J'avais frappé la porte à plusieurs reprises essayant de m'échapper mais cela était impossible. Je criais au secours suppliant mon père de m'aider mais il faisait la sourde oreille, je m'étais donc résigné puis, je m'étais retourné vers ces hommes qui continuaient leurs pratiques sans se soucier de ma présence.
Le corps d'Orlane brûlait d'un grand feu rouge, la chaleur qui sortait de cette chambre était énorme pour moi et mon enfant. Je me demandais comment ces hommes faisaient pour supporter autant de chaleur, puisqu'ils étaient tout près du feu et personne ne bougeait, on était comme dans un four, aucune fenêtre ouverte et la porte qui était fermé. Imaginez-vous même la chaleur qui pouvait être présente dans cette chambre avec un grand feu, j'allais dans tous les sens, mais toujours aucune réaction d'eux.
J'ignorais si j'étais visible à leurs yeux ou invisible devant eux. J'avais remarqué la présence des soi-disant cousins d'Hervé qui avaient une fois passé nuit à la maison et du jour au lendemain ils étaient parti sans dire aurevoir et cela était mieux comme cela parce qu’après le mauvais souvenir qu'ils m'avaient laissé j'aurais préféré les savoir morts que vivant mais malheureusement pour moi ils étaient parmi les membres si on peut appeler cela ainsi. Au regard de tout ce qui se passait j'avais l'impression d'être dans un rêve. J’avais à plusieurs reprises frotté mes yeux, pincer mon corps pour être sûre que je n'étais pas en train de rêver. Je sentais que j'allais devenir folle parce que ce que je voyais la dépassait mon entendement. Ils chantaient et dansaient au tour du corps d'Orlane pendant qu'elle brûlait.
Une fois que le corps fut complètement calciné, ils s'étaient chacun Partagé les cendres, qu'ils avaient placé dans une boîte et le même monsieur a repris la parole
-Voici les cendres de notre sœur qu'on appelait autrefois Orlane, vous allez la conserver dans votre cimetière de sacrifice pendant 18 jours, après vous allez la récupérer pour la verser dans votre repas du 21eme jours. Chose faite, vous allez vous même vous rendre compte de la réussite dans vos affaires respectives.
- Fabrice ça fait deux semaines déjà que tu devais bénéficier notre tontine mais depuis on n’a toujours rien eu, j'espère pour toi que tu ne veux pas jouer avec nous. D'ailleurs t'as vu ce qui est arrivé à notre Orlane pas besoin de te faire un dessin encore hahaha
Fabrice : accordez moi encore deux semaines et je vais apporter un bon vin bien frais pour nous tous mes frères, j'ai juste eu un petit imprévu
- la balle est dans ton camp en tout cas hahaha
Subitement en un claquement de doigts ils avaient disparue de la chambre. J'étais donc rester seule dans cette chambre. Vu la manière avec laquelle mon époux me détestait, je ne pouvais pas espérer qu'il vienne à mon secours... Je venais de me rendre compte que mon mari est un occultiste et j'avais commencé à comprendre les raisons pour lesquelles Hervé a toujours été si méchant envers moi, les rêves que je faisais chez mon père, mais ce que je ne comprenais pas c'était pourquoi moi ? Pourquoi il a fallu qu'il tombe sur moi ? Cette question me hantait à plusieurs reprises l'esprit. Avec ma grossesse qui était presque à terme, j'avais du mal à rester debout longtemps puisque la fatigue commençait à avoir raison de moi, J'avais vu une petite chaise dans la chambre et je voulais prendre place sur cette chaise là et à chaque fois que j'essayais de poser mon fessier dessus, la chaise décalait d'un côté. J’essayais à nouveau et c'était le même scénario.
J'étais seule dans la chambre et je me posais la question de savoir depuis quand est-ce que la chaise se déplaçait toute seule ?? Ou encore qui peut bien être en train de reculer cette chaise ?? J'avais voulu m'asseoir par terre, mais plus mon fessier approchait du sol plus j'avais l'impression que je suis en train de vouloir m'asseoir sur des épines. Je sentais quelque chose me piquer mais je me levais pour regarder, il n’y avait rien au sol. J'étais déjà très fatiguée de rester et je cherchais quelque chose sur lequel prendre appuie mais à chaque fois un phénomène étrange m'en empêchait. Je marchais donc dans toute la pièce question d'étirer mon dos, lorsqu’une voie sortie de nulle part se mis à sonner dans mes oreilles
La voix : comment oses-tu troublé ma tranquillité ?? Cela ne ta pas suffit de gâcher notre destin ??
Disais d'une voix effrayante et au ralenti
Moi : (effrayée et bougeant dans tous les sens) Qui êtes-vous ?? Que me voulez-vous ?? De quel destin parlez vous ?
La : une fois de plus tu veux troubler ma tranquillité avec tes questions ?
Moi : seigneur Jésus stp sort moi de cette chambre seigneur
J'avais commencé à prier pour sortir de cette situation, mais cela n'était pas facile avec cette voix qui ne me permettait de me concentrer sur ce que je voulais
La voix : je suis le maître de l'univers, je suis le maître de cette chambre, l'intermédiaire entre le monde réel et le monde surnaturel. Qui d'autre veut tu qu'il te sorte de cette chambre si ce n'est moi
Moi : le Dieu des hommes et non des monstres, celui-là qui a créé le ciel et la terre
La voix : vas-y alors, je vais voir comment tu vas sortir d'ici, si ton dieu est si bon, pour quoi te laisse t'il depuis dans tes souffrances dans cette maison ou bien il est aveugle ? Hahaha
Moi : faite moi sortir svp je suis désolée d'avoir été curieuse.
La voix : la curiosité est un vilain défaut mon enfant. Estime toi heureuse d'être encore vie parce que tous ceux qui ont découvert notre secret ont fini tout droit au cimetière
Moi : pardonnez-moi je vous en prie. Disais-je en pleure
La voix : tu subiras le châtiment qui t'est réservé avant de sortir.
Moi : quel châtiment, quel châtiment svp laissez-moi tranquille svp
Puis personnes ne me répondais, c'est comme si cette voix était partie.
Cette discussion avait été la plus effrayante de toute ma vie. J'avais l'impression que cette voix m’était familière mais je ne savais pas où est-ce que je l'avais déjà entendu. J'étais effrayée rien qu'en me retrouvant dans cette chambre. Imaginez le degré de ma peur après tous ses étranges phénomènes et après ce personnage invisible croyez-moi qu'à cette heure-là je n'étais plus dans moi.
J'étais restée dans cette chambre et à un moment un groupe de personnes m'était apparu, les visages recouverts. Chaque personne s'était transformée en un animal sauvage. Ils étaient donc tous moitiés hommes, moitié animaux. Ce jour-là j'avais prié de toutes mes forces pour que Dieu m'épargne un autre cauchemar. J'espérais vraiment que cette fois il allait m'écouter, mais non une fois de plus encore il m'avait abandonné à mon triste sort. Ces personnes moitié hommes, moitié animaux m'avaient à tour de rôle vidé mon énergie jusqu'à ce que je me sente complètement vide. J'étais pour eux un objet s****l et avec moi ils s'amusaient comme d'un ballon de foot j'étais exténuée, J'avais reconnu la tête du tigre qui était devant notre portail sur l'une des personnes présentes, il ne pouvait qu'être mon père, alors j'ai commencé à le supplier
(L'huile d'avocat est toujours disponible a Douala et a Yaoundé : prix 1500 pour 60ml et 2500f pour 100ml
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Moi : papa pas toi stp, ne me fais pas ça, j'ai trop mal
Il ne réagissait pas, il abusait juste de moi, j'étais fatiguée de pleurer et de crier, il ne me restait plus que mes larmes pour pleurer jusqu'au moment où je n'avais plus la force de verser une goutte de larme...
J'étais restée pendant des heures dans cette chambre accompagnée de ces hommes et une fois qu'ils avaient fini de jouer avec moi ils ont repris leur forme humaine et ont encore disparu. J'avais mal, j'étais fatiguée mais malgré tout J'avais décidé de ne plus verser la moindre goutte de larme à cause de ces animaux sauvages, puis je m'étais promis de me venger un jour ou l'autre mais je ne savais pas encore comment. Ces quelques heures dans cette chambre m’avaient semblé être une éternité. La porte s'était finalement ouverte et j'avais regagné la sortie. J'avais croisé Hervé allongé sur un fauteuil au salon et entrain de visionner j'avais voulu traverser sans rien dire mais il m'avait interpellé.
Hervé : j'espère que tu as retenu la leçon cette fois ci. Lorsqu’on te parle tu veux toujours jouer au têtu
Pour une fois et bizarrement, il avait raison. Je ne voulais plus jamais placer mon pied dans cette chambre, dans toute cette maison même. Il me fallait trouver un moyen pour sortir de là et j'avais déjà une idée, mon accouchement devait être le bon moment ou jamais
Moi : j'ai une seule question Hervé
Hervé : laquelle ??
Moi : pourquoi moi ???
Hervé : demande à ton supposé père quand tu le verras
Moi : je te jure sur cet enfant que je porte qu'un jour j'aurais ma vengeance.
Hervé : comme si cela me faisait peur hahaha.
J'étais allé dans la douche prendre un bain puis j'étais allé me reposer question de prendre des forces. Je n'avais pas l'appétit mais il me fallait bien me mettre quelques choses sous la dent pour le bien de mon enfant. J’espérais donc récupérer un peu de force dans le sommeil que j'avais du mal à trouver...
La seule chose qui m'empêchait encore de faire une folie dans cette maison, c'était le fait que j'étais enceinte et je voulais que mon enfant naisse en bonne santé...
Les jours qui ont suivi étaient comme d'habitude, remplis de mauvais traitements, de nuits blanches, de douleurs mais puisque que c'était devenu mon quotidien, je n'y accordais plus aucune importance donc je ne versais aucune larme... Orlane me manquait terriblement. Je me demandais comment avait-elle fait pour se retrouver dans un merdier pareil, j'aurais tellement aimé la connaître mieux afin de lui venir en aide... J'étais assise à l'extérieur en train de lire une fiche qui parlait des bienfaits d'huile d'avocat lorsqu’en un laps de temps j'avais senti mon bb bouger dans tous les sens dans mon ventre. Je m'étais mis à crier en appelant Hervé et pour une fois il ne s'était pas fait prier et était venu directement.
Moi : aide-moi stp je crois que je suis en train de perdre les os
Pour une première fois encore il avait rapidement appelé le docteur
Moi : Hervé stp on doit aller à l'hôpital vite j'ai trop mal
Hervé : quel hôpital ? j'ai appelé le docteur et il arrive tu vas accoucher ici
Je n'avais même pas la force pour discuter de quelque chose
Le docteur n'avait pas tardé lui aussi à son tour à venir, accompagné d'une assistante.
Il m'avait allongé sur un siège plus confortable et avec la douleur que je ressentais je pouvais écouter cette assistante me donner des encouragements.
Poussez, Poussez madame disait-elle pour m'encourager... Je poussais sans me faire prier parce que mon bb était le seul espoir sur lequel je m'étais accroché
J'avais poussé encore et encore comme me l'avait recommandé l'assistante et finalement mon bb avait vu le jour. Grande était ma surprise lorsque je n'avais pas entendu mon bb pleurer. C’est dans la fatigue que je questionnais le médecin.
Moi : docteur comment va mon bb ?? Disais-je avant de perdre connaissance
A suivre...