XIII La correspondance de MoussiaLes Rodennec apprirent ce soir-là l’aggravation de l’état d’Armelle. Et dès le lendemain matin, de très bonne heure, Even était à la maison Arzen, s’informant près de Jeanne-Marie avec une anxiété qu’il ne dissimulait pas. La vieille femme, dont la physionomie était toute bouleversée, lui apprit que sa jeune maîtresse n’allait ni mieux ni pire. Le docteur Dornoy ne disait rien encore, mais il paraissait inquiet. – Et voilà-t-il pas que Tug aussi a été malade cette nuit ! ajouta Jeanne-Marie. Lui qui n’a jamais rien ! – Tug ! C’est extraordinaire, en effet. Qu’a-t-il donc ? La servante prit un air moitié embarrassé, moitié mystérieux. – J’ai des idées là-dessus, monsieur, mais je ne peux pas les dire. Enfin, le pauvre petit va mieux ce matin, il dit mê


