Le lendemain matin en me réveillant, ils étaient tous devant mon lit et me regardaient dormir. Je me réveille, je les regarde, je les laisse là pour aller prendre mon bain avant d’entrer dans mon dressing pour me mettre un bel ensemble de jogging. Je les laisse planter là avec leur salutation et descends dans le salon. A table, les filles commencent par éclater en sanglot, les garçons font un visage désespéré, leur père s’amuse avec sa nourriture parce que sûrement, il n’a pas les idées en place.
C- qu’est-ce qu’il y a ? Qu’est-ce que vous me voulez ?
L- je ferai tout ce que tu voudras, mais tu dois arrêter avec ta grève stp mon amour, je t’en supplie
Filles- nous, on ne veut pas que tu sois comme ça. On a rien fait à part un peu trop parler, et on promet de ne plus jamais nous mêler de ce qui ne nous regarde pas. On ne rentre même plus dans nos habits, on a maigri parce qu’on ne mange plus bien parce que tu fais la grève
C- vous ne croyez pas que vous en faites un peu trop les filles ?
LJ- je suis vraiment désolé mère, pour tout ce que j’ai pu te faire subir ces derniers temps avec mon comportement. Je ne sais pas ce qui m’a pris, je suis désolé
Car- je suis désolé maman. Je n’ai pas été un exemple ces derniers temps. J’ai perdu le contrôle de moi-même, je t’ai fait pleurer alors que j’avais promis de ne jamais te faire pleurer, je t’ai mal parlé, je t’ai manqué de respect, j’ai pris de l’alcool alors que j’en avais jamais pris avant ce jour, j’ai été très insolent envers papa et toi. Je sais que j’ai gaffé fort, mais tu es ma maman et je suis certain que tu sauras me pardonner mes égards de propos et de comportements. Tu n’as aucune idée de comment ça a été pénible pour nous ces jours où tu nous as livrés à nous-même, sans contrôle et sans soin. On a été les uns et les autres, un énorme souci pour toi, c’est pourquoi on te demande aujourd’hui avec regret, de nous pardonner nos erreurs, peu importe ce qu’on a pu te faire et de quelque manière que tu as pu souffrir par notre faute. Maman, tu es tout pour nous et on a besoin de toi. Sans toi, on est fichu, même papa n’a pas été à la hauteur. Personne ne peut te prendre ta place parce que tu es tout simplement irremplaçable, spéciale et très unique comme femme et comme mère.
C- waouh, un beau discours. Vous avez fini ?
Ils me répondent oui en hochant la tête et je me lève pour monter dans ma chambre. Je me suis sentie mal pour ce qui se passe dans ma maison. Une heure plus tard quand je descends dans le salon, je constate qu’il n’y avait personne ni au salon, ni à la cuisine
C- enfin, je vais passer ma meilleure journée sans la présence de ces casse-pieds, sans qu’ils ne m’enquiquinent tout le temps.
A peine je finis de me parler qu’ils font leur entrée dans le salon où je suis. La poisse, ils avaient chacun un cadeau pour moi. Je voulais me lever quand ils ont commencé par me supplier tous de rester. Ils ont réussi à me faire craquer
C- il y a quoi encore ? Vous avez parlez et je vous ai entendu, je sais que vous n’allez pas bien avec ma grève, mais j’ai aussi besoin de mon espace. Vous êtes tous pardonnés
L- alors, pourquoi j’ai l’impression que tu n’as pas totalement cessé ta grève ?
C- je confirme ton impression. Puisque vous êtes tous assez grands pour m’insulter, me manquer de respect, me désobéir, et me crier dessus, vous devez aussi être assez grands pour vous occuper de vous, vous-mêmes sans ma présence et mon contrôle. Je lève ma grève uniquement pour mes filles, vous autres, vous allez devoir vous débrouiller sans moi. Si tu n’es pas de mon avis Ledba, tu peux même prendre une seconde femme si tu veux
LJ- une autre femme ? Rassure-nous papa, il n’y aura pas une autre femme dans ta vie n’est-ce pas ?
L- votre mère dit une bêtise, ne prenez pas en compte ce qu’elle vient de dire à propos d’une autre femme. Ecoute chérie, tu as raison sur toute la ligne, et on fera tout ce que tu voudras. Tu me manques, tu le sais ça ?
C- ah oui ? Je ne le savais pas
L- tu ne peux pas me priver de tout de toi quand même. D’abord tu me prives de ta présence dans la maison, la cuisine et tout, mais aussi dans la chambre, c’est abusé
C- arrête de dire des bêtises, ça fait à peine 9 jours que je fais cette grève
L- et j’ai aussi passé 9 jours sans toucher ma femme, c’est pas normal et tu le sais
Car- papa, tu es en train de dérailler complètement là, ce n’est pas le sujet du jour
C- vous êtes sûrs de vouloir faire tout ce que je voudrai pour lever ma grève ?
LJ- absolument tout mère
C- très bien. Pour commencer, les filles vont me promettre de ne plus jamais, au grand jamais se mêler de ce qui ne leur regarde pas directement et garder leur bouche dans leur poche
Filles- comment ça se fait ça de garder sa bouche dans sa poche ?
C- vous voulez me fatiguer ce matin ?
Filles- non maman. On te promet de ne plus dévoiler le secret des gens comme ça à papa
C- LJ, tu vas me promettre de ne plus te montrer aussi impoli, peu importe ton degré de colère parce que je ne suis pas ta pote de maternelle. Tu vas aussi me promettre de ne plus jamais essayer de mettre fin à ta vie, de te comporter comme si personne ne se soucie de toi
LJ- je te le promets, et je suis vraiment désolé mère
C- Carin, mon grand prince
Dès que je dis ça, il sourit jusqu’aux oreilles
C- ne me sourit pas, je suis très déçue de toi
Car- je sais maman
C- tu es leur modèle. Tu dois juste me promettre de devenir plus responsable, plus conscient de l’importance que tu as au sein de cette famille, et ne plus te détourner de l’éducation que tu as reçu, encore moins de goûter à une seule goutte d’alcool avant de prendre le volant. Si déjà celui qui est sensé montrer le chemin prend la mauvaise direction, comment le reste de l’équipe pourra faire pour s’en sortir ?
Car- je sais maman, je suis tellement désolé pour tout ce que j’ai eu à dire et à faire. C’est la première fois que tu me dis que tu es déçu de moi, et crois-moi quand je te dis que c’est la dernière fois que tu me le diras
C- c’est bien de l’entendre. Maintenant, Ledba, le père. Tu vas me promettre de privilégier le dialogue aux gifles, tu vas me présenter tes excuses pour m’avoir traité de tous les noms à cause des bêtises des enfants, pour m’avoir manqué de respect. Je crois que si vous arrivez à tenir vos promesses, tout redeviendra comme avant la grève, et les garçons pourront revoir ces filles avec notre soutien et contrôle
L- qu’est-ce que je ne ferai pas pour que tu lèves ta grève ? Je ferai tout ce que tu voudras, tant que j’ai accès à ton corps
Car- papa, t’es pas sérieux
Filles- pourquoi tu veux avoir accès à son corps ? C’est son corps à elle, pas à toi
L- et si les enfants partaient en vacances là où ils veulent et on restait que tous les deux dans cette maison, sans enfants, sans boulot, rien que toi et moi ?
C- c’est tentant, mais je n’ai pas envie de me retrouver avec un gros ventre après
L- c’est normal, parce que j’ai envie de te faire………
Car- très bien, puisque maman a levé sa grève, pourquoi on n’irait pas dans notre chambre nous reposer et laisser papa et maman discuter seuls ?
Filles- papa, pourquoi tu veux avoir accès au corps de maman ?
L- c’est juste une manière de dire que………. Oups, je crois que j’ai trop parlé là
Car- et dire que je m’efforçais de te ramener à notre sujet du jour. Bonne chance
Filles- hm ?
L- c’est moi seul qui ai le droit de dire ça, et ça veut dire que je voudrais passer la journée seul avec votre mère, sans vous comme pot de colle
Filles- maman n’a jamais dit qu’on était des pots de colle
L- dans vos chambres
Ils montent tous les 4 dans leurs chambres après m’avoir fait des bisous. Dès que les enfants sont hors de portée de vue, il m’attrape par la taille et m’embrasse langoureusement avant de me donner une claque sur les fesses, ce qui a tendance à m’irriter et il le sait
C- je déteste ça et tu le sais
L- ouais, c’est ça l’idée
Il me prend encore plus fermement en me regardant droit dans les yeux avant de m’embrasser à en couper le souffle
L- tu imagines, 9 jours sans te toucher, sans f***********r, sans te sentir, sans te prendre dans mes bras, sans manger sain
Il n’est pas normal là, son regard n’est plus le même, sa voix devient rauque, mélangée à du désir. Son érection menace de déchirer son pantalon et se montrer en plein air. Il avait un regard chargé de désir de me sauter, je sens ses muscles se contracter, ses mains tremblantes. Il me serre encore plus fort et ses baisers deviennent plus intenses, vraiment très intenses.
C- tu as conscience que nous sommes dans le salon et que les enfants peuvent descendre d’une minute à une autre ?
C’est comme si je parlais dans le vide. Ses mains étaient déjà sous ma chemise, celles-ci pétrissaient mes seins avidement, comme si cela faisait des années qu’il ne les avait pas touchés. Il descend ses lèvres dans mon cou et me faisait des suçons pas comme les autres, c’était plus sensuel et plus chargé. Je ne l’avais jamais senti de cette manière. Il faut que je le calme avant que quelqu’un n’entre ici. A peine je finis de penser ça qu’on frappe à la porte. Je le regarde fixer la porte avec colère. C’est drôle la tête qu’il fait
L- les gens ne peuvent pas rester chez eux ? Ils ont quoi à venir embêter les autres chez eux de cette manière ?
C- tu dois te calmer chéri
La porte s’ouvre et on voit son frère entrer
Lo- salut vous deux
L- qu’est-ce que tu es venu faire ici ?
C- chéri, en l’avertissant des yeux, il s’agit de ton frère là
Lo- c’est quoi son problème ?
L- mon problème est…….
Lo- je vois, je vous ai dérangé ?
L- t’as tout compris
C- Ledba, en insistant mon regard sur lui, tu vas laisser ton frère tranquille
Lo- bon, je vais repasser. On dirait que tu as vraiment faim, parce que c’est cette tête que tu fais actuellement, rire
L- justement, et tu es venu me couper mon appétit
Lo- calme-toi mec, je ne vois aucun plat ici non plus
L- tu es sérieux ?
Lo- eh m***e, je vois. Vous ne pouviez pas aller dans votre chambre ? Vous avez des enfants ici je vous rappelle
L- tu peux partir maintenant, je passerai te voir plus tard
Lo- ouais c’est ça rire à gorge déployée
Son frère s’en va et il me regarde avec la même intensité de désir. Je n’arrive pas à comprendre comment ça se fait qu’il ne soit pas déconcentré après la visite de son frère
L- quoi encore ?
C- tu es sérieux, dans le salon ?
L- Carin sait que je te désire, donc il ne va pas permettre aux autres de descendre
C- depuis quand tu mêles mon enfant à tes parties de jambes en l’air ?
L- tu le prends vraiment pour un saint ? Il fallait voir les messages qu’il envoie à sa copine, c’est hallucinant
C- comment ça ?
L- je dis juste ce que je lis. Sache juste que ton enfant n’est pas un enfant. Il sait comment prendre une femme, et il sait très bien comment le faire
C- c’est pas vrai, il ne faut pas perdre du temps, il faut lui donner des conseils pour………..
L- il sait aussi se protéger, ne t’inquiète pas
C- ça veut dire qu’il a déjà……..
L- non, pas encore. Mais je crois que ça ne va pas tarder rire
C- il faut qu’on l’en empêche
L- pourquoi ?
C- tu as vu mon âge ? Je n’ai pas envie d’être appelée grand-mère maintenant
Il part dans un éclat de rire avant de me prendre encore très fermement par la taille
L- et si on se concentrait plutôt sur nous ?
C- mes enfants avant tout
Je réussis à me dégager de lui avant de monter dans la chambre de Carin. Et comme l’avait dit son père, il essayait d’occuper ses frères pour qu’ils ne descendent pas
C- vous faites quoi ici vous ?
Filles- le grand prince a dit qu’on devrait rester ici pour ne pas te déranger avec papa dans votre discussion
LJ- vous discutiez de quoi ?
Car- ce ne sont pas tes affaires
LJ- mais…………..
Car- il n’y a pas de mais qui tienne
Filles- vous avez fini de discuter ?
Car- puisqu’elle est là devant toi, c’est qu’ils ont fini de parler
C- dans vos chambres, je veux parler seul avec lui
Ils exécutent et me laissent seule avec lui. Je sens qu’il sait déjà de quoi je voudrais lui parler
Car- qu’est-ce que papa t’a dit ?
C- ce n’est pas important ce qu’il m’a dit
Car- alors, tu veux me parler de quoi ? Si tu veux savoir si j’ai déjà faire une bêtise avec une fille, la réponse est non. Alors, rassure-toi
C- ce n’est pas ce qui m’inquiète
Car- je t’écoute
C- que tu n’oublies jamais de te protéger avant de le faire
Car- les maladies, les grossesses, je le sais maman
C- d’accord chéri. Ne mélange pas les filles, les aventures, les cœurs brisés
Car- il n’y a qu’une seule qui soit importante à mes yeux, les autres, ce ne sera rien de sérieux
C- comment ça les autres ?
Car- quelles autres ?
C- tu viens de dire ‘’les autres, ce ne sera rien de sérieux’’
Car- je ne me rappelle pas avoir dit ça maman, tu te fais des idées toute seule
C- Carin, ne me prend pas pour une imbécile
Il me fait un sourire en coin des lèvres avant de venir me prendre dans ses bras
Car- ne t’inquiète pas maman, je ne risque pas d’enceinter une fille
C- très bien. Ta copine ne te verra que si elle vient à la maison
Car- trop cool
C- mais pas question que je vous laisse seuls. Tes sœurs vont vous tenir compagnie chaque fois quand elle sera là
Car- rire, maman, même en ta présence, je pourrais bien la tripoter si je veux, puisque je vais être officiellement son petit ami ou fiancé, peu importe
L- Ceni, laisse-le tranquille. Il est jeune et il doit prendre la vie du bon côté. Tu as tout mon soutien, tu es le digne fils de ton père, donc je vais t’apprendre tout ce que tu dois savoir pour gérer 2 ou 3 filles sans te faire choper
Car- trop cool papa
C- n’apprends pas ces choses à mon enfant, je te le défends
Car- maman je suis jeune, et je dois prendre la vie comme elle vient.
C- n’importe quoi
L- Ceni, tu ne voudrais pas qu’une fille vienne te dire que ton garçon ne sait pas f***********r à une femme quand même, tu ne voudrais pas que son couple balance juste à cause de ça non ? Tu sais que c’est le plus important dans un couple
Il me prend encore par la taille
Car- bon, je serai en bas, si vous finissez, vous n’avez qu’à descendre
C- tu dis trop de bêtises en la présence de mon fils
L- c’est pour son bien
Je les laisse là et je descends rejoindre les enfants dans le salon. Une semaine plus tard, Ledba décide d’envoyer les enfants à Londres pour un séjour de 2 semaines, le temps de retrouver notre flamme ardente. N’importe quoi, qu’il dise plutôt que c’est pour me sauter dans toute la maison et me faire choper une nouvelle grossesse. Dès le départ des enfants, il demande aussi un congé d’une semaine à son père, et moi je fais de même de mon côté. Deux jours avant l’arrivée des enfants, on était invité, enfin lui était invité, à une soirée de charité. Rien que de l’ennui.
L- je passerai à la maison vers 18h et on pourra prendre départ après avoir fini de nous apprêter autour de 19h ou 19h 30.
C- ça marche, à plus chéri
Il sort de la maison et va au boulot pendant que moi je me concentre sur mes soins de beauté routine. Avant même 20h, on était sur place déjà. Pendant que la soirée battait son plein, monsieur décide de rentrer et profiter de moi avant que les enfants ne rentrent de leur voyage. Bien entendu, il a donné aussi 2 semaines de congé aux employés, il voulait être seul avec moi sous tous les plans. Avant même qu’on ne démarre de la soirée, j’avais ressentie une montée d’adrénaline dans mon corps parce qu’il avait passé la soirée à me tripoter, voilà maintenant que je suis excitée au plus haut point. Je pouvais même me le faire tout de suite dans la voiture. Je me faisais assez de scène de lui et moi dans ma tête, et sans faire exprès, je laisse échapper un gémissement qui attira son attention. Ma manière de croiser mes jambes, de m’asseoir, de respirer lui chuchotait ce que je ne lui disais pas tout haut. Il comprit le message et accélère. Dès qu’il stationne à l’entrée de la maison, mal garé en plus, il vient me porter puisque j’avais du mal à descendre, tellement l’envie était à son maximum. Il me porte dans le grand canapé du salon et n’attend même pas les préliminaires vu qu’il ne faisait que me tripoter. Je ne sais pas d’où lui sortait sa force, mais en deux mouvements, il avait déchirée ma robe mettant mes seins en l’air vu que je n’avais pas porté de soutien à cause de la particularité de la robe qui n’en exigeait pas. Il ne perd pas de temps et me prend par derrière. Bref, il s’est passé ce qui devrait se passer avant que je ne prenne le temps de monter dans la chambre les fesses en l’air rire.
Le lendemain dans la journée, une jeune femme vient à la maison avec un bébé de 8 mois. Je ne sais pas le lien que cet enfant avait avec mon mari, mais il lui ressemblait beaucoup. Sur le coup de regard du bébé, je me suis dit que c’était peut-être un enfant hors mariage de son frère ou de son père, vu la ressemblance. Je vais très vite être choquée par ce que j’allais entendre.
L- Zénab, que fais-tu ici ? Quelle surprise !
Zénab- Ledba, comment vas-tu ? J’espère que je ne te dérange pas
L- pas le moindre du monde. C’est ton fils ?
Zénab- je suppose que c’est ta femme à côté de toi
L- oh oui, toutes mes excuses. Je te présence ma femme Ceni. Chérie, je te présente Zénab, une amie
C- enchantée
Zénab- le plaisir est partagé
L- alors, que fais-tu ici ?
Zénab - je peux te parler seul stp ?
L- tu peux parler devant elle, ce n’est pas un problème
Zénab- d’accord. En fait, je suis venue te remettre ton fils
L- un instant, on n’a jamais eu de relation toi et moi
Zénab- ce n’est pas le mien, mais celui de Lara et toi. Tu te rappelles de la soirée que vous avez passée ensemble à Londres ? Voilà ce qui en est ressorti
C- pardon ? De quoi est-ce qu’elle parle ? Qui est cette femme ?
L- elle m’avait juré avoir pris les pilules, bon sang
C- tu ne peux pas nier que cet enfant est le tien, il te ressemble beaucoup trop. En gros, tu m’as trompé, et tu en as même la preuve de ton infidélité. Bravo chéri
Je bouillonnais à l’intérieur, j’avais la haine, la rage, mais je prends sur moi et ne laisse rien transparaître.
Zénab- je ne voulais pas créer des problèmes, mais sa mère est morte il y a 1 mois dans un accident, et je ne sais pas comment en prendre soin seule. Il a besoin de son père
L- bon sang Zénab, tu pouvais quand même m’en parler au téléphone non ? Bon sang, je suis dans la m***e là
C- pourquoi tu serais dans la m***e ? Tu ne m’avais pas respecté avant de coucher avec elle, tu t’es f****e de moi, et maintenant que le résultat de ton exploit est là, tu dis que tu es dans la m***e ? Tu es dans la m***e par rapport à qui ? Moi ? Ne le sois pas
L- je te jure que c’était une erreur
C- oublier de fermer la porte est une erreur, oublier de rappeler quelqu’un est une erreur, mettre une chose à la place d’une autre est une erreur, mais coucher sciemment avec une femme en toute conscience n’est pas une erreur. Tu vas oser regarder ce pauvre enfant dans les yeux et lui dire qu’il est une erreur ?
L- je sais que tu es en colère
C- et pas qu’un peu
Zénab- je suis vraiment désolée, je voulais juste le meilleur pour le petit
L- Zénab, tu vas l’emmener dans ma fondation, il y a des gens-là qui vont s’en occuper jusqu’à ce que, à l’âge qu’il faut, il pourra aller dans un internat
C- bravo chéri, un homme devenu aussi irresponsable, je ne l’avais jamais vu. Tu as couché avec sa mère sciemment, il est né et tu es prêt à l’abandonner aussi petit sciemment. Ça alors. Dieu merci et tu n’es pas mon père. Les enfants seront là d’ici trentaine de minutes, j’espère que tu auras le courage de leur dire la vérité
L- ils n’ont pas besoin de le savoir, ils vont m’en vouloir, ils vont me détester. Je ne peux pas leur en parler
C- il fallait y penser avant
A peine je finis de parler
Filles- mamaaaaan
C- mes princesses
Car- tu es très belle maman, tu m’as manqué
C- mon chéri, tu m’as maqnué aussi
LJ- ça c’est ma mère, tu es encore plus belle
C- mon bb, je veux dire chéri, rire
Car- salut papa
L- bonne arrivée les enfants
Filles- il est trop mignon mignon ce petit bébé. Bonsoir tata
LJ- c’est flippant, on se ressemble lui et moi, rire
Car- c’est vrai qu’il est mignon et qu’il ressemble à papa
C- allez-vous changer et on va discuter de quelque chose d’important pour la famille juste après. Votre père a quelque à vous dire