Chapitre 8

2010 Mots
J'étais comme sous hypnose je n'arrivais pas à bouger. Cet animal marchait partout dans la chambre ensuite sur le lit puis sur moi. Je criais mais ma voix ne sortait pas, j'essayais tant bien que mal de bouger mais mes mains étaient fixées sur le lit comme si on m'avait attaché et j'étais couchée là comme un cadavre. Cet animal faisait le tour de la pièce comme s'il était à la recherche de quelque chose mais je ne savais pas quoi exactement. Après plusieurs minutes à faire le tour de la chambre, cette chose s'était finalement arrêté cette fois au niveau de mon ventre, il s’agitait sur mon corps dans tous les sens et ne cessait de se frotter à mon ventre. Je pouvais à ce moment sentir mon bb bouger et cela me faisait ressentir une douleur atroce au ventre. Dans mon cœur je suppliais le ciel pour qu'il n'arrive rien de mal à mon enfant Vu qu'avec le temps j'avais fait de lui ma seule raison de vivre. Après avoir fini de se frotter à mon ventre, cet animal était sorti de la chambre et quelques heures plus tard, j'avais retrouvé mes esprits je transpirais énormément et la quantité de sueur qui sortait de mon corps pouvais remplir tout un récipient. La douleur que je ressentais dans le ventre me faisait croire que je n'étais pas dans un rêve. Ce serpent était bien réel me disais-je intérieurement. Je me posais sans cesse les questions de savoir ce qu'un serpent pouvait bien faire dans une maison où il n'y a pas de broussaille dans les alentours. La peur que je ressentais me faisait quitter la chambre parce qu'après ce qui s'était passé je ne pouvais plus me coucher sur ce lit. Je m'étais donc assise sur un fauteuil a l'entrée du salon. Petit à petit la douleur de mon ventre disparaissait. J'aurais bien aimé en parler à Hervé mais il n'était pas la comme toujours. Puisque je n'arrivais plus à retrouver le sommeil, c'est assise sur ce fauteuil que j'ai attendu que le jour se lève. Le lendemain je suis allée dans la chambre d'Orlane question de prendre de ses nouvelles. À mon arrivée elle était dans un état pitoyable. Moi : ohhhhhh mon Dieu que t'es t-il arrivé ?? Orlane : moi non plus je ne sais pas ce qui m'arrive. J'étais bien portante jusqu'à ce que ce serpent débarque dans ma chambre. Moi : les mains sur la bouche. Tu l'as aussi vu ?? Donc ce n'était pas un rêve ?? Orlane : c'était bien réel... Ma chérie Moi : mais comment est-ce possible ? Je ne comprends plus rien à cette maison Orlane : tu es vraiment très naïve pauvre chérie. Ils t'ont vraiment bien calculé et a l'allure ou vont les choses ils ne vont pas te rater. Moi : mais de quoi est-ce que tu parles ?? Je ne comprends pas le mystère qui se cache dans tes propos. Orlane : non mais sérieusement tu viens de quelle planète ?? De toutes les façons je ne peux pas t'en dire plus. C'est déjà à cause de l'aide que j'ai voulu t'apporter ces jours que je suis là. Je suis déjà entrain de payer le fait de m'être dressé contre mes supérieurs et cela risque de me coûter Cher. Moi : je te jure que je suis perdue je ne comprends rien à ce que tu dis Orlane : soit juste très prudente. Ton mari n'est pas celui que tu crois. Moi : je sais déjà que c'est un psychopathe. Dis moi les choses plus clairement, Je suis perdue la. Honnêtement j'étais perdue et je ne comprenais rien à ce qu'il voulait me dire. Orlane était entrain de tousser et de sa bouche sortais une quantité importante de sang qui au lieu d'être rouge c'était plutôt noir. Cette situation commençait à m'effrayer et je ne savais pas à qui demander de l'aide puisque Hervé n'était pas rentré et Je n'avais non plus aucun moyen de l'appeler étant donné que nous étions tous privé de portable. Ma seule option était donc le gardien dont Orlane avait volé le portable la dernière fois pour qu'elle appelle le médecin qui m'avait secouru. J'avais cherché ce gardien à l'extérieur mais je ne le trouvais nulle part, J'étais donc tombé sur un autre gardien que je n'avais jamais vu. Moi : salut vous êtes nouveau ici ?? Lui : oui madame c'est moi qui suis maintenant chargé de la sécurité de cette maison Moi : celui qui était là avant vous, où est-il ? Lui : vous n'êtes pas au courant madame ?? Moi : au courant de quoi??? Lui : on l'a retrouvé mort dans des conditions étranges, dans sa propre maison hier soir. Moi : c'est pas possible et comment est ce que c'est passé ?? Lui : je n'en ai aucune idée. Je n'étais pas là au moment des faits, on attend les résultats des enquêteurs chargés de cette affaire Moi : qu'il repose en paix. S'il te plait j'aurais besoin de ton portable, je dois appeler mon mari de toute urgence. Lui : madame avec tout le respect que j'ai pour vous, je ne peux vous donner mon téléphone, j'aime ma vie et je n'aimerais pas finir comme le précédent gardien. Je tiens beaucoup à ma vie et j'ai une famille à nourrir Moi : vous voulez dire que c'est mon Mari qui est responsable de sa mort ?? Lui : je n'ai jamais dit cela. Je ne suis pas responsable de votre pensée Moi : c'est pourtant ce que tu sous-entends Lui : excusez moi madame mais je dois aller travailler, je peux aller si vous me le permettez ? Moi : oui allez y Je n'arrivais pas à croire ce que je venais d'entendre. Mon Mari un assassin ?? Je me suis mariée au diable ou quoi ?? Je n'arrivais pas accepter ce que mon cerveau me disait, les faits étaient bien trop présents la chambre interdite, la maladie mystérieuse d'Orlane, la bague, les choses bizarres qui m'arrivaient et tout ce qu'Orlane parlait en parabole là non c'était pas possible. Et apparemment tous connaissent mon mari à part moi. Comment est ce que ça se fait que ce gardien soit subitement mort après nous avoir prêté son téléphone ?? J'étais retournée dans la chambre d'Orlane pour lui tenir compagnie, mais à mon arrivée elle était dans un état encore pire que celui dans lequel je l'avais laissé. Moi : en pleure. Pardonne-moi je ne sais vraiment pas comment t'aider. Orlane : tu ne peux rien faire pour moi ma chérie. Mon heure est sur le point de sonner. J'ai juste ce que je mérite, moi-même j'ai cherché Moi : ne dis pas cela s'il te plaît. Orlane : avant tout je veux que tu saches que je suis vraiment désolée pour tout le Mal que je t'ai causé durant le temps que j'ai passé ici. Moi : tout ceci c'est du passé. Garde tes forces tu en auras besoin. Orlane : sache aussi que ton époux n'est pas celui que tu crois. Tu as une âme pure et généreuse ne laisse jamais la haine ou la tristesse envahir ton cœur innocent. ce n'est que de cette façon que tu pourras échapper aux griffes de ton monstre de mari. Moi : mais je ne comprends pas ce que tu veux dire par la. Orlane : Tu es seulement bête ou quoi ? En tout cas tu comprendras le moment venu. J'ai besoin de me reposer tu veux bien me laisser seule s'il te plaît ?? Moi : comment est-ce que tu peux me demander une chose Pareille je veux rester avec toi. Orlane : tu es vraiment très gentille. Même après tout le mal que je t'ai fait tu ne me gardes pas rancune?? Moi : je suis incapable de te détester. Et puis ces derniers jours tu as été ma seule amie dans cette maison et ça c'est quelque chose que je n'oublierai jamais... L'huile d'avocat est toujours disponible a Douala et a Yaoundé : prix 1500 pour 60ml et 2500f pour 100ml TEL w******p : h***:://Wa.me/237691740507 (fin de la pub) Après cette discussion je l’avais laissé se reposer comme elle me l'avait demandé. Mais à chaque fois je venais prendre de ses nouvelles. De toute la journée Hervé n'était pas rentré, ses voitures étaient garées au parking et le gardien disait ne l'avoir pas vu sortir de la maison. S'était-il volatilisé ?? Me demandais-je intérieurement. Déjà plus d'une semaine qu'il n'a fait aucun signe de vie et l'état de santé d'Orlane ne fait qu'aller de mal en pire. Entre mon ventre qui ne cesse de pousser et la santé d'Orlane dont je dois me préoccuper, je n'ai vraiment pas le temps de penser à autre chose que de me préoccuper de leur santé. J'étais encore entrain de faire le tour de la maison Lorsque je m'étais encore arrêtée près de cette chambre dont l'accès m'avait été formellement interdit par mon Mari et une fois de plus la lumière y était entrain de briller et les bruits de plusieurs voix se faisaient entendre. Je me posais la question de savoir qui pouvait être entrain de faire les bruits là-bas de cette façon et comment est-ce qu'ils ont fait pour entrer ? Cette fois ma raison avait dominé sur mon respect envers mon Mari. J'avais pris mon courage à deux mains et j'avais arrêté le poignet de la porte, Je poussais pour ouvrir mais sans succès on dirait qu'elle était verrouillée de l'intérieur j'avais Toqué pour savoir s'il y avait quelqu'un à l'intérieur. Moi : hehooooo il y a quelqu'un ?? Après avoir Toqué et après n'avoir eu aucune réponse, j'avais quitté les lieux pour regagner cette chambre dans laquelle je n'étais pas entré sa fait plus d'une semaine puisque j'avais besoin de prendre des comprimés pour la fièvre. À mon entré je n'avais remarqué la présence de personne encore moins celle d'un serpent en vue. J'étais entrain de fouiller dans la boîte à pharmacie lorsque la voix de mon Mari a failli me faire être là victime d'une crise cardiaque Hervé : pourquoi tu es têtu comme ça ?? Combien de fois t'avais-je demandé de ne jamais ouvrir cette chambre. Moi : après avoir disparue une semaine, on ne prend pas la peine de dire bonjour ? et puis pour ton information je n'ai pas ouvert la porte puisqu'il y a le verrou de l'intérieur. Hervé : comme ça l'autre sorcière t'a déjà remonté contre moi. Moi : ça n'a rien à voir avec elle. Et puis même tu es là depuis combien de temps ?? Je ne t'ai pas vu en entrant et je n'ai pas suivi les bruits de la porte. Comment tu as fait pour entrer. Hervé : c'est le comble. Je te pose une question et tu me réponds par une autre question ?? Moi : qu'est ce que tu crois. Ça fait une semaine que tu as mystérieusement disparu et tu apparais d'un coup. Qui es-tu ?? Ou bien qu'est ce que tu es ?? Hervé : ne fait pas monter mes nerfs Émilie. Parce que là je suis dans de sales draps. Moi : tu vas encore me frapper ou alors tu vas me faire la même chose que celle du jour où j'ai fait tomber ta mystérieuse bague. Eh bien figure-toi que j'ai pris l'habitude d'être maltraité. Rien de ce que tu feras ne sera nouveau à mes yeux. Hervé : j'aime te voir comme ça. Aussi en colère et désespérée. Moi : Orlane a besoin d'aide donc j'exige que tu l'amènes à l'hôpital. Hervé : depuis quand je dois exécuter tes ordres, elle-même a cherché ses problèmes, elle savait ce qui l'attendait en allant contre moi. Elle doit assumer le retour de ça maintenant Moi : donc c'est toi la cause de sa maladie, Hervé t'es qu'un sorcièr et tu vas mal mourir Hervé : pour le moment c'est pas moi qui meurs hahaha A suivre...
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