V

1932 Mots

VFaustina, à l’annonce des fiançailles de sa cousine, avait d’abord témoigné d’une vive stupéfaction, puis de quelque dépit, la jalousie ayant été habilement stimulée dans son âme faible et futile, qui sans cela n’en aurait pas eu souci. Quant à Rose, elle montra sur le moment une grande joie et Orietta retrouva chez elle les démonstrations affectueuses de naguère. Mais, presque aussitôt, elle redevint froide, d’humeur morose. Orietta, un jour, se décida à lui en demander la raison. Mais elle se heurta à une réponse obstinée : – Je n’ai rien du tout contre vous, ma chère. Quelles idées vous faites-vous là ? – Cependant, vous n’êtes plus la même, Rosy. – Plus la même ? Un rire mordant s’échappait des lèvres de la fillette. – ... Je crois plutôt, Orietta, que c’est vous qui êtes habitu

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