Les chiens et moi

2448 Mots
Kaya: Huum... Alors que j'étais plongée dans mes rêves, un bruit sourd me tira de mon sommeil profond. J'ouvris péniblement les yeux essayant de m'habituer à la lumière du jour et en regardant autour de moi je compris très vite l'origine de ce bruit. Greg: Allez la grosse, il est 7h30 on se réveille! Greg était dans ma chambre et venait de jeter une valise sur le sol. Kaya: C'est quoi cette... Valise? Greg: C'est TA valise. Vu que t'es pas très futé, tu as oublié de la faire, alors je m'en suis chargé pour qu'on évite de perdre du temps bêtement. Kaya: Mais... Pourquoi une valise? Il plaqua sa main sur son visage et lâcha un soupir. Greg: Je crois que ta mère a bu pendant qu'elle était enceinte de toi pour que tu sois aussi débile. Je te rappelle qu'aujourd'hui on se barre en Italie! Mon coeur fit un bon en se rappelant ce voyage. Je ne savais pas comment j'avais pu oublier, je commencais serieusement à me faire peur. Greg: Bon, je te laisse te préparer. Quand il sortit de la chambre, je me suis précipitée dans la salle de bain et pris ma douche. Mon coeur battait à cent à l'heure et le stress m'envahit en une fraction de seconde. Je commençais à me demander si j'avais fait le bon choix d'accepter peut-être allais-je le regretter... Avec Greg tout était possible, ce gars avait cette faculté incroyable de pouvoir te faire passer du rire au larme en un claquement de doigt et c'était assez inquiétant je dois dire. En sortant de la douche, je pris un temps avant de commencer à me préparer me fixant pendant quelque longues secondes dans le miroir. Mon nez était recouvert de quelques taches de rousseurs et mes cheveux m'arrivait maintenant à la poitrine. C'est dernier temps, je me sentais mieux, dans ma tête et dans ma peau... Était-ce grâce à lui. J'ai secoué la tête afin de revenir à la réalité et me suis préparé minutieusement. Après m'être maquillé, coiffée et habillée j'ai jeté un dernier coup d'œil à mon reflet avant d'attraper ma valise et de descendre. Greg était sur le balcon de la cuisine, un café à la main et une cigarette dans l'autre. Je pris moi aussi une tasse et le rejoins avec une petite pointe d'anxiété. Kaya: Tu me passes une cigarette. Il m'en tendi une tout en gardant son regard rivé vers l'horizon. Cet air sereins qu'il laissait paraître cachait sûrement une inquiétude du fait de notre voyage. J'apprehendais également ces vacances mais j'essayais de ne pas laisser ce sentiment m'envahir préférant me focaliser sur les éléments positives. J'ai pris une gorgée de mon café et une bouffée de ma cigarette avant de fermer les yeux et de laisser la chaude brise de l'été me caresser le visage. Kaya: Et pour ma mère? Il continua à fumer et me répondit sans même me regarder. Greg: Quoi ta mère? Kaya: Tu lui as dit que je partais en Italie avec toi? Greg: Mmm... Kaya: Et elle n'a rien dit? Greg: Elle m'a juste dit de faire attention, c'est tout. Je pris une autre gorgée de mon café avant de reprendre. Kaya: Tu lui as dit qu'on partait que tous les deux? Greg: Mais non idiote! Je lui ai dit qu'on partait avec des potes. Tu t'imagine bien que si je lui aurais dit qu'on irai juste tous les deux, elle m'aurait jamais laissé t'emmener. Kaya: Il fait croire que je t'avais sous-estimé... Il leva son majeur et le pointa vers moi avec classe. Kaya: Et le vol, il est à quelle heure? Greg: 9h00, d'ailleurs faudrait qu'on se bouge. Je finis ma cigarette et mon café avant de prendre ma valise et de le suivre. En sortant de la maison, je fus surprise de voir qu'une Mercedes avec chauffeur se trouvait devant l'entrée. Je me doutais qu'elle nous était destinée mais je ne comprenais pas vraiment l'intérêt. Greg: Arrête de me regarder comme ça, Kaya! Kaya: Pourquoi y'a un chauffeur? Greg: Bah pour nous conduire crétine. Kaya: Et tu peux pas conduire tout seul? Greg: Ta gueule et monte! Je m'excutais sans trop cherché à comprendre. C'est clair qu'il avait essayé de mettre les petits plats dans les grand sûrement pour m'impressionner ce que je trouvait extrêmement touchant mais avec Greg je préférais rester sur mes gardes. - Cela faisait maintenant plus de dix minutes que nous étions sur la route et je ne savais pas pourquoi mais j'avais la drôle d'impression que ce n'était pas le bon chemin qui menait à l'aéroport Kaya: Greg? Greg: Oui... Kaya: T'es sur que c'est la bonne route? Il retira ses lunettes de soleil et me jeta un regard blasé. Greg: Oui, oui. Ce que j'avais bien compris depuis que je connaissais Greg, c'est qu'il ne fallait jamais se fier à lui et encore moins lui faire confiance. Je savais pertinemment que depuis le début il avait quelque chose en tête et ce quelque chose ne devait surement être rien de bon. Kaya: Greg... Greg: Ta gueule Kaya! Kaya: Merci pour ta politesse et ta délicatesse, c'est vraiment trop pour moi, j'en suis flattée... - Après une bonne quarantaine de minutes, nous étions arrivés à ce qui n'était pas un aéroport. Comme je le craignais, Greg avait prévu son programme et il contait bien le mettre en oeuvre... Le chauffeur, qui n'était pas très bavard, sortit les bagages du coffre et repartit aussitôt avec la voiture, nous laissant seul, Greg et moi. Greg: Suis-moi! Evidemment, je n'avais pas d'autre choix que de le suivre, alors c'est ce que j'ai fait. Nous nous trouvions dans une sorte de gigantesque hangar, assez glauque je dois dire. Plus nous avancions, plus je commençais à me questionner sur notre présence ici et c'est alors que je m'appretais à harceler Greg de questions que je vis au loins une rangée de jets garés les un à côtés des autres. Kaya: Ça veut dire quoi ça? Greg avait un sourire jusqu'aux oreilles. On aurait dit un gosse de cinq ans dans un magasin de jouets, je ne savais vraiment pas pourquoi j'avais décidé de le suivre dans ses conneries. Greg: N'est-ce pas merveilleux?! Kaya: T'es complètement taré... Greg: Choisis. Kaya: Hein? Greg: C'est pas compliqué. Tu choisis celui dans lequel tu veux voyager. J'étais ahuri par ce qui se passait, mais je fis ce qu'il me dit et choisis après mûr réflexion un jet privé BBJ 3. Greg: John, on prend celui là. À peine avais-je choisis que je me suis retrouvée assise à l'intérieur de cet incroyable engin. Ce n'était pas la première fois que je montais dans un jet mais celui là était juste immense. Son intérieur était en bois et les sièges étaient recouvert d'un cuir beige sûrement aussi chers que le jet lui-même, des télés étaient accrochées sur chaque mur et un énorme bar ainsi qu'une salle de réunion se trouvaient à l'arrière de l'avion. Greg et moi nous sommes assis sur des sièges face à face côté fenêtre. John le pilote nous informa qu'il était près à décoller et c'est ainsi qu'on s'envola pour l'Italie. J'étais agréablement surprise par la manière dont Greg avait préparé les choses, il avait vu grand et avait réussi me me cerné. Après quelques minutes de vole, une hôtesse nous servit une coupe de champagne afin de détendre l'atmosphère. Greg: Tu es magnifique... Kaya: Arrête de me complimenter, c'est trop bizarre. Greg: Tu préfères peut être que je te dise que j'ai envie de te "b****r dans les toilettes du jet" ?! J'ai failli m'étouffer avec le champagne tant je ne m'attendais pas à ça. Kaya: Non, non c'est bon, continu de me complimenter. Greg: Plus sérieusement, je suis content que tu ai accepté de venir. Je pensais vraiment pas que tu accepterais surtout après ce que tu as traversé... Kaya: Pour être franche, j'ai longuement hésité avant d'accepter. C'est vrai que ces derniers temps j'ai été assez mal, j'avais besoins de digérer tout ce que j'avais appris mais maintenant je vais mieux, j'essaye d'accepter toutes ces vérités malgré leurs douleurs. Mais je t'avouerais que je ne regrette pas d'avoir accepter de t'accompagner en Italie surtout vu comment ça commence. Je suis vraiment surprise que tu ais loué un jet juste pour nous deux. Il laissa échapper un petit rire. Greg: J'ai pas loué ce jet. Ils sont tous à moi. Tous ceux que tu as vu dans le hangar m'appartiennent. Kaya: Tu te fous de ma geule?! Y'avait au moins une dizaine de jets. C'est énorme, mon père s'en ai acheté un il y a trois ans et ça lui à coûté plus de 30 millions. Où t'as trouvé l'argent pour... Oh! J'avais oublié que t'es un "mafieu". Greg: Arrête de faire des guillemets avec tes doigts quand tu dis mafieu. Je ne veux pas que mon boulot te gêne, mais je ne peux pas le renier. Je suis à la tête de la plus grosse mafia du continent, mon père vient de me donner les rênes et je ne dois pas le décevoir. Mais je ne veux pas non plus te décevoir. Je sais que c'est dur pour toi de comprendre et de voir ça d'un bon oeil. Je veux ton bonheur Kaya, mais je veux avant tout te protéger. Je veux que tu sois loin de tous les problèmes que peuvent causer mon travail. Plus jamais je ne laisserais se reproduire ce qui s'est passé cette année. Tu comprends? Il me regardait avec tellement de douceur et de sympathie. Ses paroles étaient si profondes et rassurantes. C'était tellement étrange de le voir dans cet état mais il n'avait pas tort. Cette année a été un véritable enfer pour moi et cela était en parti à cause du boulot de Marc, maintenant que Greg a repris les commande de cette affaire il n'est pas impossible que ce cauchemar recommence. Ce monde dans lequel nous sommes plongé est un monde dangereux et sans pitié où aucune vie n'est épargné. J'ai confiance en Greg mais je ne peux pas m'empêcher de ressasser le passé et de m'inquiéter sur notre futur... Kaya: Bien sûr que je comprends et jamais je ne t'obligerai à abandonner ce que tu fais. La seule chose que je veux Greg, c'est qu'on soit en sécurité, toi, moi et toute notre famille. Je ne veux plus qu'on soit en danger comme on l'a été. Promet le moi... Une larme roula sur ma joue. Greg s'approcha de moi et caressa mon visage noyé sous les larmes avant de m'embrasser. Greg: Je te le promet. - On atterri à l'aéroport Venise-Marco Polo après deux heures de vol. Le soleil tapait et il y avait une chaleur des plus agréables. Greg: Allez viens princesse, notre chauffeur nous attends. Greg me prit la main et m'emmena en dehors de l'aéroport où se trouvait cette fois-ci une gigantesque limousine noir. Je n'en croyais pas mes yeux, j'avais l'impression d'être une vraie princesse, qui aurait cru que Greg était un être si attentionné. Nous nous sommes installés à l'intérieur de la limousine qui était plongée dans une ambiance reposante avec une lumière tamisée et plusieurs coupes de champagne ainsi que quelques petits fours à l'odeur divine. Greg: Alors je me débrouille bien? Kaya: C'est un sans faute pour l'instant. Je suis au paradis. Greg: Attend ce soir princesse, je t'emmenerais au septième ciel. Kaya: J'attend de voir. C'est à ce moment que je me suis rappelé de ce que m'avait dit Emily la dernière fois: "Pas de sexe pendant ce voyage" mais je commençais sérieusement à croire que cela allait être impossible. Kaya: On va où? Greg: À l'hôtel Danieli. On va déposer nos affaires ensuite j'ai prévu quelques activités. Kaya: T'es serieux l'hôtel Danieli?! J'y crois pas! Même mon père n'a pas les moyens d'y passer une nuit. Oh je t'adore Greg! Je me suis jetée à son cou afin de le remercier. Greg: Moi aussi je m'adore. Quand nous sommes arrivés, je me suis précipitée à l'intérieur de l'hôtel. J'étais complètement ébahi par la beauté du hall. Il était recouvert de moulures et de dorures en forme de fleurs. La décoration était absolument divine et donnait l'impression de nous projeter au XVIII ème siecle. Les clients de l'hôtel s'accordaient d'ailleurs parfaitement à celui-ci, ils étaient tous tellement beaux et élégants à souhait. Greg: Je vais aller chercher la clé de notre suite. Tu peux faire un tour en attendant. Kaya: D'accord. Je ne savais pas trop par où commencer alors j'ai simplement marché dans ce long hall, regardant les gens avec curiosité. C'était incroyable la mixité qu'il y dans cet hôtel. Je pouvais voir un qatari assis sur l'un des canapé avec une jeune femme voilée incroyablement belle. De l'autre côté une femme en tailleur Chanel paraissant assez hautaine parlait avec un homme vêtu d'un polo Lacost et d'un gilet rose accroché autour de son cou... Le bourge coincé du c*l par excellence. Ensuite, près des fenêtres se trouvait une b***e de jeunes femmes en maillot de bain et paréo, elles devaient sûrement se rendre à la piscine de l'hôtel. Elles étaient toutes complètement refaites, leur maillot couvrait à peine leur poitrine siliconée et ne parlons pas de l'état de leur bouche, j'étais prête à parier que si elles ouvraient leur bouche à la piscine il y aurait de forte chance qu'elles aspirent toute l'eau. Alors que je me dirigeais vers le couloir près des escaliers, je vis un chien allongé calmement qui était aussi mignon qu'une peluche. J'avais une certaine aversion pour les chiens mais celui là était vraiment adorable, d'ailleurs je n'avais pas pu m'enpêcher de me mettre à quatre pattes pour jouer avec lui, ce qui pouvait paraître assez osé mais étant donné que personne ne se trouvait dans les environs je ne me suis pas gêné. ??: C'est un beau chien, n'est-ce pas? J'ai fait un bon en entendant cette voix. Je pensais être seule depuis le début mais il s'avérait que ce chien appartenait à cet homme assit sur le fauteuil. Cette partie de l'hôtel était très mal éclairée voilà pourquoi je ne l'avais pas vu avant. Kaya: Oui... c'est un très beau chien. ??: Tu sais que tu peux venir le caresser quand tu veux, jeune fille. Kaya: Avec plaisir. Sa voix était grave et envoûtante, il portait un costume noir et blanc avec un noeud papillon et une rose dans la poche supérieur de son élégant costume. C'était un homme d'une soixantaine d'année avec des cheveux noirs plaqués en arrière et une moustache noir digne des films en noir et blanc. Cet homme qui était si élégant me disait quelque chose et en le regardant plus attentivement je le reconnu. Greg: Kaya! T'es où? Viens on monte. Je me suis relevée rapidement en entendant la voix de Greg. Kaya: Désolé je dois y aller. ??: À bientôt mademoiselle.
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