1.6Sybil

1038 Mots
Mon dos heurta un tronc d’arbre et le choc me fit récupérer mes esprits. Que venait-il de se passer ? je n’avais jamais ressenti une telle faim. J’en avais eu l’eau à la bouche l’odeur de son sang était si délicieuse je n’avais qu’une seule envie, celle de pouvoir le gouter, je voulais me nourrir à la source, j’entendais les battements de son cœur à travers les pulsation de son sang. Et cette ligne dorée ? qu’est-ce que c’était ? et ce « MIENNE » que voulait-il dire par là ? - Qu’est-ce qui t'a pris ? tu veux déclencher une guerre qui va causer l’extinction complète de notre espèce ? - Je ne sais pas ce qui m’a pris. Je n’ai pas pu me contrôler. Je ne me souviens même pas de ce que j’ai fait. Tout ce que je sais, c'est que j’avais une faim indescriptible qui avait besoin d’être assouvis. - Mais tu venais de te nourrir. - Oui, mais j’ai aussi rejeté tout ce que j’ai consommé et là, tu vois, j'ai faim. Dis-je d’une voix que je ne me reconnaissais pas. - Bilie pourquoi tes yeux était-il doré ? - Quel doré ? j’ai faim, je te dis. Dis-je alors que mes yeux devinrent rouges à nouveau, j'avais tellement faim. - Tu sors de te nourrir, merde Calme toi. dit Valthérion en s’emportant. Je me dégageais de sa poigne quand je sentis un écureuil passer. Je le pris et sans attendre, je me plantai mes crocs dans sa chaire, je pris une grosse gorgée, mais le gout fut si horrible que je le recrachai immédiatement. Mon ventre se compressa violemment et je me tordis de douleur avant de vomir le peu que j’avais ingurgité, m’affaiblissant un peu plus. Alors, je cherchai un autre animal et le même scénario se produit puis un autre et un autre. Valthérion me regardait, j'avais l'air d'une folle, mais je ne m’attardais pas sur ça trop focalisé à chercher à me nourrir. Mais chaque tentative fut une echec qui me drainait. - Tiens ceci. Dit-il en me tendant un animal qu’il venait de mordre. Je me jetai sur ça, mais aussitôt que le sang toucha ma langue, je le recrachai aussitôt. - Qu’est-ce qui se passe pourquoi tous les animaux ont ce gout horrible ? quelqu’un essaie de nous empoisonner ? - Personne n’essaie de nous empoisonner. Et le problème ce ne sont pas les animaux, c'est toi. - Moi ?, demandais-je en le regardant. J’étais maintenant assise sur le sol, je me sentais affaiblis, j’avais du mal à rester debout - Oui, je ne sais pas ce qui se passe avec toi. Ou plutôt, je pris tous les dieux que ce ne soit pas ce que je crois. On va devoir rentrer au palais. Mais il faut que tu me promettes de garder ton calme. J’ai des poches de sang en réserve. Je vais te donner une pour te nourrir. Et j’espère que ça va passer, car sinon, je ne sais pas comment on va gérer ce qui est en train de vouloir arriver. Je ne lui posais pas de question sur ses paroles énigmatiques je me laissais juste faire quand il me souleva du sol pour me ramener au palais. Allonger sur mon lit, je regardais cette ligne dorée, qui m’attirait comme un aimant, mais j’étais trop faible pour me lever. Est-ce que j’étais malade ? j’étais victime d’une épidémie ? j’allais mourir ? la porte s’ouvrit sur Morgane. Elle entra dans la chambre avec une poche de sang. Je n’aimais pas les poches de sang, j’aimais me nourrir de façon traditionnelle, percer la peau de ma proie avec mes canines et sentir le sang s’insérer naturellement dans ma bouche, chaud à la source. Mais à ce point je n'avais pas le choix. Sa mine était inquiète, elle avait dû discuter avec son mari et il avait dû lui faire part de ce qu’il pensait que j’avais et c’était la raison pour laquelle elle était si inquiète. Peut-être, j'allais mourir. Je m’assis sur le lit et j’ouvris la poche de sang. Je le laissai couler lentement dans ma gorge, le gout n’était pas fameux, mais au moins, je ne le rejetai pas. Quand j’eu finis je tendis la poche vide à ma belle-sœur. Son visage était plutôt rayonnant. Elle paraissait soulager. - Tu en veux une autre ? - Oui, merci. Elle se leva et quand elle disparut. Mon ventre se tordit. - Non, non, non… dis-je à répétition jusqu’à ce que je me retrouve contre le sol en train de tout rejeter. Morgane revint et me trouva en train de vomir, elle se positionna derrière moi et tint mon ventre - Valthérion ! Hurla-t-elle et mon frère arriva dans la chambre, elle lui laissa sa place. J’avais déjà tout recraché pourtant les contractions de mon ventre ne s’arrêtaient pas. C’était comme si mon corps voulait me punir de me nourrir. Mon visage était baigné de larmes, j’avais mal. Quand mes spasmes s’arrêtèrent. Mon frère me remit dans le lit, posant ma tête sur ses cuisses. Il se mit à caresser mes cheveux comme pour m’apaiser. Lana la femme de ménage du palais vint nettoyer la chambre. Quand elle repartit, je demandai mon frère. - Val, est-ce que je vais mourir ? il se crispa stoppant ses caresses, ça fait des décennies, je ne l’ai pas appelé ainsi, il doit sans doute être surpris, je l’avais fait sans réfléchir - Non, du moins je ne pense pas. - Qu’est-ce que j’ai ? je ne comprends pas. Le matin, j'allais bien, très bien, je me suis nourri bien et je suis rentré. Peut-être ces gros chiens sont arrivés dans notre palais avec quelques choses pour nous exterminés. En plus cette ligne dorée que je ne fais que voir partout et qui m’attire vers, je ne sais quoi, je ne comprends pas. - Tu vois le lien ? - Quel lien ? - La ligne dorée que tu vois, c’est elle qui t’a conduit vers la salle de réunion ? - Je ne faisais que la suivre. Je me sens attiré par elle, pourquoi est-ce que je la voie ? - Sybil, tu as trouvé ta source.
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