Prologue

970 Mots
Distraite dans sa contemplation devant la beauté des grattes au soleil couchant. De l’autre côté Dina pouvait contempler le désert ainsi que la ville de Al Wakhan qui était l’une des meilleurs villes que Dina n’ai jamais vu, elle sursauta quand la voix de l’une de ses collèges l’arracha dans sa contemplation pour lui annoncer qu’un nouveau blessé était arrivé. Elle se précipite vers l’entré où l’on apportait un homme sur un brancard, son corps était ensanglanté et recouverte d’un bandage pour arrêter l’hémorragie. -enfin, te voilà Dina s’exclame le médecin en chef, Gérald, je te confie cet homme il a besoin de soin intensif. -d’accord mais il a l’air gravement blesser. -oui, c’est un homme important pour le pays et je sais que vous êtes très attentif avec vos patients vous sauriez en prendre soins. -pourquoi était-il dans la salle d’opération demanda-t-elle en sentant une vive curiosité vis-à-vis de ce patient. -pour vérifier son arrêt cardiaque. Maintenant qu’il est stable, il est dans la salle 56. Je dois vous laisser, prend soins de lui. Dina ouvrit la porte indiquée et pu remarquer le blessé, elle le nettoya, désinfecte ses blessures et met de nouveau bandage pour la touche final de son travail. C’était un homme d’une trentaine d’année constata-t-elle. Son visage était recouvert d’une barbe épaisse, ses cheveux longs attachés avec une sorte de barrette en or. Elle attrape un crayon et son petit carnet de dessin, elle prend le malin plaisir à dessiner une caricature de cet homme avec une tête à faire peur. Elle rit en regardant le blessé puis son chef d’œuvre achevé elle sait que ce n’est pas bien de rigoler sur le sort d’un patient mais quand l’idée lui a traversé l’esprit elle ne pouvait pas y résister. Jamais elle n’avait vu un homme aussi barbu et des cheveux d’homme si long. Elle se reprend bien vite en secouant la tête en sa qualité de médecin elle devrait veiller sur la santé de son patient. Elle laisse son carnet sur le bureau et lève pour reprendre sa contemplation interrompu d’ici peu, orpheline elle n’avait jamais connu ses parents, elle avait toujours réussit dans tout ce quel entreprenait et son rêve était d’aider les plus défavoriser, les enfants elle les adorait même si son travail ne laissait pas le temps pour en avoir et elle aimait ce qu’elle faisait, sauver des vies. Sentant la fatigue, elle s’assit sur sa chaise et peu à peu le sommeil l’emporta. Rachid ouvrit l’œil petit à petit, son regard parcoure les environs pour se poser sur une femme qui dormait, il essaie de se redresser mes ses blessures non cicatrisé lui faisait mal. Il était dans une lit d’hôpital, c’est évidant pensa-t-il en fixant son torse remplit de bandage surement cette jeune femme qui l’avait soigné, il a failli mourir à cause de ses blessures. Son regard se posa sur un petit carnet curieux il l’attrapa avec peine. Et lorsqu’il vit le dessin il rit à gorge déployée ce qui la réveilla. Quel genre de médecin dessine la caricature de son patient? Elle le fixa puis son carnet gêné cependant elle s’étonne qu’il soit déjà réveillé. Dans un silence pesant suivit de duel du regard, elle déclara enfin : -vous n’êtes pas fâché? Demanda-t-elle en se pinçant nerveusement les lèvres. Ce simple geste la rendait encore plus admirable pensa Rachid en la dévorant des yeux. Sa peau avait une couleur d’ébène, ses yeux étaient d’un noir profond, un nez droit, des lèvres un peu charnues mais pas trop et une pommette saillante. Elle était éblouissante. De quelle nationalité était-elle? -non, pourquoi pensez-vous cela? Avec un anglais parfait muni d’un accent arabe. -désole balbutia-elle en évitant son regard c’est mal placé de ma part. Désole pour le dessin. Ignorant ses excuses Rachid reprit : -vous aimez dessiner? -oui, beaucoup avoua-t-elle timidement. -si vous l’aimez autant pourquoi au lieu de me caricaturier vous ne fait pas un vrai dessin de moi? Affirma-t-il sous le visage choqué de Dina. -vous le voulez vraiment demanda-t-elle hésitante. -j’aimerai que vous me faites mon portrait. - sans rancune s’enquit-elle pour certifier à nouveau son accord. Il esquissa un sourire avant de dire : -sans rancune. Les mains tremblante, Dina commence à dessiner essayant de capter chaque trait de son visage sous son le regard brulant. -je vous fais peur dit-il au bout d’un moment en remarquant son malaise. -non, vous m’intriguer. -en quoi je vous intrigue. -j’ai jamais vu un patient comme vous c’est-à-dire, vous ne me posez pas de question sur la stabilité de votre santé. -j’ai l’habitude d’être blesser, la guerre c’est ainsi que ça fonctionne, d’ici quelque jours on ne verra que des cicatrises. -vous êtes très belle Mlle, vous êtes marié ou fiancé? -non, bafouilla-t-elle en rougissant, Merci. Elle avait du mal à finir son dessin, il la fixait sans détour. -vous avez un copain? -mais pourquoi tenez-vous tant à savoir ses choses sur ma vie? -par simple curiosité, Mlle. J’aimerais vous posez une dernière question? -va y je vous écoute. -je présume que vous êtes dans une organisation d’aide humanitaire pour pays en guerre, pour combien de temps vous y restez? Dina le scruta un instant pour voir s’il était sérieux malheureuse il était. Elle répond d’une voix sombre : -un an. -vous avez l’air bien triste de partir, vous aimez ce pays. -oui, avoua-t-elle en riant, chez moi il n’y a pas de désert. -alors profiter du temps qu’il vous reste Mlle. -c’est ce que je compte faire. Dans un dernier coup de crayon, elle termine son dessin. -voici votre dessin Mr dit-elle en lui tendant la feuille de son carnet. -elle est magnifique, vous avez du talent. -merci. Depuis ce jour Rachid fit la promesse silencieuse de la garder près d’elle pour toujours voire même contre son gré.
Lecture gratuite pour les nouveaux utilisateurs
Scanner pour télécharger l’application
Facebookexpand_more
  • author-avatar
    Écrivain
  • chap_listCatalogue
  • likeAJOUTER