CHAPITRE 2
Je suis dans le quartier depuis quelques heures. Je recherche toujours mon père sans succès. J'ai questionné les quelques personnes qui se trouvaient sur le lieu de l'explosion mais personne n'avait vu mon père. Au niveau des morts, aucun corps n'était semblable à celui de mon père. Je craignais juste qu'il ne soit pas calciné car j'avais énormément du mal à l'identifier au niveau des corps brûlés. Je passais un après midi horrible. Je ne savais plus où mettre la tête. Je pleurais constamment. J'ignorais si mon père était encore vivant. Le temps passait si vite qu'il allait bientôt être nuit. Je cherchais toujours mon père. J'étais désespérée mais je ne pouvais pas abandonner les recherches. La voisine du quartier la plus proche de nous vient à mon secours. Elle s'appelle Deepika PADUKONE. Au milieu de cette explosion, aucun de ses biens matériels n'a été touché. Sa maison a été épargnée. Elle a promit m'aider à retrouver mon père et m'a demandé de venir passer la nuit chez elle. Je ne voulais pas l'encombrer avec mon problème mais elle a insisté. J'étais très fatiguée physiquement et faible psychologiquement. J'ai dû accepter son aide. Je suis rentrée avec elle sans avoir retrouvé mon père. Je n'avais plus aucune information sur lui. C'était comme s'il s'était évaporé dans la nature. Deepika PADUKONE est une femme très charmante. C'est d'ailleurs elle qui nous a aidé mon père et moi à s'installer et à nous adapter dans le milieu. Elle a le même âge que mon père. Madame Deepika PADUKONE est une femme célibataire mais elle a une fille qui a également le même âge que moi. Sa fille s'appelle Arya. Nos débuts dans la ville semblaient faciles à vivre grâce à elle. Deepika PADUKONE était comme un guide touristique pour nous. En bref on s'est vite adapté grâce à elle.
Je peinais à dormir. Je pensais toujours à mon père. Je l'appelais sur son numéro mais c'était toujours hors de la zone. J'ignorais quoi imaginer. Je ne savais où mettre mes idées. J'étais simplement bouleversée. Madame Deepika PADUKONE m'a laissé dormir dans sa chambre. Elle est allée se coucher dans la chambre de sa fille. C'est une battante. Il m'a fallut d'un peu de temps pour le découvrir. Malgré son charme et sa gentillesse, mon père me manquait énormément. Est-il mort ? Ou vit-il toujours ?
Deepika PADUKONE
Secourir son prochain qui se trouve en danger est un acte héroïque. J'admirais énormément Mei et son père. Se sont des chinois qui se sont nouvellement installé dans notre province. Bien avant leur arrivée, j'étais solitaire. Je ne me mêlais jamais des histoires des voisins. Je n'avais aucun (e) ami (e) dans la province. Mais lorsque je les ai rencontrés pour la première fois, quelque chose d'inexplicable m'a attiré vers eux. J'ai tout de suite lié un lien avec la famille de Mei. C'est-à-dire elle et son père. En si peu de temps on s'est vite familiarisé. Malheureusement un malheur vient nous surprendre tous. Une station d'essence du quartier à explosée et presque toutes les maisons ont été brûlées. Il y a eu des milliers de blessés et de morts. Dieu merci ma maison a été épargnée. J'ai dû secourir Mei qui recherchait désespérément son père au milieu des corps calcinés et autres. Son état me faisait pitié. En attendant de retrouver son père, je l'ai hébergée chez moi. Ma vie n'a jamais été aussi simple. J'ai perdu mon mari lorsque notre fille Arya atteint l'âge de 13 ans. Je me suis battue pour qu'elle ait une meilleure vie. Je suis une femme de ménage. Je travaille dans l'une des maisons les plus riches de New Delhi. J'essaie de faire le nécessaire pour le bien de ma fille. L'explosion de ce jour a été un évènement très douloureux pour les autochtones de notre province. On entendait que des pleures par ci et là. Même Mei n'en pouvait plus. Je ne voulais pas aggraver ses soucis mais mon instinct me disait que son père serait peut-être mort. Si son corps n'a pas été retrouvé, peut-être il a été calciné. Quant à Mei, elle gardait toujours espoir de revoir son père. Je me suis couchée dans l'espoir que demain serait une belle journée pour nous.
AU LENDEMAIN
J'étais sur pied depuis 06h. A 6h 30 minutes j'ai réveillé ma fille Arya. Ensuite je faisais la prière. A 7h je suis sortie de la chambre d'Arya. J'ai tout de suite pensé à Mei. Je me suis dirigé vers ma chambre pour voir comment elle allait. Son état n'avait pas changé. Elle était déprimée. Je l'ai consolé. J'ai essayé de la faire comprendre qu'elle n'était pas seule à souffrir. Les jours passèrent et elle continuait les recherches. Malheureusement, on n'avait toujours pas des nouvelles du père de Mei. On a dû le considérer comme mort car il ne pouvait pas s'évaporer de la sorte. C'était une période très compliquée pour Mei. On a fait une cérémonie pour pleurer la mort du père de Mei. Désormais j'étais responsable d'elle. Si j'ai accepté l'héberger chez moi alors je veillerai sur elle. Quelques jours après la cérémonie de deuil de son père, Mei était passée à autre chose. J'étais très surprise de son état d'esprit. On n'aurait même pas imaginé qu'elle avait perdu un proche. Je me préparais pour le travail lorsqu'elle venait me voir. Elle était devant la porte de ma chambre. Je l'ai fait signe de rentrer. En amont, elle me remerciait de l'aide que je l'ai apporté ses derniers jours. Ensuite elle me suppliait de la laisser travailler. Mei savait que j'étais une femme de ménage. Elle a donc voulu travailler avec moi. J'ai d'abord refusé car selon moi, sa place se trouvait dans une université. Elle a ensuite essayé de me convaincre de la laisser faire ce travail car elle en avait besoin. Malgré tout ce qu'elle disait, je m'y opposais fortement. Mon objectif pour elle était de la faire inscrire dans une faculté l'année prochaine. Je m'étais juré de veiller sur elle comme si elle était ma propre fille. Contrairement à Arya, Mei est très calme et intelligente. C'est le genre de personne qui réfléchit avant d'agir. J'adore tellement cette fille.
UNE HEURE APRÈS LE DÉPART DE Deepika PADUKONE
ARYA
- Ne touche plus à mes affaires sans ma permission (Disais-je)
- Calme-toi Arya. C'est ta mère même qui m'a dit que je pouvais utiliser ce savon pour faire ma lessive. En plus j'ignorais qu'il t'appartenait (Réagi Mei)
- Je n'ai pas envie de trop parler ce matin. Ne touche plus à mes affaires je t'ai dit (Ajoutais-je)
- D'accord Arya. Je t'ai compris et au passage je te présente toutes mes excuses.
- D'ailleurs mon petit ami passera me rendre visite. Je ne veux pas te voir à la maison. Essai de sortir. Va quelque part ou promène toi je m'en fou. Le plus important est que je voudrais être seule avec lui.
- D'accord Arya.
Je me sépare de Mei puis je me dirige vers ma chambre. J'avais du travail. Arjun mon petit ami sera là dans quelques heures et je voulais arranger ma chambre. J'étais hyper excitée à l'idée de le rencontrer. Depuis que Mei est venue vivre avec nous, je me sens encombrée. C'était comme si je n'avais plus de vie privée. Je déteste cette fille. J'ai demandé à ma mère de la laisser se débrouiller elle même mais elle pense que Mei n'est pas encore capable de vivre seule. C'est bien la toute première fois de ma vie que je déteste une personne de la sorte. Par sa faute, je n'ai plus le droit de passer mes appels nocturnes car je dors désormais avec maman. Par sa faute, je n'ai plus le droit de sortir de la maison comme je le faisais auparavant car en l'absence de maman c'est moi qui veille sur elle. La présence de Mei dans ma vie me prive de beaucoup de liberté. Tout cela m'agace. Mon petit ami et moi allons nous rencontrer aujourd'hui. A défaut de sortir de la maison pour aller le voir, je lui ai proposé de passer chez moi. J'ai simplement ordonné à Mei de sortir de la maison afin qu'Arjun et moi soyons libres en l'espace de quelques heures. J'ignorais si je suis normale ou pas mais il me vient souvent à l'esprit de vouloir empoisonner Mei afin qu'elle rejoigne son père dans l'au delà. J'aimerais être libre et cette fille m'agace.