IVPendant toute la journée du lendemain, l’enfant conserva sa mine engourdie... Franziska l’emmena dans le jardin immense et dont une partie seulement était entretenue tant bien que mal par Théodor. Elle essaya de l’intéresser à divers objets, voulut le faire jouer avec le chien, un loulou de Poméranie que Bäpler lui avait offert pour son anniversaire de naissance... Mais le petit restait muet, indifférent, endormi. Quand Franziska lui parlait, il semblait réellement ne pas comprendre ; si elle insistait pour avoir une réponse, il disait en français, d’un air hésitant : – Je ne sais pas... Sous prétexte qu’il était encore souffrant, la jeune femme lui fit prendre ses repas dans sa chambre. Chaque fois qu’elle le quittait, elle l’enfermait à clef, comme la veille. – Je voudrais bien qu’


