VUne dizaine de jours plus tard, Belvayre apprit à don Luciano et à Agnese qu’il venait de recevoir une dépêche de sa mère, annonçant son arrivée pour le lendemain... Il témoignait d’un contentement qui dénotait une grande affection filiale. D’ailleurs, à maintes reprises, il avait dit à ses voisins combien il avait trouvé d’appui et de conseil en « cette mère incomparable », restée veuve toute jeune et qui l’avait élevé, de concert avec un oncle. – Je suis certain qu’elle vous plaira, dit-il à Agnese qui l’écoutait avec une sympathie émue. Et elle-même a grand désir de vous connaître, ainsi que votre pauvre père, après tout ce que je lui ai raconté de vous. Dans la matinée du surlendemain, Émilia apprit à sa jeune maîtresse qu’elle avait rencontré M. Belvayre en compagnie de sa mère. –


