. Mademoiselle Diaz y tenait tellement que j’ai fini par lui en céder une partie. Médoune : Mademoiselle Diaz ? Catherine Diaz ? M. Ndao : Oui elle-même. Mon DAF m’a assuré que…. Je n’entendais plus ce qu’il disait. Catherine était devenue une actionnaire de D&B. La même société où Safi est employée. J’espère qu’elle ne découvrira pas qui elle est parce que sinon les choses vont se compliquer. Deux heures plus tard je prenais finalement congés de M. Ndao et me libérais de ce rdv.  Je réfléchissais au meilleur moyen d’éviter que ma petite amie et ma meilleure amie se rencontrent en arrivant devant le restaurant où je devais retrouver Malick. Je vais lui en toucher un mot peut-être qu’il aura une idée à me soumettre. Malick est arrivé à peine 5min après moi. Je lui ai à peine laissé le temps de s’installer que je lui expliquais le problème. Médoune : Boy, ce que je redoutais va sûrement arriver. Kitty à des parts chez D&B. Le même D&B où Safi est employée depuis quelques mois. Si elle découvre qui elle est j’ai peur qu’elle refasse comme d’habitude. Malick : Je t’ai toujours dit que Kitty est amoureuse de toi mais tu ne veux pas m’écouter. Cette fille est obsédée par toi et si tu continues à être aussi doux et attentionné avec elle tu perdras toutes les femmes que tu aimeras. Médoune : Arrêtes avec cette histoire. Elle est juste surprotectrice envers moi. Elle pense que ces femmes me veulent du mal ou qu’elles ne sont pas assez bien pour moi. Et souvent qu’on le veuille ou non elle a raison. Elle a toujours apporté des preuves indéniables à ces dires. Mais cette fois-ci avec Safi je crois qu’elle ne fera rien. Malick : Sois tu es naïf, sois tu le fais exprès. Ça se voit comme le nez au milieu de la figure. Elle est complètement folle cette fille et elle fait une fixette sur toi. Médoune : Maintenant ça suffit avec cette histoire ! Je veux juste ton opinion sur cette histoire. Qu’est-ce je devrai faire selon toi ? Mon ton était plus sec que je ne l’avais voulu. Mais Malick n’y a pas fait attention et a continué. Malick : C’est toi qui vois mais à ta place j’éviterai par tous les moyens que cette pimbêche ne sache qui est Safi. Ou alors je les présenterais officiellement et j’expliquerai à Kitty que cette fois-ci elle n’a pas intérêt à s’en mêler. Mais bon la connaissant elle ne calculera même pas cette dernière partie. Voilà pourquoi je n’aimais pas discuter de Kitty avec lui. Il avait une dent contre elle et je n’ai jamais su pourquoi.  Médoune : Pourquoi tu la déteste autant ? Que je sache elle ne t’a jamais rien fait ! Malick a souri avant de me répondre. Malick : Elle non plus ne m’apprécie pas. Mais effectivement elle ne m’a jamais rien fait. J’avais le sentiment que Malick me mentait même les traits de son visage était tendus mais bon il ne veut rien dire je ne l’y forcerai pas. ----Catherine Kitty Diaz---- Kitty: Allô ! Médoune : La plus belle ? Comment vas-tu ? Kitty : Je vais bien et toi ? Médoune : Super ! Ecoutes pour Samedi… Kitty : Quoi ? Tu ne vas pas encore me planter ? Médoune : Non pas du tout. Je voudrai venir avec quelqu’un que j’aimerai te présenter. Kitty : Ta petite-amie je suppose ? Médoune : Oui exactement ! Kitty : Okay pas de souci. A samedi alors ! Je raccroche et sens la moutarde me monter au nez. p****n qui est cette g***e ? Plus que 2 jours et je le saurais. ----Samedi soir 19h30---- J’ai choisi ma tenue avant de passer sous la douche dans laquelle je traine une bonne demi-heure. Après avoir passé ma crème de corps j’enfile la robe que j’ai choisie. Une robe droite bleue qui arrive mi-cuisse à manches courtes. J’applique un léger make-up et remonte mes cheveux en chignon. J’enfile ensuite une paire de louboutin noire et comme bijoux, je choisi uniquement une bague sertie d’un diamant assez imposant et la paire de boucle d’oreilles qui va avec. Je vais lui montrer à cette petite prétentieuse que je ne suis pas à son niveau. Ding dong la sonnerie de la porte me tire de mes pensées et je vais ouvrir. Quand je l’ai vu la colère est montée de façon exponentielle chez moi. Elle avait un sourire plaqué sur les lèvres et était très bien habillée. Et le pire c’est qu’elle est très belle.  Médoune : Hey la plus belle comment vas-tu ? Kitty : Ton ton est exagérément enjoué. Tu as fumé quelque chose ? Il a ri jaune avant de me prendre dans ses bras. Médoune : Je te présente Safi ma petite-amie. Kitty : Bonsoir Safi sa petite-amie ! Safi : Bonsoir Catherine sa meilleure amie ! En plus elle ne se laisse pas faire. Grrrrrrrrrrrrrrrrr ! On était installés au salon après avoir diné. Diner pendant lequel j’ai bien pris le soin de parler de souvenirs communs pour qu’elle se sente bien exclue mais elle a quand même trouvé le moyen de s’en mêler et d’en rire parfois. Médoune : Au fait j’ai appris que tu avais investi chez D&B récemment. Kitty : Oui j’ai acheté 20% de leurs actions. Je voulais le faire depuis un bon moment. Médoune : C’est bien ! Tu auras des retours rapidement. Au fait en parlant de ça, Safi bosse là-bas depuis quelques mois. Elle y est Responsable des Ressources Humaines. Kitty : Hum ah oui ? C’est super ça ! Ce c*n me connait bien. Il sait que je me renseigne sur tous les employés de toutes les boîtes dans lesquelles j’investis. Et il savait que je découvrirai que c’est elle sa petite amie. Donc il prend les devants en venant me la présenter innocemment. 23h30. Ils sont enfin repartis. Je vais directement dans ma chambre après les avoir raccompagné pour me changer et m’allonger. Je ne sais pas pourquoi mais je sens qu’avec celle-là ce sera plus compliqué. Pffffff ! ----Safiétou Rachida Barry---- Médoune : Alors c’était bien non comme dîner. Tu ne trouves pas ? Safi : Tu es sérieux ? Cette fille a essayé de m’intimider toute la soirée. Médoune : Intimider ? Qu’est-ce que tu racontes ? Safi : Là c’est sur tu le fais exprès ! Elle a fait exprès de parler de sujet portant exclusivement sur des choses que VOUS avez partagé juste pour que je me sente exclue. Mais elle ne sait pas qu’elle est tombée sur un os. Tchiiiiiiiiiiiiip Après ça il n’a rien ajouté et s’est emmuré dans un silence complet. Une fois arrivé à son appart qu’il avait pris récemment, il s’est finalement décidé à me parler. Médoune : C’est mon amie cette fille donc stp ne gâches pas tout. Safi : Comment ça que je ne gâche pas tout ? C’est ton amie d’accord mais je suis ta petite-amie. Tu préfères cette fille à moi ou quoi ? Médoune : Non ce n’est pas cela mais ne la provoque pas c’est tout. Elle est assez instable. Safi : Que JE ne la provoque pas ? Rassures-moi tu te fous de moi ? C’est pour rire. Elle m’a clairement provoqué et manqué de respect devant toi mais tu n’as rien vu. M’as-tu déjà vu provoquer quelqu’un ? Mais que ce soit bien clair, je ne la laisserai pas foutre en l’air ce que je construis avec toi.  Médoune : Elle n’en fera rien. Je sais qu’elle a toujours était adorable avec mes ex et je suis sûr que ce sera pareil avec toi. Je suis sûr que s’il y a une m***e entre vous deux, ça viendra de toi. Je ne te savais pas jalouse. Safi : Attends tu es vraiment sérieux dans ton délire là. Médoune : Je la connais depuis plus longtemps que je ne te connais. Ne me force pas à choisir entre vous deux. Safi : Vas te faire foutre Médoune ! Je ne vais pas te forcer à choisir. Je le fais pour toi. Je rentre chez moi. Je n’ai plus rien à te dire.  J’ai pris mon sac et me suis dirigée vers la sortie ignorant royalement ses protestations. Cette p*****e à une place spéciale dans sa vie mais je sais que c’est moi qu’il aime même s’il ne l’a jamais dit. Je ne vais pas rompre avec lui pour si peu mais ce qui est sûr c’est qu’il a besoin d’une petite frayeur. Il m’a rattrapé dans les escaliers et m’a suivi jusqu’à la porte de l’immeuble me suppliant de l’écouter et de le laisser au moins me ramener chez moi. J’ai hélé le premier taxi que j’ai vu avant d’y pénétrer sans même prendre la peine de discuter le prix. Une fois installée je lui ai indiqué ma destination avant de mettre mon téléphone en mode avion. 20min plus tard le taxi me laissait devant chez moi où je trouvais Médoune garait. Il se tenait juste devant le portail pour être sûr que je ne passerai pas sans l’avoir écouter. C’est qu’il me connait très mal lui. Médoune : T’arrives enfin ! Tu étais où ? Je me suis inquiété. Je n’arrivais pas à te joindre non plus. Safi : Médoune, tu vas te décaler et me laisser entrer sans faire de vague. Je n’ai pas envie de t’écouter te justifier et lui trouver des excuses. Tu vas m’énerver et je pourrais dire des choses que je regretterais après. Donc restons-en là et fiches-moi la paix ! Médoune : Non on ne peut pas en rester là ! Babe pas après tous ces bons moments qu’on a eu toi et moi.  Safi : Si tu veux une chance de sauver notre couple pars d’ici tout de suite. Je refuse de te parler maintenant. J’ai besoin de temps. Médoune : Babe….. Safi : Non ! Va-t’en ! Il s’est décalé pour me laisser entrer. Je suis restée derrière la porte une bonne dizaine de minutes voire plus avant de l’entendre démarrer et s’éloigner. Il avait blessé mon orgueil, il m’avait tout simplement blessé en prenant partie pour elle. En pensant que je serais l’instigatrice des problèmes. ----Le lendemain---- J’ai passé une très mauvaise nuit, repensant sans cesse au discours de Médoune. « S’il y a des problèmes entre elle et moi j’en serais la source » Sérieusement, comment peut-il me dire ça ? Je suis quand même sa petite-amie. J’ai besoin de me changer les idées. J’appelle donc Sadiya et lui propose de venir passer la journée chez elle. Nous en profiterons pour parler des détails de son mariage. Après avoir raccroché avec elle, je vais prendre ma douche. A mon retour je constate que j’ai plusieurs notifications, des appels manqués et sms reçus pendant la nuit. J’avais laissé mon téléphone en mode avion et je ne l’ai changé que ce matin pour appeler Sadiya. Sans surprise j’ai 5 appels en absence de Médoune et une dizaine de sms du style « Pardonnes-moi ! » « On ne s’est pas compris. Si tu m’écoutes on s’entendra ! » etc. J’ai tout ignoré et ai entrepris de m’habiller. Après avoir passé ma crème pour le corps, j’enfile un jegging noir, un top fushia, une paire de sandales noires et un sac noir. J’entends mon téléphone sonner et c’est Médoune. J’hésite quelques secondes puis décide de décrocher. Safi : Allô ! Médoune : Bonjour bébé ! Tu as bien dormi ? Safi : Oui et toi ? Médoune : Aussi. Ecoutes, je tenais à m’excuser pour hier je n’au…. Safi : Arrêtes. Je suis pressée je dois sortir. Je te fais signe quand j’aurais un moment. Bye. Je raccroche sans l’écouter et enfouis mon téléphone dans mon sac. Je saisis mes clés de voiture et sors rapidement. J’ai profité des avantages de D&B pour m’acheter un véhicule histoire de ne plus dépendre des taxis. 20min plus tard je me gare devant chez Sadiya. Nous sommes installées dans sa chambre parlant de tout et de rien avant d’entamer la discussion sur son prochain mariage. La date a été fixée par leurs parents et il est prévu dans 3 mois. Sadiya : Franchement, maman abuse je voulais faire quelque chose de simple et elle demande 3mois. Je suis sûre qu’elle va faire un truc énorme. Safi : C’est normal tu es fille aînée. Il faut qu’elle le fête dignement. Tu verras tu te prendras bien vite au jeu de l’organisation. Entre choisir tes tenues, celles des demoiselles d’honneur, la salle, la décoration etc. Sadiya : Oui peut-être Mon téléphone sonne à nouveau. Je coupe la sonnerie avant de recommencer la discussion avec Sadiya. Sadiya : Depuis que tu es là c’est bien la 3ième fois que ton téléphone sonne. Pourquoi refuses-tu de décrocher ? Safi : Médoune a besoin que je lui donne une bonne leçon. Sadiya : Que s’est-il passé entre vous ? On est interrompues de nouveau mais cette fois-ci par son téléphone. Elle décroche. Sadiya : Allô ! …….. :………………… Sadiya : Je vais bien et toi ? …….. :………………… Sadiya : Oui ! …….. :………………… Sadiya : Okay ! Bye ! Elle a raccroché avant de me dire. Sadiya : Alors ? Il s’est passé quoi ? Je lui raconte alors notre dîner de la veille et la dispute qui s’en est suivie. Elle était outrée par la réaction de Médoune et m’a aussi reproché le fait de l’envoyer balader sans cesse. Après le déjeuner, nous sommes retournées nous installer dans sa chambre. Quelques minutes plus tard son téléphone sonnait de nouveau. Elle discuta rapidement avec la personne avant de raccrocher et de me demander de l’accompagner devant la porte pour récupérer quelque chose. Une fois devant la maison, je trouve Médoune adossait à sa voiture. Je fus tentée de faire demi-tour mais Sadiya me retint. Il vint vers nous, fit la bise à Sadiya et me lança un froid « Salut Safi ! ». Sadiya : Bon je vous laisse ! Je me retrouvais donc seule avec lui. Médoune : Tu veux bien m’accompagner ? Safi : Pour aller où ? Médoune : Il faut qu’on discute de ce qui s’est passé hier ! Safi : Je n’ai pas envie de t’écouter. Tu as été assez clair comme ça hier ! Je tourne alors les talons avec l’intention de retourner dans la maison quand il me dit. Médoune : Si tu franchis le pas de cette porte, je ne reviendrai plus vers toi. Ce sera vraiment fini entre nous. Son ton était sérieux et quand j’ai posé les yeux sur son visage, il était tout aussi sérieux. Je crois que j’y suis allée un peu fort là.
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