Chapitre 6

1285 Mots
Ils ouvrent grand les yeux et se regardent avant de me regarder choqués. Ils sourient tristement. Homme-ce n’est pas possible que vous soyez notre fils, même si cela aurait pu nous donner la joie de vire. Nous ne sommes pas vraiment malades vous savez ? Nous voulons savoir avec exactitude ce qui est arrivé à notre fils. Merci de vouloir nous aider. Mon frère devrait payer notre traitement, mais il n’est jamais venu nous voir Non mais sérieux ? Je ne suis pas pressé de leur prouver que je suis leur fils. Puisque je connais déjà la cause de leur trouble, c’est beaucoup plus facile maintenant de les guérir. Il est clair que mon oncle est la cause de tout ça. Mais pourquoi ? S’ils savait que mes parents n’étaient pas morts, alors pourquoi il ne m’a jamais rien dit à ce sujet ? Au contraire, il n’arrêtait pas de me dire qu’ils m’avaient abandonné et qu’il ne voulaient pas de moi. Moi- Kim, cherche mon oncle et fait lui avouer ce qu’il sait de cette histoire. Et ne l’oublie pas, personne ne doit savoir qu’ils sont là. Je ne veux pas les mettre en danger Kim- bien reçu monsieur. Je souris heureux et mets fin à l’appel avec un grand sourire. Demain, je rentrerai chez moi et prendre mes parents, pour la première fois depuis tant d’années, dans mes bras. A peine je montre dans ma chambre que je vois Cany faire un petit sac dans ma chambre. Quoi ? Le week-end est fini plus tôt que prévu ? Moi- tu m’expliques ? Lui- oui mec, on va camper dans la forêt ce soir. Il n’est que 18h et mon instinct me dit que c’est le moment parfait d’aller camper Moi- (soupire) je suis plus ‘’chambre’’ que ‘’forêt’’ Lui- n’aie pas peur ma poule, fais moi confiance. Je suis là pour te protéger. S’ils t’arrive quelque chose de grave, moi je n’aurai plus de vie. Tu es ma seule famille, donc je ne peux laisser rien de mal t’arriver Je le regarde ému, et je vais le prendre dans mes bras. Moi- je t’aime aussi frangin. En fait, je dois te dire que je viens de finir de parler avec mes parents. Ils sont actuellement chez moi. Je vais devoir rentrer plus tôt que prévu pour les voir. Tu imagines que tout était vraiment de ma faute ? J’ai mis mes parents dans un état pareil. Et mon oncle en sait trop sur cette histoire Lui- tu veux que je le trouve et lui faire avaler ses testicules ? Moi- non Cany, Kim va s’en occuper. Si vraiment, il a quelque chose à avoir avec ce qui est arrivé à mes parents, je ne lui pardonnerai jamais. Je jure sur ma vie qu’il passera le reste de sa vie en prison Lui- tu es trop gentil Lhev. Si j’étais a ta place, je lui arracher ai le cœur Moi- tu es trop extrême des fois Cany Lui- il faut des fois mon frère, il le faut. C’est ce que j’ai fait à ceux qui ont tué mes parents. Moi- alors, ton cousin… Lui- oui, il est devenu zinzin à cause de ce qu’il m’a vu faire à ses parents. C’était sanglant, vraiment sanglant. (rire) Ça lui fait rire en plus, je suis désespéré. Je me calme et le suis alors et il prend tout ce dont on aura besoin. À croire qu’il avait fait son programme depuis. Le trajet de la maison dans la forêt ne nous a pris que 45 minutes de marches. Une fois que l’autre idiot a décidé que c’était l’endroit parfait pour camper, il déballe nos bagages. Il monte la tente pendant que je joue sur mon téléphone. Lui- tu as la chance d’être riche. Tu es tellement paresseux Moi- (rire) pour ça, on se ressemble Il continue jusqu’à finir seul. Il a allumé le feu, braisé des saucisses. On a joué, mangé, bu, et rit jusqu’à en fatiguer. Une fois qu’on a commencé à somnoler, nous avons éteindre le feu et sommes entrés dans la tente. Il ne nous a pas fallu 10 minutes de débat avant de tomber dans les bras de Morphée. On ne sait trop comment, mais vers 3h du matin, j’ai senti que quelque chose bougeait autour de nous. Lorsque je me lève, je remarque que Cany n’était plus à côté de moi dans la tente. Je me suis alors dit que c’était sûrement lui qui faisait le bruit, alors je me suis recouché. Mais le bruit a persisté et j’ai entendu un cri au loin. C’était la voix de Cany, et il est en danger. Je sors de ma tente en trombe, mais dès que je sors de la tente, je suis accueilli par plus d’une douzaine de personnes armées. Oook, nous sommes vraiment mal. Ils me donnent un coup sur la tête et je m’écroule. A mon réveil, j’étais aussi attaché que Cany sur une chaise. Les hommes armés sont devant nous et nous évaluaient. Je ne sais pas si je dois rire de leur habillement à outrance, ou pleurer de la situation pénible dans laquelle je me trouve en ce moment avec mon frère. Je regarde Cany et je vois qu’il se retient de rire. Voyons ce qu’ils ont portés. Ce sont tous des hommes, mais ils portent des jupes et des perruques. Cany et moi sommes des hommes sérieux, mais quand on veut se moquer de quelqu’un ou de quelque chose, on ne le fait pas dans l’à peu près. Vous voyez le genre de déguisement ? Oui ? Voilà. Non ? Ce n’est pas grave. Moi- (en me retenant de rire) euh Cany, tu vois ce que je vous ? Il me regarde, regarde leur jupe, me regarde de nouveau et il pouffe de rire. Je suis tellement fou que je le suis dans son délire, et éclate de rire. On rit de bonnes minutes avant de se calmer, alors que les hommes devant nous perdent patience déjà. ?- rira bien qui rira le dernier. Nous sommes des cannibales, et toi (s’adressant à moi), je vais manger ton cerveau. Tu as l’air plus intelligent que l’autre. Ton cerveau sera délicieux Moi- sérieux ? Des cannibales ? Nous sommes à quel siècle ? Cany- je vous laisse une chance de vous en aller. Sinon, si je vous montre mon vrai visage, vous ne vivrez pas assez longtemps pour le dire à qui que ce soit. C’est vrai qu’il est calme, mais sa voix me fait flipper. Il va foutre le bordel ce mec. Je le connais. Comme par magie, il défait ses liens et me détache aussi. On commence par nous battre contre ces personnes, mais moi je reçois une balle en plein ventre. Eh m***e, mon ventre pisse le sang. Je regarde Cany, et ses yeux jaunes se changent en rouges sangs. Quoi ? Comment est-ce possible ? Cany- (me regardant, mais s’adressant aux autres) vous avez blessé mon frère, donc vous allez mourir. Vous croyez en l’existence des loups ? Hein ? Loup ? A quelle époque ? Ils n’existent pas. Mais bon, je ne peux pas le dire parce que j’ai déjà trop mal et ce n’est pas le moment Cany- non ? Eh ben, admirez le spectacle, parce que je suis un loup et je vais tous vous tuer. Sur ses mots, tous ses os commencèrent par craquer, une queue, de la fourrure, des crocs, des griffes, tout commence par se former. Je suis tellement terrifié et pétrifié que je ne pouvais ni parler, ni respirer, ni bouger. Et je ne suis pas le seul, les cannibales non plus ne pouvaient faire un seul mouvement.
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