VI

2008 Mots

VIChaque jour, en allant faire les provisions – charge qui lui incombait toujours – Théodor passait au guichet de la poste restante et s’informait : – Y a-t-il une lettre pour T. M. ? – Non, rien du tout, répondait invariablement l’employé. Le jeune Allemand sortait en se grattant la tête, geste familier dans les moments d’ennui ou d’embarras. Est-ce qu’il ne lui répondrait pas, ce comte Mancelli ?... Ou bien le petit s’était-il trompé, pour l’adresse ? Interrogé un jour à ce sujet par Théodor, Luigi affirma : – Non, bien sûr, c’est Monteyrac que s’appelle le château où nous demeurons, et le village qui est à côté. – Mais il y avait peut-être autre chose à mettre, pour que ça arrive ? – Autre chose ?... quoi ? – Je ne sais pas moi... Quand j’écris chez nous, si je mettais seulemen

Lecture gratuite pour les nouveaux utilisateurs
Scanner pour télécharger l’application
Facebookexpand_more
  • author-avatar
    Écrivain
  • chap_listCatalogue
  • likeAJOUTER