Prologue

3725 Mots
Le froid. Jamais de ma vie je n'avais senti autant de fraîcheur. Assise, recroquevillée sur mon matelas dans un coin de la pièce, j'avais passé mes bras autour de mon corps dans l'espoir de trouver un peu de chaleur. Mais plus le temps passait et plus les tremblements de mon corps ainsi que les claquements de mes dents entre eux s'accentuaient. Je n'avais pas besoin de miroir pour savoir que mes lèvres avaient bleuies et que mon visage s'accordait parfaitement à celui d'un fantôme. Combien d'heures déjà avais-je passé assise là à combattre le froid? Une? Deux? Je ne savais pas. Il y a longtemps que j'ai arrêté de compter le temps. Je me fichais de savoir l'heure qu'il faisait ou même le jour auquel nous étions. Tout ça n'avait plus aucune importance pour moi. Je levai les yeux vers ma coloc qui était assise sur son lit, bien emmitouflée dans des couvertures. Une boule chargée de haine me monta à la gorge. Elle m'avait arraché mon drap et ma couverture afin de se protéger, me laissant à la merci du froid. Maintenant que je la voyais là, assise et le regard perdu dans le mur, je me demandais ce qui m'effrayait en elle au point où je la laissais me maltraiter sans broncher. Elle n'était pourtant pas si intimidante! Peut-être est-ce parce que je commençais déjà à m'habituer à son harcèlement? Ivanah était ce qu'il y avait de plus basique comme fille. Brune avec des yeux marrons, elle était de taille moyenne mais avec une allure très sportive. Ah oui, voilà ce qui m'intimidait. Elle était aussi musclée qu'un homme et passait la plupart de son temps à faire des pompes ou des exercices de musculation. Je me suis toujours demandée l'intérêt pour une femme de faire autant de sport visant les muscles. Normalement, ce sont des exercices de souplesse ou de mise en forme. Je détaillai encore la jeune femme pendant quelques minutes avant de me décider à me lever. Mes mouvements étaient lents tellement le froid avait congelé mes muscles. Prenant mon courage à deux mains, je m'avançai néanmoins vers Ivanah avec la ferme intention de reprendre ma couverture. Dès que je fus dans son champ de vision, elle eut un sourire en coin. - Qu'est-ce que tu veux brindille ? Ça te démange si tant de rester à ta place ? Brindille... Eh oui! C'est comme ça qu'elle me surnommait. Mon prénom était trop lourd à prononcer pour elle apparemment. - Je veux ma couverture, lui répondis-je. Elle haussa un sourcil surpris et baissa le regard sur ladite couverture avant de la relever vers moi. - Alors tu vas devoir attendre; j'en ai besoin pour l'instant. Sur ces paroles, elle s'emmitoufla davantage dans le tissu. La colère se mit à vibrer en moi, sur le point d'exploser. - J'en ai moi aussi besoin là! C'est MA couverture et actuellement je n'ai rien pour me protéger de ce froid atroce, m'emportai-je. Elle ouvrit de grands yeux surpris puis se leva lentement de son lit en me fixant dans les yeux. - Tiens! Dis-donc, savais pas que tu avais une grande gueule. Contrairement aux autres fois, je choisis de la défier du regard. C'est à ce moment-là que je me rendis compte à quel point j'étais grande de taille. J'en avais marre tout d'un coup; marre d'être la cible des autres; marre d'être la victime sans défense; marre d'être faible... - Rends-moi simplement ma couverture, c'est tout ce que je te demande. Ivanah passa de longues secondes à me fixer dans les deux yeux. Elle semblait ne pas me reconnaître et n'essayait pas de cacher la crainte que je lui suscitais. Jamais auparavant je ne m'étais insurgée contre elle. Elle avait dû comprendre que j'avais fini par me réveiller puisqu'elle se débarrassa de ma couverture, la plia en boule et me la remit brutalement manquant de me faire tomber. - Estime-toi chanceuse aujourd'hui; je ne suis pas d'humeur bagarreuse, me chuchota t-elle ensuite avant de me tourner le dos. Je ne me fis pas prier pour retourner à mon lit où je m'enveloppai de ma couverture. J'avais toujours froid mais c'était moindre cette fois. Je ne savais pas pourquoi mon corps prenait du temps à accepter à la fraîcheur environnante pourtant je m'adaptais rapidement aux climats. Peut-être que c'est parce que celui-là est très fort... Je soupirai en posant ma tête contre le mur derrière moi, me rappelant encore ce qui m'avait conduit ici; dans cette prison de Sibérie, à des lieues de ma ville natale. Aujourd'hui plus que jamais, j'avais une preuve du degré de méchanceté auquel l'être humain pouvait faire preuve. J'ai accordé ma confiance à tord et j'en paye actuellement le prix. À aucun moment, je n'avais pu imaginer que ma vie allait tourner en cauchemar alors que tout semblait me sourire comme je le voulais... ~Flashback~ - Toutes mes félicitations Bella! Mme Holt m'ouvrit grand ses bras pour que je vienne l'embrasser. Le sourire aux lèvres je m'exécutai. Nous nous relâchions quelques secondes après et elle me sourit de plus belle. - Tu es un génie. Tes créations étaient si parfaites et raffinées! Sans toi, nous n'aurions jamais gagné cette compétition. - Je vous en prie madame. Le mérite nous revient à tous. Vous m'avez aidée à vous aider. Merci beaucoup. - Isa? Je fis volteface et je tombai nez à nez avec un jeune homme de taille élancée, svelte, vêtu d'un costume bleu ciel qui s'accordait parfaitement avec ses cheveux châtains. Ses yeux gris brillèrent à ma vue et il m'accorda un grand sourire. Mon cœur bondit immédiatement puis se mit à battre plus rapidement. - Léo? murmurai-je. Il s'approcha encore plus de moi et me tendit un verre de jus d'orange. Je ne m'étais même pas aperçu qu'il en tenait jusqu'à deux même. J'étais tellement hypnotisée par sa beauté physique que je devenais encore plus distraite en sa présence. - Mes félicitations. Tu nous a sauvé la mise ce soir. Surtout avec le plagiat qui a eu lieu. - Je me demande encore comment est-ce qu'ils ont pu avoir nos dessins. C'est carrément impossible que nous ayons imaginé et créé les mêmes modèles et encore sur les mêmes tissus. - Ouais, fît-il en buvant dans son verre. HOLTHES (HLTH) ; la marque de vêtements de la famille Holt était parvenue à la finale d'une grande compétition de mode aux États-Unis. Il y avait en tout trois finalistes: WEARSS, HLTH et enfin SAVAGE-VII qui était un grand rival de la marque de la famille Holt. Selon le classement, SAVAGE-VII devrait passer avant nous. Mais quelle ne fut pas notre surprise de voir que leurs mannequins portaient exactement des modèles et créations 100% identiques à ceux que nous nous apprêtions aussi à présenter. Nous étions tous choqués; Mme Holt était au bord de l'évanouissement. Si jamais nous présentons ces modèles, c'est nous qui allons être accusés de plagiat et ceci est passible d'emprisonnement. Si nous ne présentons rien, cela signifierait que nous déclarons forfait alors qu'il y avait une somme de 1.850.000$ en jeu. Que faire alors? Soudain, l'animateur nous invita à présenter notre travail. Alarmée, Mme Holt qui heureusement le connaissait lui a demandé de nous accorder une demi-heure. Malheureusement, il nous accorda vingt minutes et pas plus. Mais nous ne pouvons ni créer ni modifier des modèles en si peu de temps. C'est alors que la sœur de Mme Holt me proposa de sortir les tenues que j'avais créé en surplus. Au départ je m'étais montrée réticente quant à cette idée parce que je ne trouvais pas encore mon travail digne d'une telle compétition mais il s'est fait que c'était la seule échappatoire à notre problème. Dès que l'idée parvint aux oreilles de Mme Holt, elle approuva immédiatement. C'est ainsi que mes créations furent présentées et applaudies par tout les spectateurs nous faisant alors remporter la compétition. Je n'en croyais pas à mes yeux. Mon rêve de designer se réalisait. Mme Holt et moi étions photographiées et acclamées de partout. Jamais je n'aurai cru que mes créations étaient si impressionnantes. Je me rendais compte à quel point j'avais sous-estimé mes talents stylistiques... - Toute manière, nous avons déjà fait appel à la police, m'informa Léo. Ces voleurs répondront de leur acte. J'hochai la tête, redescendant brusquement dans la réalité. Je bus un peu de mon jus d'orange et j'observai l'animation autour de moi. J'aurais tellement aimé que mon père soit là avec moi pour vivre cet instant mais malheureusement, il était cloué au lit à la maison. Il souffrait d'une maladie pulmonaire qui nécessitait un traitement onéreux. Malheureusement, mon travail de petite couturière ne suffisait pas pour rassembler la somme nécessaire. Alors quand j'ai vu l'annonce des Holt cherchant une aide-ménagère pour un salaire de 10.000$, je n'ai pas hésité. Ma mère était morte quand j'avais 08 ans, en couche. Malheureusement, le bébé qui devrait être mon petit frère n'a pas survécu. Je m'étais donc retrouvée orpheline de mère, enfant unique et avec pour seule famille mon père. J'ai très rapidement appris à garder une maison et à effectuer les tâches ménagères donc l'offre des Holt tombait à pic. Ils habitaient une villa immense et très chic. J'ai commencé à travailler là bas et c'est là que j'ai rencontré Léo. Il s'intéressait beaucoup à moi et se montrait différent des enfants de riches arrogants à qui j'avais pu avoir affaire. C'est ainsi qu'il a découvert ma passion pour la mode et en a parlé à sa mère qui m'a à son tour encouragée à mettre mon talent à profit mais m'a fait savoir qu'elle ne pouvait pas me prendre comme designer officiel de HLTH parce que je n'avais encore aucune expérience. Alors tout en travaillant en tant que domestique pour rassembler de l'argent pour l'opération de mon père, j'aidais Mme Holt dans la création des modèles vestimentaires de son entreprise. Et je ne m'en plaignais pas parce que je pouvais au moins donner libre cours à ma passion. - Viens! Léo saisit ma main gauche et m'entraîna avec lui sans me laisser l'occasion de protester. Comme un robot, je le suivis à travers les rangées d'invités et il nous conduisît dehors sur un balcon, loin du bruit de la fête. - Qu'est-ce qu'on fait ici? m'enquis-je en regardant autour de moi. Sans me lâcher la main, le jeune homme se tourna vers moi et haussa les épaules. - Je voulais juste être seul avec toi un moment. Nous n'avons pas eu beaucoup de moments à nous dernièrement. Je rougis immédiatement à ses paroles et je remerciai la semi-obscurité de dissimuler cela. - Tu sais parfaitement bien que tes parents seraient furieux de nous voir ensemble. Je ne veux pas t'attirer des ennuis. Il soupira puis lâcha ma main pour la passer dans ses cheveux. Mr et Mme Holt avaient déjà été formels là dessus. J'avais entendu leur discussion un soir. Ils voulaient que leur fils traînent avec des femmes de hautes classes sociales en particulier la fille du maire de la ville. Mais malgré que Léo ait essayé de leur faire comprendre qu'il avait le droit de sortir avec qui il voulait, ils n'avaient pas lâché l'affaire, surveillant ses fréquentations. - Je suis fatigué qu'ils passent leur temps à me dicter ma propre vie. Me laisser être avec la femme que j'aime est tout ce que je leur demande. Je déposai mon verre à moitié vide sur le balcon afin de poser ma main sur la joue de Léo. Cela faisait un moment que nous nous étions avoués mutuellement nos sentiments mais la différence de classe sociale était devenue un grand fossé entre nous. J'étais une pauvre jeune domestique qui s'échinait pour sauver son père malade alors que lui était le fils de l'une des familles les plus puissantes de New-York avec un avenir déjà tout tracé. Qui étais-je donc pour venir réécrire ce que ses parents avaient au préalable élaboré? - Léonardo Holt! Éloigne toi immédiatement de cette fille! La voix de Mme Holt nous fit sursauter et nous nous retournâmes de manière synchronisée. Elle fit alors son apparition dans notre champ de vision accompagnée de deux de ses gardes du corps et... deux policiers? Confuse, je la regardai me pointer du doigt puis s'arrêter à quelques mètres de nous. - La voilà! dit-elle à l'intention des deux policiers, le regard accusateur. Ces derniers s'approchèrent immédiatement de moi et je remarquai que l'un d'eux avaient des menottes en main. Je me reculai instinctivement, refusant de leur donner mes poignets. - Ne l'approchez pas! Maman, qu'est-ce qui se passe? s'affola Léo. Mais la femme aux cheveux grisonnants ne lui donna aucune réponse. - Isabella Hope Sternberg? m'interpella le second policier. - Oui, c'est moi, répondis-je le cœur battant. - Vous êtes en état d'arrestation pour complicité et fraude. - Pardon? s'étrangla Léo derrière moi. - De quoi parlez-vous? Je suis innocente! - La secrétaire de SAVAGE-VII a avoué, m'informa le second policier. Vous leur avez remis les dessins de HOLTHES contre une forte somme d'argent. - QUOI? m'écriai-je tétanisée. C'est un mensonge; un horrible mensonge! Jamais de la vie je n'aurai fait une chose pareille. Pourquoi ferais-je cela alors que mon salaire m'aide déjà ? - Peut-être parce qu'en plus de beaucoup d'argent, c'était une occasion pour toi de mettre en exergue tes créations. Tu savais que nous n'aurions pas eu le choix que de les présenter, m'accusa subitement Mme Holt. Tu voulais te servir de nous pour réaliser ton rêve de grand designer. J'écarquillai les yeux, choquée par les paroles de la femme aux cheveux grisonnants. - Non non Mme Holt, tout ça c'est faux, je vous le jure sur tout ce que j'ai ! Vous devez me croire. Je me précipitai vers elle pour lui prendre la main mais elle me rejeta violemment et je tombai au sol. Léo se précipita pour me secourir. - Je t'ai fait confiance Bella mais tu m'as salement trahie, cracha t-elle ensuite. - Arrête de lui parler ainsi, je suis convaincu qu'il y a une bonne explication à tout ceci, me défendit son fils. - Je t'ai demandé de t'éloigner d'elle. C'est une fille très dangereuse. - Pitié Mme Holt, vous devez me croire, je vous en prie. Je reniflai et ce n'est qu'à ce moment-là que je m'aperçus que je pleurais. J'avais peur; trop peur. Qu'allait-il m'arriver ? Qu'allait-il advenir de mon père si je me retrouvais en prison ? - Faites-la disparaître de ma vue s'il vous plaît, ordonna Mme Holt aux policiers. Ils vinrent me passer les menottes mais Léo s'interposât. - Ne la touchez pas! - Léonardo, pousse-toi de là immédiatement, cria sa mère. Gardes! Emmenez mon fils loin d'elle. Les deux hommes en noir vinrent l'empoigner illico presto alors que moi j'avais choisi ne plus insister et laisser les policiers me passer les menottes. Je m'étais tue et réduite au silence. Plus rien n'avait d'importance pour moi. Ni les protestations de Léo, ni les cris de sa mère, ni encore les ordres des policiers. Je me redressai tel un automate et les suivit. Soudain, la sœur de Mme Holt apparu dans mon champ de vision et me prit dans ses bras, les larmes aux yeux. Personne ne me connaissait mieux qu'elle. L'espace de quelques mois, elle était devenue une mère pour moi et je l'en remercierai éternellement. - Moi, je te crois, me chuchota t-elle avant de me relâcher et de s'éclipser. Un regain d'espoir me prit aussitôt. J'étais convaincue que tout comme elle, Léo me croirait aussi et qu'il ferait tout pour me sortir de cellule. J'avais foi en l'amour qu'il me portait. C'est donc le cœur moins lourd que je montai dans le véhicule de police. Mais à l'instant où la portière allait se refermer, Mme Holt s'interposât dans l'embrasure, un sourire aux lèvres. - Pauvre petite idiote. Ta naïveté est tellement que tu t'ai même pas rendu compte qu'on te roulait dans la farine depuis le début. Tu crois sincèrement que mon fils s'éprendra d'une misérable petite domestique? Tellement idiote ! Mais merci quand même pour le million de dollars. J'achèterais de magnifiques lys pour l'enterrement de ton père dedans. Bon voyage ! Elle referma ensuite violemment la portière et s'éloigna. J'étais sidérée. Venait-elle vraiment de m'avouer que c'était elle qui avait manigancé tout ce cirque ? Non... elle mentait à coup sûr. Léo m'aimait. Je l'avais lu à plusieurs reprises dans ses yeux. Il avait des sentiments sincères pour moi et j'étais sûre qu'au nom de ceux-ci, il viendrait me faire libérer... ~ Flashback End~ Un mois était passé mais je n'avais eu aucune nouvelle de Léo ni d'aucun autre membre de la famille Holt; pas même une visite. Des enquêtes ont été faites et la police a trouvé une somme de 400.000$ dans ma chambre confirmant ainsi le fait que j'ai été payée contre les dessins. Incapable de me trouver un bon avocat, j'ai été jugée et reconnue coupable de trahison et de complicité. Je devais écoper de cinq ans de prison à moins de trouver la somme nécessaire pour me faire sortir. Quelques jours plus tard, j'ai été transférée dans cette prison froide de Sibérie en Russie sous prétexte que j'étais très dangereuse mais je savais que c'était faux. Le temps est passé et jamais je n'ai perçu la silhouette de Léo. Il n'ait jamais venu me voir et n'a jamais rien tenté pour me libérer. C'est alors que la triste réalité m'a frappée de plein fouet : je m'étais leurrée sur toute la ligne. Léo Holt s'était bien joué de moi et sa famille m'avait proprement humiliée. Je n'avais pas pu retenir mes larmes ce jour-là. Tout ce que Mme Holt m'avait dit dans la voiture était donc vrai et je peinais à le croire. Et comme si cela ne suffisait pas, un matin, l'on m'annonça la mort de mon père. J'avais tellement pleuré que je n'avais même plus de larmes à verser quant à cette nouvelle. Tout était de ma faute. Je m'en voulais à mort pour m'être faite bernée aussi facilement. Par ma faute, je me retrouvais à vivre 5 ans de monotonie. Par ma faute, je me retrouvais seule au monde. Une vague de rancune crue et de vengeance non satisfaite m'envahît au point où je ne ressentis plus le froid. Je n'avais pas encore dit mon dernier mot. En me faisant emprisonner, les Holt avaient oublié que 5 ans, ce n'était pas l'éternité. Ils n'avaient pas su qu'ils créeraient un monstre assoiffé de vengeance contre eux. Ils n'avaient pas su qu'en essayant de m'éloigner pour entamer leur gloire, ils implanteraient le motif de leur déclin en moi. J'avais compté les jours, les mois et les années. Très bientôt... - Oui, très bientôt, vous me reverrez! Je suis làaaaaaaaa!! Oui, je suis de retour pour une nouvelle histoire chaude et pleine d'actions mais surtout de love hummm! Aller, vous allez crier votre joie de me revoir, oui ou non? (MDR) J'espère que vous allez bien et que vous êtes prêts à voyager une fois encore avec moi. Je vous souhaite une bonne lecture! N'oubliez pas de commenter, de vous abonner et de recommander l'histoire aux autres lecteurs si vous l'aimez. Bisous bisous ! Freetop812.
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