Le trajet de chez moi à chez lui a durée à peu près 4 heures de temps. Une fois que la voiture s'est engagée dans la cour, je le suis surprise en train d'admirer cette merveille qui est devant moi. La maison est très moderne et très belle en plus. On dirait que tout ce qui a été mis dans cette maison avait été importé de l’extérieur. Je repense à ce qu'il avait dit quand on a quitté chez moi. Il veut faire de moi sa femme. Mais, même avec ça, je sens que je dois rester en alerte. Je ne sais pas pourquoi, mais je ne lui fais pas confiance pour le moment. C’est vrai quoi, je ne le connais même pas. N’est-il pas trop gentil pour quelqu’un qui vient de dépenser 20 millions pour m’acheter ? Je descends de la voiture et entre dans la maison avec lui. Dès qu’il entre, tous les employés sont venus le saluer. Je vois dans son regard qu’il est hautain. Il méprise la proximité de ses employés avec lui. C’est le cliché parfait de l’homme qui déteste fréquenter la basse classe ou même la classe moyenne. Oulah, je suis dans la m***e. Son comportement, sa manière de leur parler, de les regarder, tout prouve que leur présence l’énerve.
Lui- à votre attention b***e de bras cassés, je vous présente Leslya, c’est ma femme, donc la maîtresse de maison. Je ne veux pas une quelconque proximité avec elle, je ne veux aucun manque de respect à son égard. C’est assez clair ?
Ils répondent oui en chœur et me souhaitent la bienvenue. Je leur souris parce que je ne sais pas quoi dire alors que le patron ne veut en aucun cas me voir proche d’eux ou les voir proches de moi. Il me prend par la taille et me conduis. On monte les escaliers en longeant un long couloir avant de s’arrêter devant une chambre.
Lui- tu vas rester dans cette chambre, c’est la tienne
Moi- et… et toi ?
Lui- (sourire) tu es pressée de passer aux choses sérieuses avec moi ? Ne t’inquiète pas princesse. Je suis juste dans la chambre en face de la tienne (me pointant la chambre en face). Si tu as besoin de quoi que ce soit, viens me voir.
Moi- merci. Euh, en fait, je…
Lui- parle Lesly, n’aie pas peur
Moi- en fait, tu m’as sauvé et tu veux faire de moi ta femme, je t’en remercie. Alors, j’aimerais m’investir dans ta vie. J’aimerais savoir le genre de femme que tu veux, le genre de femme dont tu tomberais amoureux
Lui-(me prenant par la taille) tu veux que je tombe amoureux de toi ?
Moi- (rouge comme une tomate) je suis une femme sensible et fragile. Ce serait facile pour moi de tomber amoureuse de toi si tu me traites toujours aussi bien. Et vu que tu es très beau et que tu me traites bien déjà pour un début, je crois que je ne tarderai pas à tomber amoureuse de toi.
Lui- j’ai tellement envie de t’embrasser, mais je ne veux pas te brusquer
Moi- si tu continues de parler comme ça, je vais finir par croire que tu es l’homme parfait
Il me sourit, me fait la bise sur la joue et me demande de me reposer avant de sortir et de fermer la porte derrière lui. Je souris comme une idiote et entre dans la salle de bain ultra chic pour prendre un bain. Une fois que je sors, je vais dans le dressing et je remarque que je n’ai aucun vêtement ici. Tout dans cette chambre sent son doux parfum de vanille. J’adore cette arôme. Je ne vois dans le dressing, que des vêtements d’hommes. Je crois que cette chambre était la sienne et il a dû me la laisser pour que je me sente à l’aise. Je souris face à cette pensée. Il est tellement beau. Grand, mince avec des abdos, cheveux marrons, yeux marrons aussi, et des lèvres vraiment délicates. Ça me donne envie de les embrasser. Cet homme me donne des pensées perverses, des pensées que je n’avais jamais eu de toute ma vie. Je porte une de ses chemise qui m’arrive au bas des fesses. Au moins, ce que je porte est plus décent que ce que mes parents m’avaient fait porter. Je quitte le dessin en me rendant compte que je n’ai aucun vêtement de moi ici, aucun produit de toilette féminin ici, et j’ai surtout besoin de mon gel de toilette intime. Ce bain me donne une telle sensation de bien-être que je ne peux plus m’en passer. J’ai un peu faim, mais je ne veux pas descendre et parler avec les domestiques pour le mettre en colère, donc je reste dans ma chambre. J’y reste pendant plus d’une heure de temps avant de me lever. Je sors de ma chambre et toque à la sienne. Il ne répond pas mais je sens que la porte est ouverte. Alors, j’entre. Je ne sais pas si c’est bon ou mauvais le fait d’entrer dans sa chambre sans sa permission, mais j’entre quand même. Je le vois assis sur le lit avec un ordinateur posé sur un coussin posé sur ses cuisses. Je reste dans l’embrasure de la porte à admirer ses fossettes et ses longs cils.
Lui- (toujours en tapant sur son ordinateur) je suis si beau que ça ? Tu aimes ce que tu vois ?
Oh la honte de se faire griller comme ça. Mais bon, à quoi bon lui mentir alors que je suis complètement gaga de lui. ?
Moi-oui, j’aime beaucoup ce que je vois. Et oui, tu es vraiment beau.
Lui- (sourire) approche
Je m’approche de lui sur le lit. Il met son ordinateur de côté. Je monte sur le lit et m'assois en face de lui. Il regarde sa chemise sur moi et sourit.
Lui- ça te va bien
Moi- merci. En fait, je suis venue te voir pour deux choses. La première est que j’ai faim, et comme je sais que tu ne veux pas que je sois proche des domestiques, je ne sais quelle attitude tenir, donc je suis venue te le demander. La deuxième chose est que, eh bien, je n’ai aucun vêtement à me mettre ou sous-vêtements, encore moins de produits de toilette pour femme. Je sais que je viens d’aménager ici, alors ça ne me dérange pas d’utiliser tes produits de toilettes pour le moment.
Il me sourit et se lève. Il se rend vers son armoire pour sortir un petit sac. Il cherche quelque chose à l’intérieur et sort une carte bancaire. Une carte ? C’est carrément une autre ville ici, je ne sais pas comment me rendre au centre-ville pour acheter quoi que ce soit. Il s’approche de moi et me tend la carte.