Jealousy Games

1015 Mots
BONNE LECTURE ❀ __________________________________________________________________________________ 🌮 SUMMER BURN "Nothing tastes more bitter than jealousy." LÉNA AprĂšs la session de surf, tout le monde Ă©tait revenu cramer au soleil et Ă©puisĂ©. Mick avait dĂ©crĂ©tĂ© qu'on ferait un barbecue chez eux, et Ă©videmment j'avais dĂ» suivre le mouvement, trop paumĂ©e pour dire non. Nathan Ă©tait lĂ , comme un fantĂŽme que je ne pouvais pas chasser. Il ne me regardait pas. Enfin... il essayait. Parce que j'avais parfaitement captĂ© ses yeux sombres me scanner Ă  la moindre occasion. Il me parlait Ă  peine. Juste pour me demander le ketchup ou me bousculer exprĂšs en passant. Son ton Ă©tait tranchant, agressif, comme s'il voulait me briser en morceaux. Maya et ChloĂ© se chamaillaient, Nolan et Mick blaguaient en prĂ©parant la viande, et tout autour la musique donnait l'illusion d'un Ă©tĂ© lĂ©ger. Mais entre Nathan et moi, c'Ă©tait la guerre froide. J'essayais de danser, de rire, de faire semblant, mais impossible. Surtout quand une brune canon, moulĂ©e dans une robe si minuscule qu'on voyait quasiment son string, dĂ©barqua et fonça droit sur Nathan. Elle avait un sourire carnassier et un parfum qui m'Ă©cƓura. - Nathan... tu m'as manquĂ©. Il la regarda, laissa un rictus Ă©tirer ses lĂšvres, et l'attrapa par la taille. Mon estomac se retourna. - Carmin, souffla-t-il, comme s'il la savourait. Elle posa sa main sur son torse, s'accrocha Ă  lui comme une sangsue. - Viens avec moi, j'ai des choses Ă  te dire. Il hocha la tĂȘte et partit avec elle sans me calculer, sans une seconde d'hĂ©sitation. J'ai cru que j'allais vomir. ChloĂ© tenta de me retenir : - Lena, s'il te plaĂźt reste... - Non. J'ai mal Ă  la tĂȘte, mentis-je. - Tu mens, me fusilla Maya. - Ouais, et alors ?! Elles n'insistĂšrent pas. Je claquai la porte, la rage au ventre. 🌊🌊🌊🌊 Trois jours sont passĂ©s et je n'avais quasiment pas bougĂ© de mon lit. J'avais binge-watchĂ© des sĂ©ries pour oublier. Mais impossible d'effacer son image, ses bras autour d'elle, son sourire, ses yeux quand il me transperçait. Le matin, Maya et ChloĂ© dĂ©cidĂšrent de me secouer : - Tu pourris ! cria ChloĂ© en me balançant un coussin en pleine tĂȘte. - Allez, on bouge ton c*l, m'appuya Maya. Je rĂąlai : - Pourquoi ?! - Parce qu'on t'a dĂ©gottĂ© un mec. - Vous ĂȘtes sĂ©rieuses ?! - Il est canon, adorable, et tu vas le voir aujourd'hui, point barre, rĂ©pliqua Maya d'un ton de gĂ©nĂ©rale. Elles me maquillĂšrent, me coiffĂšrent, me foutirent une robe d'Ă©tĂ© si courte que j'avais peur qu'on voie ma culotte. Quand le type dĂ©barqua, j'avoue avoir Ă©tĂ© soulagĂ©e. LĂ©o. Grand, bronzĂ©, souriant, la voix douce comme une caresse. - Salut, Lena. Ravie de te rencontrer. Son sourire me fit du bien. Il proposa d'aller au marchĂ©, goĂ»ter des sorbets. J'acceptai. J'avais besoin d'air. 🌊🌊🌊🌊 L'air sentait la mangue et la noix de coco. Les stands dĂ©bordaient de couleurs, de bruits, de rires. Je me sentais presque vivante. LĂ©o me fit rire. Il me taquinait gentiment, me racontait des anecdotes marrantes, et Ă  un moment il essuya une trace de glace sur ma lĂšvre, ce qui me fit frissonner. - J'adore ton sourire, Lena, souffla-t-il. Je sentis mes joues chauffer. - Merci... Puis je ressentis un frisson, comme un courant Ă©lectrique dans mon dos. Mon instinct me cria danger. Je me retournai. Nathan. Putain de Nathan. Il Ă©tait plantĂ© lĂ , les bras croisĂ©s, lunettes de soleil vissĂ©es sur le nez, la mĂąchoire tendue, le regard assassin. Il nous fixait comme un prĂ©dateur prĂȘt Ă  sauter Ă  la gorge. LĂ©o essaya de rester poli : - Salut, mec ! Nathan ne bougea pas, le regard glacĂ©. - Mec ? rĂ©pĂ©ta-t-il d'une voix si basse que j'en eus des frissons. - Ouais... je m'appelle LĂ©o. Nathan l'ignora. Il me foudroya : - Toi... Sa voix me glaça. - Quoi ?! m'Ă©nervai-je. - Tu te tapes ce type ? Je clignai des yeux, choquĂ©e. - Je fais ce que je veux ! Il avança d'un pas, son torse se gonflant comme s'il allait me bouffer vivante. - Non, Lena. Pas avec lui. - Et pourquoi ?! - Parce que ! hurla-t-il, furieux, les veines du cou tendues. - Parce que quoi ?! - Parce que ça me dĂ©goĂ»te ! J'eus un haut-le-cƓur, la gorge serrĂ©e. - Mais tu couches bien avec la premiĂšre pouffe venue ?! crachai-je. Il se figea, comme frappĂ©. - Tu sais rien de moi. - Oh que si, tu me montres trĂšs bien ce que t'es ! Il passa une main dans ses cheveux, Ă©nervĂ©, le regard noir. - LĂ©o, vas-y, ordonna-t-il sĂšchement. LĂ©o me regarda, paumĂ© : - Ça va ? - Oui, reste ! Nathan rĂ©pĂ©ta, plus dur encore : - Je t'ai dit de dĂ©gager. LĂ©o dĂ©glutit, nerveux. - Mec, relax, je fais que lui parler... Nathan fit un pas de plus, et j'eus vraiment peur qu'il le frappe. - Tire-toi ! Maintenant. La voix de Nathan Ă©tait comme un coup de tonnerre. LĂ©o recula, puis se barra sans demander son reste. Je fus prise d'une rage folle. - T'es malade ?! Il se pencha, tout proche, ses lĂšvres Ă  un souffle des miennes : - Tu n'es pas faite pour lui. - Et selon toi qu'elle genre de personne me faut il ?! Il serra la mĂąchoire si fort que je crus entendre ses dents grincer. - Ne le revois plus jamais. Dit il en ignorant mes mots prĂ©cĂ©dents. - Et sinon quoi ?! - Sinon je te jure que je te ferai regretter de m'avoir cherchĂ©. Son regard me cloua. Je tremblais, la colĂšre me brĂ»lait la gorge, mais en mĂȘme temps... une chaleur Ă©trange me vrillait le ventre. C'Ă©tait ça, la folie ? Nathan recula d'un pas, son torse vibrant, encore prĂȘt Ă  exploser. Puis il se dĂ©tourna, me laissant au milieu des stands, furieuse, humiliĂ©e, mais incapable de bouger. Je restai lĂ , la tĂȘte qui tournait, la respiration en vrac, mon cƓur cognant contre mes cĂŽtes comme un p****n de tambour. À PLUS POUR LE PROCHAIN CHAPITRE, LES AMIS. BISOUS 😚.
Lecture gratuite pour les nouveaux utilisateurs
Scanner pour tĂ©lĂ©charger l’application
Facebookexpand_more
  • author-avatar
    Écrivain
  • chap_listCatalogue
  • likeAJOUTER