Chapitre 7

2044 Mots
Hélas ce n'était pas la mort. J'étais sur le point de m'évanouir lorsque j'avais reçu un seau d'eau bien glacé de la part d'Orlane. Je ne cessais de grelotter. Hervé avait ordonné au gardien de me porter pour me conduire dans la chambre je crois que petit à petit je perdais connaissance je me souviens juste que j'avais repris mes esprits lorsquil y avait un homme qui était entrain de m'ausculter étant donné que je n'étais pas dans un hôpital, j'avais supposé que c'était un médecin vu la façon avec laquelle il prenait soin de moi. Hervé et Orlane étaient placé dans la chambre et le regardaient faire. Hervé : docteur comment elle va??? Docteur : ils ont eu beaucoup de chance. Moi : comment ça ils docteur?? Docteur : votre bb et vous madame. Vous avez un retard de deux semaines Il ne manquait plus que ça. C'était à ce moment que je m'étais rendu compte que j aurais dû avoir mes règles depuis déjà un bon moment. Mais à cause des traumatismes qu'on me faisait subir a longueur de journée je n'y avais pas prêté attention. Cette nouvelle ne m'enchantait pas du tout, vu que pour moi il n'y avait pas de place pour un bb ici dans l'enfer où j'étais prisonnière. Mais le pire était de ne pas savoir qui en était le géniteur. Le simple fait de penser aux conditions dans Lesquelles j'ai conçu me faisait fondre en larme ce qui avait attiré l'attention du médecin. Docteur : vous allez bien madame ?? Moi : oui, oui docteur tout va bien (disais-je en essuyant mes larmes) Docteur : à l'avenir faudra prendre des médicaments sous prescription médicale. Avec l'overdose que vous avez faite, vous vous en êtes sortis de justesse. Moi : c'est promis docteur je ferai plus attention la prochaine fois Docteur : ok je suis rassuré. Bon je vais vous laisser Hervé : je vous accompagne à la sortie Après avoir donné des conseils stricts a mon époux sur mon état de santé, le médecin avait regagné la sortie. J'espérais qu'avec ma grossesse j'aurais un peu de paix et de tranquillité. Ma douleur n’avait pas complètement disparue mais avec les médicaments que j'avais pris sous l'avis du médecin cela me faisait me sentir mieux. Orlane m'avait apportée une assiette de nourriture et m'avait presque forcé à manger puisque je ne voulais rien qui vienne d'elle Orlane : tu n'as pas compris ce que le médecin a dit ou quoi ? Si tu ne veux pas manger pour toi fait le pour l'enfant que tu portes Moi : qu'est ce qui t'arrive aujourd'hui pour que tu joues a la fille inquiète et gentille ?? Orlane : honnêtement ça ne me fait pas plaisir de devenir ta nounou, donc il vaudrait mieux pour toi que tu te rétablisses vite Moi : pourquoi tu es si méchante avec moi?? À ce que je sache je ne t'ai jamais rien fait Orlane : cela n'a rien à voir avec toi. C'est juste que la vie ne m'a jamais fait de cadeaux je suis obligé d'assumer les choix que j'ai fait pour rester vivante Moi : et tu crois peux être que tu t'y prends de la meilleure façon ?? Orlane : écoute ma vie j'en fais ce que je veux et puis ce nest pas tout le monde qui nait avec une cuillère en or dans la bouche. Moi : et tu préfères coucher avec mon mari pour qu'il te paye ?? Orlane : Si tu pouvais connaître la gravité de mes choix et où tu te trouves présentement t'allais même pas pouvoir parler c'est tout. Moi : mais ça c'est pas une vie. Orlane : parce que la tienne c'est une vie peut être ? Moi : moi je n'ai pas le choix, je suis esclave et prisonnière de cette maison et tu le sais. Orlane : oui je le sais. Mais bon ton mari c'est un... un... Faut déjà que je trouve un moyen quitter tout ça. Toi tu es juste prisonnière de cette maison, moi je suis prisonnière de tout une vie Moi : s'il te plaît aide-moi une fois que tu seras dehors. Orlane : ce sera déjà un miracle si après que je me sois échappé je survis un jour. Tu oublies qu'il t'a presque tué quand tu t'es échappé ?? Le sort qu'ils vont me réserver est le prix de ma vie. Moi : Humm tu parles de quoi même depuis ? "Ils" c'est qui ? Pendant qu'elle voulait encore parler, Hervé était venu nous rejoindre et avait interrompu la conversation. Hervé : madame ne pense pas que c'est parce que tu es enceinte que ça va changer grand-chose. Moi : normale qu'est ce que ça peut te faire puisque si ça se trouve ce n'es même pas ton enfant. Hervé : je t'interdis de me parler sous ce ton Disait-il en voulant m'appliquer une gifle, mais heureusement pour moi Orlane c'était interposés entre lui et moi. Ce qui lui avait contrarié et il s'en était pris à elle en lui attribuant cette gifle qui m'était destiné Hervé : tu n'as pas intérêt à te mettre sur mon chemin parce que tu sais ce qui t'attend (disait-il en regagnant la sortie.) Décidément il n'avait pas de cur de Celui-là, et moi qui pensais pouvoir profiter de cette grossesse, j'avais prise la main d'Orlane pour la remercier. Moi : merci de m'avoir défendu. Et désolé pour la gifle que tu viens de prendre à cause de moi Orlane : t'inquiète pas la différence entre toi et moi c'est que j'ai l'habitude d'être chosifiée par les hommes. Moi : mais ce n'est pas juste Orlane : c'est pourtant la vie que j'ai choisi de mener. Laisse-moi débarrasser Elle m'avait débarrassé de mon plateau et m'avait laissé seule dans la chambre. De toute cette journée j'avais eu droit à un repos bien mérité et je devais cela à Orlane qui s'était chargé de tous les travaux ménagers... Cette conversation avec elle m'avait ouvert les yeux et en elle j'avais vu une jeune fille qui a énormément souffert. Dans le fond c'était une très bonne personne. Ce jour la Je m'étais couché paisiblement et le sommeil n'avait pas tardé à avoir raison de moi. j'avais passé une des plus belles nuit depuis très longtemps. À mon réveil Hervé était assis à côté moi. Moi : qu'est ce que tu fais là?? Hervé : je n'ai plus le droit de m'asseoir sur notre lit conjugal ?? Moi : si c'est le cas je vais prendre une autre chambre. disais-je en me levant du lit. J'étais déjà sur le point de franchir le seuil de la porte lorsqu'il m'avait interpelé Herve : Emilie?? Moi : quoi?? Hervé : tu dois retirer cet enfant Moi : quoi? Décidément tu n'as aucune limite jamais je ne ferai pas ce que tu me demandes ok?? Hervé : ok ne t'y attache pas trop de peur d'être déçu. Moi : qu'est-ce que tu sous entend par là??? Hervé : hohhhh mais rien... Ses propos mintriguaient et je n'arrivais pas à donner une raison au mystère qui se cachait derrière ce sous-entendu. Néanmoins j'espérais que le Dieu qui jusqu'ici m'avait complètement oublié aurait au moins un peu d'amour pour l'être innocent qui grandissait en moi. Des jours passèrent puis des semaines malgré l'ambiance toujours tendue à la maison, j'avais commencé à apprécier la compagnie d'Orlane. Elle était devenue ma confidente et dans le fond c'était quelqu'un de bien qui avait juste fait les mauvais choix. Elle avait fini par avoir mare du comportement d'Hervé et s'était dressé contre lui et comme moi elle était aussi devenu la prisonnière d'Hervé. Contrairement à moi Orlane était une fille courageuse qui ne se laissait pas marcher dessus et chaque fois elle avait des prises de bec avec Hervé. c'est ce courage qui avait failli lui coûter la vie le jour où elle avait décidé de partir de la maison avec ou sans la permission d'Hervé. Celui ci l'avait copieusement battu et presque à mort. Jétais venu à son secours et cet acte d'héroïsme avait failli coûter la vie à mon bb. Étant donné que je m'étais interposé entre ses fouets et Orlane il m'avait également donné un très v*****t coup sur le ventre au point où j'avais senti mon bb bouger. Pendant que je me lamentais et m'inquiétais sur le fait que le sang sortais de ma partie intime, Orlane, quant a-t-elle malgré sa douleur me consolait. Moi : aïe je saigne je crois que je vais perdre mon bb je ne comprends pas ce qui m'arrive-je saigne (disais-je en pleures et très inquiète) Orlane : pourquoi tu as fait ça. Tu n'aurais pas dû t'interposer entre lui et moi. Maintenant tu risques de perdre ton bb a cause de moi. Hervé : c'est bien fait pour vous trois. vous n'avez qu'à mourir tout les trois J'étais là, je pleurais et je ne savais pas quoi faire. J'avais supplié Hervé dappeler le médecin pour qu'il vienne confirmer l'état de santé de mon bb. Il refusait J'étais sur le point de perdre mon bb, mais cela le laissait à 37, il m'avait laissé dans les pleures et l'inquiétude. Orlane malgré ses blessures était allée chercher de l'aide. Plus tard elle est venue avec un téléphone et puisque le médecin m'avait laissé son numéro, nous avons composé son numéro puis nous lui avons fait part de la situation dans laquelle j'étais et il n'avait pas tardé a venir. Il avait fini de prendre mes paramètres et m'avait rassuré que mon bb avait eu beaucoup de chance. Moi : merci mon Dieu. Cette nouvelle m'avait fait le plus grand bien Docteur : mais qu'est-ce qui s'est passé ?? Moi : en fait docteur c'est mon. J'étais sur le point de lui répondre et ensuite le supplier de nous venir en aide lorsque Hervé était venu me couper la parole Hervé : en fait docteur ma chérie s'est fait agresser par un groupe de bandits lorsqu'elle rentrait du marché. Regardez à quoi ressemble ma cousine. Elle s'est fait battre Docteur : quelle horreur. Je suis vraiment désolé mesdames. Hervé. Et dire que je pensais avoir mis les meilleurs gardes en leur disposition Docteur : vous ferez mieux d'engager de nouveaux gardes. Elles risquent ne pas avoir autant de chance la prochaine fois Hervé : je le ferai. Je ne supporte pas de voir ma femme et ma cousine dans de pareils états. J'espère que la police arrêtera ces malfrats. Docteur : je l'espère aussi Le médecin avait profité pour soigner les plaies d'Orlane puis il était reparti. A peine qu'il soit parti Hervé était venu ce jeter sur moi et m'appuyait le cou. Je crois qu'il voulait m'étrangler Moi : Hervé stp tu vas me tuer, je n'arrive plus respirer Hervé : tu penses ?? Qu'est-ce qui t'a pris d'appeler le médecin sans mon autorisation ?? Et qu'est ce que tu étais sur le point de lui dire avant que je n'entre?? Tu vas mourir aujourd'hui Vu la façon Avec laquelle il me serait le cou j'avais du Mal a respirer et je m'efforçais et parler. Moi : s'il te plaît Hervé je ne recommencerai plus. Hervé : dis moi comment tu as fait pour contacter le médecin et qui t'a donné ce téléphone ?? (disait-il en colère.) Orlane : laisse-la s'il te plaît, c'est moi qui ai appelé le médecin. Emilie n'a rien à y voir. J'ai pris le portable du gardien sans qu'il ne se rende compte Hervé : comme ça vous avez décidé de vous dresser tous contre moi. On va voir qui est le maître de cette maison. Orlane tu connais pourtant les règles mais depuis tu es décidé à aller contre, les conséquences ne vont pas te déranger aussi Il avait obligé Orlane à le suivre et je ne sais où il lavait amené. J'étais encore entrain de chercher l'air frais pour compenser le fait que j'ai failli mourir étranglée par mon mari. Les pleurs étaient devenus mon passe-temps favori, j'avais tellement pleuré que je ne me suis pas rendu compte de l'heure a laquelle j'avais dormi. Je me suis juste retrouvée en compagnie d'un python (serpent) A suivre...
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