Je réfléchissais à comment faire quand les garçons viennent me dire que les filles étaient là. Je suis décidée à éloigner mes fils de ces filles, pour le bien de ma famille
C- faites-les venir ici
Quand je vois la manière dont mes fils regardaient ces filles, je me suis rappelée de leur père et moi quand on était ados et quand on se promettait que rien ni personne ne pourrait nous séparer, et en même temps, je me demande pourquoi on ne pouvait pas laisser ces filles en paix avec nos fils. Les relations amoureuses ne vont pas empêcher mes fils de continuer leurs études et avoir de bonnes notes. Si lui et moi avons réussis, je ne vois pas pourquoi les garçons ne réussiraient pas avec notre aide et nos conseils
C- prenez sièges mesdemoiselles. Les garçons, je ne veux pas vous voir dans les parages, et prévenez-moi quand votre père sera dans les environs
Ils regardent les filles chacun du côté de sa copine, avant de monter dans leurs chambres. Je sais que les filles ne sentent pas à leur aise, ce qui est normale, mais il faut bien que je mette les choses au clair avec ces filles et mes fils. Je ne peux pas permettre que mes enfants voyagent et vivent dans les conditions imposées par leur père, ce serait pénible pour eux et pour moi aussi. D’un côté, je sens que tout rentrera dans l’ordre avec un peu de tactile, et ça me rassure ; mais de l’autre côté, je me sens si mal pour mes enfants parce qu’ils aiment tellement ces filles, et cela se voit dans leurs yeux et regard. Que puis-je faire pour ne pas perdre mes enfants comme le dit leur père, sans, en même temps, causer de peine de cœur aux enfants qui vivent sûrement leur premier amour. Suis-je une bonne épouse et une bonne mère ? C’est la première fois que je me pose vraiment cette question, et là, je ne trouve aucune réponse qui pourrait me convaincre.
C- si je comprends bien les choses, Naomi sort avec LJ et Lilly sort avec Carin
Nao- oui madame
C- allons droit au but. Savez-vous que j’aime mes enfants plus que tout au monde ?
Nao- oui, ils nous parlent beaucoup de vous
Lil- ils disent que vous êtes tout pour eux
C- de même qu’ils sont tout pour moi. Leur père ne veut pas de votre relation et je me dois de mettre de l’ordre dans ma maison, dans ma famille. A cause de vous et de votre relation, il compte les traiter comme s’ils étaient des prisonniers dans un pays où j’ignore tout, sans oublier le fait qu’il me tient pour unique responsable de votre relation avec mes fils. Je ne veux pas que mes enfants voyagent et vivent dans ces conditions, et je suis sure que vous aussi voulez ce qu’il y a de mieux pour eux. Mes fils n’ont pas pu mettre un terme à votre relation, alors c’est à vous de le faire, et je veux que vous le fassiez dès aujourd’hui ou je vais devoir le faire moi-même. Peu importe la méthode que vous voulez utiliser pour votre séparation, faites le bien et faites le dès que possible
A peine je finis d’en parler que les filles fondent en larmes. Sur le coup, j’ai vraiment eu pitié d’elles, de mes fils, mais il faut que je sois forte. Le pire dans cet instant est que ‘’monsieur mon mari’’ descendait au même moment avec les enfants à ses pas. Ah non, ce n’était pas le pire. Le pire est qu’il venait d’entendre tout ce que je venais de dire aux filles. Mon cœur a fait un boom quand je l’ai vu. Les enfants ne pouvaient pas m’avertir, ils allaient recevoir leur dose journalière. Rire. Le pire est que je le trouve encore plus sexy, plus excitant, plus beau, et en plus, j’ai honte d’avouer que j’ai eu envie de lui en même temps alors que mes enfants souffrent. Pfff, quel genre de mère suis-je à penser au sexe pendant que mes enfants souffrent de la froideur de leur père ?
L- alors, comme ça ce sont ces filles qui veulent monter mes enfants et ma femme contre moi dans ma propre maison. Que faites-vous ici ?
Lil- excusez-nous monsieur, mais ce sont les garçons qui nous ont dit que leur mère voudraient nous parler
L- que cela soit la dernière fois que je vous vois entrer dans cette maison. Vous allez alors me faire le plaisir de sortir d’ici et laisser mes fils tranquille ou alors je me verrai dans l’obligation d’informer vos parents avant d’entreprendre quelque chose que vous pourriez regretter tous les 5, Ceni y compris. Est-ce que ce que je dis est assez clair pour vous tous ?
Car- ce n’est pas la peine d’entreprendre quoi que ce soit papa. Cette fois-ci, tu peux compter sur nous pour y mettre un terme et faire exactement ce que tu attends de nous avec ces filles
Les garçons sortent leurs cartes sims et les cassent devant les filles et devant nous. Ils se regardent tous les 4 sans prononcer un seul mot avant que chacun d’eux ne prennent la direction de sa chambre, et les filles la direction de leur maison sans doute. Je fais de même et vais m’enfermer dans ma chambre en laissant Ledba seul dans son salon. Je me sens vraiment mal pour mes pauvres enfants, ils souffrent énormément. Ledba monte dans la chambre et me voit regarder dans le vide
L- je fais tout ça pour leur bien, et tu le sais
Je fais celle qui ne l’écoute pas, et je vais me coucher sur le lit lui tournant dos. Le soir, les deux ont refusé de manger, et c’est partir pour passer des jours sans rien avaler. J’ai supplié mon mari de revoir la condition de voyage des enfants, mais rien à faire, il maintient sa décision. Alors, une fois à table, je le supplie encore et encore. Je le supplie tellement qu’il finit par céder pour laisser les enfants voyager comme ce qui avait été convenu avant le début de cette histoire
L- demandez aux garçons de descendre immédiatement
C- tu veux encore être dur avec eux ? Tu ne les as pas assez traumatisés comme ça ? Arrête maintenant stp
Car- tu voulais nous voir papa ? Qu’est-ce qu’on a encore fait cette fois ?
L- pourquoi vous ne mangez pas ? Pourquoi ?
Car- j’avais entendu le premier ‘’pourquoi’’, ce n’était pas la peine de répéter
LJ- tu fais ce que tu veux, et on fait ce qu’on veut
Je ne sais pas si vous l’avez remarqué, mais les enfants sont devenus si impolis. J’espère que je ne vais pas être tenue pour seule responsable de ça encore une fois
C- c’est quoi cette manière de parler à ton père LJ ?
LJ- je suis fatigué, j’ai la tête qui tourne. Est-ce que je peux aller me coucher ?
L- oui
LJ- ce n’est pas trop tôt, merci
C- mon bb, dis-moi ce que tu as, tu n’as pas l’air en forme
LJ- arrête de m’appeler mon bb, je ne suis pas un bb et je veux que vous me laissiez tranquille. Ce n’est pas compliqué ce que je vous demande pourtant, je veux rester seul
L- je t’interdis de nous parler de cette manière
LJ- ou sinon quoi ? Tu vas encore me frapper ou tu vas encore me séparer de quelque chose à laquelle je tiens énormément ? Peu importe ce que tu feras maintenant, ça ne me fera ni chaud ni froid. Salut
Il finit de crier et va dans sa chambre. J’étais restée bouche bée, je n’avais jamais entendu un seul de mes enfants nous parler de cette manière. Ledba et moi tournons maintenant notre regard vers Carin, espérant qu’il ne soit pas si grossier lui aussi
Car- qu’est-ce que vous me voulez encore ? Si vous avez fini de parler, je vais pouvoir monter dans ma chambre
C- toi aussi ? Mais qu’est-ce que vous avez ?
Car- pourquoi vous m’avez appelé ?
C- parce qu’il faut que vous mangiez ton frère et toi, c’est vraiment important
Car- on mangera quand on en aura besoin ou envie. Ne faites pas comme si vous vous souciez de ce qu’on ressent tous les deux au fond de nous
C- chéri…………
Car- maman arrête stp, je n’ai pas besoin d’un serment aujourd’hui, ni mon corps, ni mon âme ne le supporterait
Il se lève et va dans sa chambre. Et c’est toujours comme ça avec eux depuis ce jour. Impossible de discuter avec eux, ils se mettent automatiquement sur la défensive comme si on était des étrangers pour eux. Deux semaines plus tard, on nous informe que LJ n’était pas rentré de l’école et qu’il n’y était pas non plus. Ma première idée serait qu’il a certainement fugué avec cette fille, mais je me suis dit que j’allais attendre quelques heures pour voir. 2 heures plus tard, on nous apprend que sa copine était à l’hôpital, donc il y est certainement. Son père et moi, nous nous rendons à l’hôpital pour voir ce qui se passait. C’est là que je vois la scène qui me faisait perdre la tête. Mon garçon, mon bb, était étendu sur ce lit d’hôpital avec cette fille dans le même état à côté de lui sur un autre lit. Pourquoi diable personne ne m’a informé de la situation de santé de mon fils ?
C- que lui est-il arrivé ? Vous auriez pu nous prévenir
Médecin- votre fils et cette jeune fille ont essayé de se donner la mort, et c’est le personnel de l’école qui les a emmenés ici inconscients. S’il les avait emmenés 10 minutes plus tard, on aurait reçu ici leur cadavre
Je n’arrive pas à croire que mon fils venait d’essayer de se donner la mort à cause de sa séparation avec Naomi. Ce n’est pas comme ça que j’ai éduqué mes enfants. A peine je finis de me consoler de la triste nouvelle de LJ qu’on vient m’annoncer que Carin venaitt juste de faire un accident avec sa voiture parce qu’il était ivre mort et conduisait. Je ne souhaite à aucune mère ce que j’ai vécu ce jour à l’hôpital au chevet de mes deux fils
L- je suis le seul responsable de ce qui est arrivé aux enfants
C- j’en suis pour beaucoup aussi, t’accuse pas de cette manière chéri. On a fait des erreurs tous les deux
L- comment on a pu en arriver là Seigneur ?
C- je prie juste pour que mes enfants s’en sortent de cette terrible histoire
Le médecin nous appelle dans son bureau avant de parler avec nous de ce qui est arrivé aux enfants
Médecin- LJ a eu la chance et la dose du poison n’était pas d’une si grande quantité. Avec un lavage complet de son estomac, je crois qu’il sera vite sur pieds, mais vous allez devoir veiller sur son alimentation et respecter mes prescriptions. Puis-je vous poser une question ?
L- vous voulez savoir pourquoi il a posé un acte aussi irresponsable ?
Médecin- oui
L- c’est simplement parce que je lui ai interdit de continuer sa relation avec une fille qu’il prétend aimer. Il est jeune et je ne veux pas qu’il tombe dans ces jeux si tôt. Je l’ai frappé, insulté, puni et interdit de revoir cette fille
C- comment j’ai fait pour ne pas comprendre que mes bb n’allaient pas bien ? Quand ils avaient refusés de manger, j’avais cru à une crise de leur part pour nous mettre la pression, et je les ai négligés. Je n’aurais pas dû
Médecin- quand les enfants sont punis sévèrement d’une manière qui les met en colère chaque jour, ou alors quand ils sont séparés de quelque chose à laquelle ils tiennent énormément, surtout quand il s’agit de leurs premiers sentiments, ils ont tendance à développer des comportements assez étranges et un traumatisme qui agit sur leur système nerveux. Tout cela fini par nuire à leurs envies, leur goût à la vie. Certains pensent qu’ils ne peuvent plus vivre sans ce qui leur avait été pris ou séparé. D’autres pensent que le mieux est de se mettre dans la d****e, l’alcool et/ou les délits. Dans le cas de vos enfants, l’un développe le premier symptôme et l’autre le second. LJ ne pense pas que sa vie soit meilleure sans la présence de cette fille. Carin lui, il ne veut pas vous décevoir ni vous désobéir, donc il trouve son réconfort dans l’alcool.
Et il se fait que ce n’est pas la première fois que Carin prend de l’alcool étant au volant. Le comble est qu’il s’est fait arrêter plusieurs fois sans qu’on n’en sache rien
L- je ne savais pas que je leur faisais tant mal
C- dites-moi juste comment ils vont
Médecin- Carin avait vraiment trop bu avant de prendre le volant, mais Dieu merci, mis à part les dégâts matériels et quelques blessures, il va bien. Il a de la chance de s’en sortie cette fois-ci, mais veiller à ce que ça ne se reproduise plus, vous pouvez ne pas partir d’ici le visage joyeux. Quant à LJ, il est encore sous traitement, et il répond très bien aux traitements. En gros, ils vont s’en sortir
C- merci docteur, est-ce que je peux les voir ?
Médecin- ce n’est pas encore le moment. Quand ils seront prêts, je vous informerai. Ah j’oubliais, ne les forcez pas s’ils ne veulent pas parler de ce qui leur est arrivé avec vous. Surtout, faites preuve de douceur et de sagesse avec eux, ne les blâmer pas et si possible, levez votre interdiction de revoir ces filles
L- sur ça, il n’en est pas question. Je ferai ce qu’il faut pour que cela ne se reproduise plus, mais ils ne peuvent pas revoir ces filles
C- NOS ENFANTS SONT HOSPITALISES, ILS ONT FAILLI PERDRE LA VIE A CAUSE DE NOTRE DECISION, DIEU MERCI ILS SONT EN VIE, ET TOI, TU CONTINUES DE DIRE DES SORNETTES ? Je te jure que c’est moi qui vais te tuer si tu n’arrêtes pas avec ça. Bon sang Ledba, ce sont tes enfants, tes seuls garçons. Tu as pensé à ce qui se passerait s’ils sombraient à nouveau ? Tu vas maintenant lever cette interdiction immédiatement ou tu n’as pas intérêt à dormir sur tes deux oreilles les nuits
L- c’est une menace ? Tu n’as plus intérêt à me crier dessus encore une fois. Est-ce que c’est bien clair pour toi ?
C- bon sang, il s’agit de nos………..
L- je sais de qui il s’agit, et je ne vais pas changer d’avis juste à cause de leurs caprices
C- tu vas le regretter
L- tu me menaces ?
C- non chéri, je te le promets
Je lui fais un sourire narquois avant de quitter le bureau du docteur. Je reste juste derrière la porte pour entendre leur discutions vu que le médecin est son ami
Médecin- elle a raison tu sais ?
L- je sais, je n’ai juste pas aimé le fait qu’elle m’ait crié dessus comme si j’étais son enfant
Médecin- comprends-la, c’est une mère et ce qu’elle traverse est assez délicat et difficile à gérer
L- d’accord, mais je le fais vraiment à contre cœur
Deux semaines plus tard, les enfants rentrent à la maison sans que personne n’ait eu à parler de cette histoire les concernant. Je ne sais même pas comment je vais aborder ça avec eux sans encore dire une gaffe. Ils étaient dans leurs chambres quand je demande à un employé de les appeler
Car- tu nous as appelés ? Pourquoi déjà ?
C- d’abord, vous allez commencer par baisser d’un ton, ensuite vous allez me parler avec respect, enfin vous allez vous calmer et vous asseoir.
Car- oui maman, on t’écoute
LJ- wesh mère, il va falloir faire vite parce que je veux aller dormir
C- toi là imbécile, wesh moi encore une fois et je te laisse dormir au portail
LJ- crois-moi que je n’ai aucune envie de t’écouter, aucune envie
Avant qu’ils ne descendent, j’avais demandé à leur père de me laisser parler et de me laisser gérer cette histoire avec eux. Donc, peu importe ce qu’ils disent, il se contente de les regarder méchamment sans rien dire
Car- ne croyez pas que parce qu’on a décidé de vous parler, vous avez le droit de nous parler comme vous voulez ou comme si on était des gamins. Vous ne pensez qu’à vous et à vos intérêts, et ce sont des parents on appelle ça
Sur le coup de ce qu’il venait de dire, je lui donne une gifle
C- tu vas t’asseoir immédiatement, me présenter des excuses pour tout ce que tu viens de me lancer au visage, vite fait
Car- ou sinon quoi ? Tu vas me frapper ?
C- je le ferai encore et encore si tu continues d’être si impoli
Car- fais ce que tu veux, je m’en fiche de toute façon
LJ- je vous déteste tous les deux
Ils montaient les marches des escaliers quand je les fais attendre
C- très bien, puisque c’est comme ça, vous allez faire exactement ce que je vais vous demander. Vous irez tous les deux dans un camp militaire en Suisse pour suivre cette formation, et croyez-moi quand je vous dis que ce ne serait que le début de votre punition. Votre père venait de baisser sa garde, mais moi je prends la relève. Que ça soit vous ou votre père, vous allez faire exactement ce que je vais vous demander de faire, ou je quitte cette maison avec mes filles.
Quand je parlais, Ledba avait commencé par monter
C- tu penses aller où comme ça toi ? Redescend ici, et vite si tu ne veux pas que je perde mon calme
L- il va falloir que tu te calmes ok ? Je ne suis ni ton enfant ni ton pote, un peu de respect, et t’iras nulle part toi
C- très très bien alors. A partir de cet instant, vous faites ce que vous voulez, vous allez faire comme si je n’étais plus dans cette maison parce que je vais me concentrer sur mon travail et accumuler les contrats, juste pour vous laisser votre espace personnel que vous réclamez tant
Ledba vient s’asseoir à côté de moi et me demande de me calmer le temps que les enfants aussi se calment. Je me lève, je fais le tour des chaises et je vais dans ma chambre prendre mon sac avant de sortir de la maison. C’est comme ça que ma grève contre ma famille a commencé. Je ne fais plus la cuisine, je ne parle plus, je sors tôt de la maison et je reviens tard, je me fous de ce qu’ils font à la maison. Un soir alors que je venais de renter à la maison après quelques jours de grève, ils m’attendaient tous les 5 au salon avec des regards abattus on dirait des chiens abandonnés. Je me sentais toute puissante du coup, mais je fais ma maline. C’était ça la meilleure punition pour eux. Les filles me donnent du jus à boire, les garçons me donnent des friands, et leur père commence par me masser les pieds, tous devant moi avec leurs gros yeux. Je fais comme si je n’étais pas intéressée, et je vais me coucher dans ma chambre.