CHAPITRE 3

3922 Mots
Patrick Forge savait qu'il y aurait une réunion du conseil cet après midi mais il savait aussi qu'il n'avait pas la tête à ça. Il a ordonné à Gary son assistant de participer à cette réunion à sa place puisque ce n'était pas pour prendre de grande décision, juste faire une révision et un débriefing des exportations et des contrats importants, en tout cas rien dont Gary n'étais pas lui-même au courant. Patrick était dans le hall quand il vit sa femme saluer et papoter avec une femme de la fusion. S'assurant qu'elle ne l'avait pas aperçu, il passa par les escaliers pour rejoindre le parking avant de prendre sa voiture et de s'en aller sans demander son reste. Non il ne voulait pas participer à cette réunion et non il ne voulais pas non plus s'expliquer auprès de Camélia pour cela, alors il l'a évité même si, bien évidemment elle remarquera son absence. Il se gara devant un restaurant sélecte et caché, où il aimait bien aller passer du temps avec Alex quand ils étaient célibataire, se rappeler de cette époque lui arracha un sourire. A cause du travail il n'avait pas pris sa pause déjeuner et c'était le moment d'y remédier sauf qu'il ne se voyait pas s'asseoir seul a une table en face de lui-même de peur d'attirer des regards curieux. Il dépassa la partie restaurant et s'assit au bar où il était sûr pouvoir avoir une conversation avec le barman. -- Monsieur Forge ? Quel plaisir de vous revoir dit une voix féminine dans son dos. Il se retourna et tomba nez à nez avec une serveuse qu'il connaissait -- Tania ? Waho, tu travailles toujours ici ? -- Je pense que oui. Quoi ? Tu ne pensais pas que tu me trouverai ici ? -- A vrai dire, je n'y ai pas pensé Je voulais juste être dans un endroit tranquille -- Outch ! Sinon, je suis devenu superviseur au cas où tu ne l'aurais pas remarqué -- Non, mais content pour toi. J'imagine que ça veut dire que je dois me trouver quelqu'un d'autre à embêter -- Hahaha peut-être bien. Et sinon, il est où Alex ? Tu ne viens jamais sans lui d'habitude -- Et bien sache ma chère Tania, que nos habitudes ont bien changé depuis le temps -- Je sais, j'ai remarqué ta bague. Alors tu as fini par te caser ? -- Pourquoi tu le dis comme si C'est l'invasion des extraterrestres ? -- Parce que ces deux évènements avaient très peu de chance d'arriver ? -- Hum je vois. Oui je suis marié depuis trois ans maintenant -- Hum hum, et tu veux en parler ? -- De quoi ? -- Du fait que tu reviennes dans cet endroit où tu passais tes soirées à boire et draguer avec ton meilleur ami. Je veux dire, le fait que tu veuilles te rappeler du bon vieux temps -- pfff, je ne sais pas... Je crois que je cherchais juste un endroit tranquille ou passer le temps -- hum hum c'est ça, mens à toi-même mais moi je suis plus perspicace que ça -- Oui c'est vrai, je me souviens bien de Tania "la donneuse de leçon" -- Et moi je me souviens que je détestais cette qualification. Bon je te laisse, j'ai du boulot -- Oui j'imagine, content de te revoir, vraiment. -- Oui moi aussi, amuse-toi bien -- Je vais essayer. Après le départ de Tania, un repas et trois verres de scotch, Patrick commençait à se demander s'il devait retourner au bureau ou pas. Son téléphone portable sonna, il le sorti de sa poche, vit la photo de sa femme s'afficher, mit sur muet et le rangea à nouveau dans sa poche, toujours pas prêt à répondre à une série de questions. Kelvyn Hank venait de finir de nourrir Karane, assit devant un dessin animé avec ce dernier, il vérifia à nouveau son téléphone portable pour être sûr qu'il n'avait pas râté l'appel de sa petite amie. Elle devait rentrer aujourd'hui mais lui a envoyé un message pour lui dire qu'elle a encore deux, trois petites choses à régler sans plus de détails et toujours sans répondre à ses appels. Il n'arrivait plus à cacher son inquiétude. Il lança l'appel à nouveau et tomba sur sa messagerie, il s'éloigna de son fils pour pouvoir dire ce qu'il ressent. Après le bip il prit une grande inspiration et dit : -- Tara, je ne vais pas te blâmer pour rester un peu plus longtemps avec ta famille, je sais que tu as tes raisons mais éviter mes appels n'est pas un comportement d'adulte et tu le sais. Karane et moi avons aussi besoin de toi, nous sommes aussi ta famille enfin, je l'espère. Puis il appuya sur envoyer. Cette histoire commençait à lui prendre la tête. Il lança un autre appel pour espérer avoir plus de détail sur ce qui se passe. --" Allô ?" --" Bonsoir Arjoun c'est Kelvyn" --" Kelvyn ? Quelle bonne surprise, tout va bien ?" --" Désolé de te déranger à cette heure-ci, j'aimerais juste savoir ce qui ce passe avec ta famille" --" Comment ça ? Tout va bien, enfin à ce que je sache" --" Abon ? Je le dis parce que ça fait plus d'une semaine que Tara est avec vous et maintenant elle commence à m'éviter alors je voulais m'assurer que tout va bien" --" Tara est rentrée à Coryland il y a trois jours." --" Comment ? Mais non...je veux dire, elle n'est pas ici" --" Écoute Kelvyn, c'est pas dans son habitude de disparaitre comme ça d'accord ? En plus je l'ai eu au téléphone ce matin. Si ce n'était pas le cas je pense qu'elle me l'aurai dit tu ne crois pas ?" --" Franchement je ne sais plus quoi penser, j'espère juste que vous n'êtes pas entrain de me faire une mauvaise blague ta soeur et toi parce que cette histoire commence vraiment à me rendre fou" --" Je sais que j'aime plaisanter mais crois moi cette fois-ci je n'y suis pour rien, ce qui m'amène à me demander si c'est pas à cause toi que Tara ne rentre pas à la maison " --" Comment ça à cause de moi ? Je ne fais que lui laisser des messages et elle m'évite " --" Justement, si elle t'évite c'est qu'elle te fuit et si c'est le cas c'est que tu as sûrement dû lui faire quelque chose " --" Je ne vois pas de quoi tu parles " --" Écoute moi bien Kelvyn Hank, je ne sais rien de toi mais Angie dit que tu es bonne personne et je l'ai cru mais si ma sœur me dire le contraire, crois-moi je n'hésiterai à faire tout mon possible pour te le faire payer y compris récupérer mon neveux " --" Tu sais quoi Arjoun ? Je pense que c'était une très mauvaise idée de t'appeler, bonne nuit" dit-il avant de lui raccroché au nez. Encore plus confus qu'il ne l'était, il décida de mettre son fils au lit avant d'éclaircir cette histoire. Camélia déambulait nerveusement dans le salon depuis qu'elle était revenu du bureau il y a heure. Les appels vers le numéro de Patrick étaient toujours sans suite et son assistant a dit qu'il n'avait normalement rien de prévu à l'extérieur aujourd'hui alors elle ne comprenait toujours pas ce qui se passait. Kelvyn lui avait dit ce matin qu'elle se faisait trop de films, qu'elle s'inquiétait trop pour rien mais elle n'en était plus si sûre après tout ce qui se passe en ce moment. Elle se dirigea vers l'armoire, sortit une bouteille de vin et prit un verre en s'installant dans le canapé, il fallait qu'elle se détende si elle ne voulait pas tout foirer parce qu'en ce moment la seule chose qu'elle a en tête c'est de lui sauter dessus et lui poser un tas de questions dès qu'il se pointe. C'est sûrement une mauvaise idée pour avoir un conversation sincère. Par contre, elle ne savait pas exactement quels question lui poser parce les " où tu as passé l'après midi", " pourquoi tu ne répondais pas à ton portable" semble être la preuve qu'elle le traitre comme un adolescent et c'est la dernière chose qu'elle veut qu'il pense en ce moment, vraiment la dernière. Soudain elle entendit le bruit de ses clés, elle respira un grand coup, fit appel à tout son être pour garder son calme et rester à sa place jusqu'à ce qu'il rentre dans la pièce -- Salut ! Lui lança t-elle en manageant un sourire -- Salut. dit-il avec dédain -- Tu vas bien ? -- Oui, si on veut. -- Tu as déjà dîner ? -- Oui, j'espère que tu ne m'as pas attendu pour ça -- Je pense qu'au lieu d'espérer tu aurais pu m'envoyer un message ou répondre à ton téléphone dit-elle en se levant -- Tu peux encore manger, il n'est pas trop tard -- Il est dix heures du soir Patrick, tu sais très bien que je ne mange pas après neuf heures ou alors ça t'es égal -- Écoute, je suis désolé d'accord ? Si tu penses que j'ai oublié ce détail si important et toi non, tu n'aurais pas dû m'attendre si tard -- Qu'est-ce que tu veux dire par là ? -- Cami, je n'ai vraiment pas du tout envie de me disputer ce soir, alors s'il te plaît, fais-moi plaisir -- C'est ce que j'essaie de faire, j'ai toujours essayer de te faire plaisir -- Tant mieux, je vais me coucher. -- Tu te rends au moins compte que je m'inquiétais pour toi ? Tu as disparu sans donner de nouvelles -- Je ne vois pas de quoi tu parles, c'est à cette heure que je rentre du bureau quand j'ai beaucoup de travail -- Oui, seulement que tu n'étais pas au travail -- Et comment tu le sais ? -- Gary m'a dit que tu n'avais rien de prévu à l'extérieur de toute la journée -- Alors c'est à toi qu'il donne mon planning maintenant ? Tu fais quoi, tu m'espionne ? -- Ne change pas de sujet -- J'avais juste besoin de prendre l'air Ok ? Rien de bien méchant -- Et cet air tu devais le prendre juste au moment au j'ai débarqué à la fusion ? Quel coïncidence ! -- Oui, c'est une coïncidence comme tu l'as dit, pourquoi est-ce que j'essaierai de te fuire ? Nous dormons dans le même lit -- Pas ce soir, non ! -- Qu'est-ce que tu veux dire ? -- Je prendrai la chambre d'ami, j'ai besoin de prendre un peu d'air, rien de bien méchant et s'il te plaît mon amour, ne va pas penser que je t'évite. dit-elle avant de se diriger vers les escaliers -- Camélia ? Cami, s'il te plaît ce n'est pas ce que... Camiiii ! Balbutia Patrick pendant qu'elle s'éloignait de plus en plus. Peyton Forge se réveilla ce matin-là bien déterminée à ne plus laisser ce qui se passe avec Derek diriger sa vie. Certes elle a mal à cause de toute cette indifférence qu'elle pense susciter chez lui, elle a mal parce qu'elle ne sait plus quoi penser, elle a mal parce qu'elle ne trouve pas de réponse à toutes les questions qu'elle se pose mais une chose est sûre, elle doit avancer. Comme son père lui dit si souvent, elle ne doit compter sur personne, elle est une jeune femme belle et intelligente et si quelqu'un veut remettre ça en question alors il n'est pas digne de faire partir de sa vie. Pendant qu'elle fait passer ces mots en boucle dans sa tête pour la réconforter, la seule chose qu'elle ressent c'est encore plus de douleur comme si elle enfonçait la lame dans la plaie, comme si elle était entrain d'accepter que Derek ne voulait plus d'elle, comme si elle était entrain d'accepter que d'une minute à l'autre, elle serait à nouveau la fille célibataire que les garçons ne voit que lorsqu'ils ont besoin de quelque chose et ça fait mal. Arriver dans sa salle de bain, elle regarda pendant une minute le bain de reine qu'elle s'était préparer pour se détendre et décida de prendre une douche chaude puisque quelque soit la perfection de sa baignoire, elle ne l'empêchera pas d'être triste, d'avoir mal et de se poser un million de question. Là, elle a juste besoin d'un break, d'oublier un peu cette histoire alors elle laissa l'eau chaude couler sur sa peau. Plus ça la brûlait, plus ça semblait la ramener à la réalité qui est qu'elle est bien vivante et que rien ne doit la faire changer ou la terrasser de cette manière. Après avoir mit un complet tailleur rouge bordeaux femme en pantalon et des escarpins noirs à semelle rouge, elle attacha ses cheveux en un chignon plaqué, mit un maquillage simple pour camoufler les cernes et sortit de sa chambre sans demander son reste, fuyant cette salle qui semblait abriter toutes ses pensées qui l'a détruisaient en ce moment. Elle était dans le couloir quand Malcolm la rencontra -- Mademoiselle, je venais justement vous voir -- Pourquoi ? Tout va bien ? -- Oui mademoiselle, permettez-moi de vous demander, vous aller quelque part ? -- Oui Malcolm, j'ai un travail je te rappelle -- Oui bien évidemment, veuillez m'excuser -- Mais non, c'est moi qui suis désolée, c'est que je n'ai pas bien dormi alors je suis un peu sur les nerfs -- Vous voulez un thé avant de partir ? -- Oui pourquoi pas, je le prendrais avec mon petit déjeuner -- Très bien, je vais vous le faire de ce pas dit-il en lui donnait dos -- Attends, Malcolm ? -- Oui mademoiselle ? -- Je pensais que vous me cherchiez, puis-je savoir pourquoi ? -- Oui, désolé j'ai un peu oublié -- C'est normal vous n'étais plus très jeune. dit-elle en souriant -- Si ça peut vous donner le sourire pourquoi pas. -- Oui, allez dites-moi -- Et bien, il y a quelqu'un pour vous dans le deuxième salon -- Quelqu'un ? A cette heure-ci ? C'est bizarre mais bon, OK. Puis-je savoir qui c'est ? -- Il m'a demandé de vous laisser la surprise mais je vous rassure, c'est quelqu'un que nous connaissons tous -- Oh une surprise ? Très bien, j'espère que je vais aimer. Merci Malcolm, vous pouvez disposer -- Très bien mademoiselle dit-il avant de s'éclipser, la laissant avec cette mine froncer qui montrait que son cerveau cherchais à comprendre. Peyton déposa son sac à main dans le hall prêt à partir avant de se diriger vers le deuxième salon pour éclaircir cette histoire. Après avoir pousser la porte, elle balaya la salle des yeux et vis des ballons en cœur rouge attacher à quelque objets, entourant un endroit en particulier où se trouvait quelqu'un en costume donnant dos à une table portant un petit déjeuner aussi équilibré que copieux, des fleurs et des pétales de roses. Plus elle s'approcha et plus sa colère semblait s'intensifier. -- Bonjour, que puis-je faire pour vous ? Dit-elle les bras croisés sur sa poitrine et le menton bien haut. Tout doucement, la personne se retourna et lui offrit un sourire des plus charmeur, avant de s'approcher d'elle avec un bouquet de roses en main -- Bonjour ma Princesse dit-il -- Derek dit-elle mâchoire toujours serré trahissant ainsi le soulagement dans son cœur -- Tu es ravissante ce matin, et cet ensemble ne fait que le souligner. Tiens, il est pour toi dit-il en lui tendant les fleurs avec ce sourire toujours sur le visage -- Non merci, je peux en avoir des dizaines si je veux. Dit-elle -- Peut-être mais ce ne serait pas aussi spécial comme quand c'est moi qui te les offres, pas vrai ? Dit-il ne semblant pas remarquer la colère avec laquelle elle le regardait -- Qu'est-ce-que tu fais là Derek ? -- J'en sais rien, je me suis dis que puisque je suis dans le coin ça serait bien de passer prendre le petit déjeuner avec ma magnifique princesse. Tu es sûre que tu ne veux pas ses fleurs ? Ce sont tes préférées. -- Tu peux remballer tes fleurs et ton petit déjeuner, j'en ai pas besoin. Je vais bientôt être en retard pour le travail, tu ferais mieux de t'en aller. Ce sourire parfait qu'il affichait s'en alla enfin quand il laissa s'échapper un soupire de frustration avant de prendre place sur la chaise en face d'elle -- Tu sais bien que je suis là pour toi alors s'il te plaît, viens t'asseoir près de moi qu'on prenne ce petit déjeuner. Tu ne peux pas commencer ta journée sans ça -- Oh ne t'en fais pas pour moi, je suis sûre que Malcolm s'en est chargé. Maintenant vas-t-en parce que moi je ne resterai pas une minute de plus dans cette salle. dit-elle avant de joindre les mouvements à la parole -- Oh oh oh Peyton, Peyton s'il te plaît attends dit-il en la dépassant pour se mettre devant la porte, lui barrant la sortie -- Laisse-moi passer Derek, je te l'ai dis je vais être en retard -- Tu ne partiras pas tant que tu n'auras pas pris ce petit déjeuner avec moi, c'est pour toi que j'ai préparé tout ça alors s'il te plaît, s'il te plaît fais moi ce plaisir dit-il avec des yeux suppliant -- Désolée mais je ne t'ai rien demandé alors tu ne vas pas me séquestrer dans ma propre maison, si ? -- Mais où vas-tu chercher que je vais te séquestrer ? Je veux juste qu'on soit là, ensemble tous les deux. -- Et bien tu vois, c'est ça le problème. Je voulais exactement la même chose il y a une semaine mais tu ne m'as pas fait ce plaisir alors pourquoi est-ce que je ferai un effort pour toi aujourd'hui ? -- Parce que tu es gentille ? Super belle ? Compréhensif ? Non ? -- Non Derek, je ne ferai rien alors laisse-moi passer -- Tu sais bien qu'on ne peut rien régler quand tu es comme ça alors je te le demande encore une fois, prenons ce petit déjeuner et parlons, s'il te plaît. -- C'est toujours non, et je ne vois pas ce qu'il y a à régler, j'ai très bien compris crois-moi -- Ah ouais ? Et qu'est-ce que tu as compris ? -- Que tu m'évitais sciemment alors que je n'ai rien fait pour le mériter -- C'est vrai que dire comme ça je suis le méchant de l'histoire -- Ah oui ? Parce que c'était moi la méchante ? -- Ce n'est pas ce que j'ai dit Peyton, juste que c'est difficile de se justifier quand on t'a déjà condamné -- Et si je ne veux pas de ta justification ? -- Bien sûr que tu la veux, je peux le voir d'ici. Je te connais, je sais que tu t'es demandé tout ce temps ce qui se passait et je suis là maintenant pour répondre à tes questions mais pas tant que tu ne manges pas avec moi -- C'est drôle, je ne l'avais pas vu venir celle-là. Alors comme ça monsieur me connais ? Tu savais très bien que ses questions me torturaient mais tu n'as jamais pris mes appels ou même répondu à tous les mails que je t'ai envoyé ? Tu savais que je m'inquiétais mais tu n'as pas voulu mettre fin à mon supplice ? Est-ce que tu sais comment j'ai souffert de cette situation, Derek ? -- Haaa Peyton je ... J'ai essayé j'ai.... -- Mensonge ! Tu n'as rien essayé, tu n'as rien fais pour m'empêcher de souffrir et maintenant tu te pointes avec un bouquet de fleur pensant que ça va effacer tout d'un claquement de doigts ? -- Bon très bien. C'est vrai j'ai merdé, d'accord ? J'avais des trucs à faire et je n'ai pas pu venir te voir, j'en suis désolé. Je me suis dit que ça ne servait à rien de t'en parler au téléphone, je pensais que ça te ferait plaisir de me voir mais apparemment j'avais tout faux -- Oui tu avais tout faux et le plus ironique dans l'histoire c'est que tu savais que tu avais tout faux mais tu le faisait quand-même. Tu t'es dis que si tu te pointais avec un sourire j'allais être chamboulé par ton physique et tout oublié comme ses groupies qui sont prêtes à mourir pour te toucher ? -- Peyton non ce n'est pas ça du tout j'ai... -- Et bien tu as oublié qui je suis Derek. Tu as oublié qui nous sommes, tu as oublié d'où nous venons. Je ne suis pas une de tes fans, je suis celle qui t'a connu quand personne ne te reconnaissait et j'espérais le rester. Tu ne peux pas m'acheter avec tes fleurs ou ton sourire et si tu me connais comme tu l'a dit, tu le saurais -- Je te l'ai dit, je suis désolé. Je suis sincère -- Et bien tu vois j'en doute fortement, si tu étais sincères tu n'aurais pas laisser les choses devenir comme ça. Le Derek que je connais ne l'aurais pas fait lui -- Alors juste parce que je suis une star du basket maintenant tu crois que j'ai changé ? Je ne savais pas que mon succès te poserai autant de problème -- La seule personne à qui le succès pose un problème c'est toi, pas moi. Bonne journée Derek. Dit-elle avant de le contourner pour ouvrir la porte, laissant les larmes qu'elle retenait couler le long de ses joues -- Peyton, s'il te plaît. dit-il en lui attrpant le bras -- Non Derek, je ne peux plus continuer ainsi, ça fait plus d'un an que ça dure. Je me suis épuisé à essayer de réparer les choses pendant que toi, tu n'as jamais vu où était le problème -- Je ne comprends pas, qu'est-ce-que tu veux dire Peyton ? -- C'est ça le problème. Tu ne comprends plus rien qui vient de moi, nous ne parlons plus la même langue depuis bien trop longtemps maintenant -- Écoute, ça peux s'arranger, tout peut s'arranger mais s'il te plaît, ne laisse pas ça avoir raison de nous. Tu l'as dit toi-même nous venons de loin -- Ne retourne pas mes mots vers moi, ça te rends juste plus pathétique. Je n'ai plus le temps, ni la force et encore moins le cœur d'attendre que tu comprennes, tu sais bien que je t'ai montré les signaux alarmant depuis longtemps -- Peyton, fais pas ça, s'il te plaît. -- Pourquoi ? Tu as peur que mon père te fasse virer de l'équipe de basket ? Tu as peur que Camélia se rende compte de quel s****d tu es ? -- Ce qui nous concerne n'a rien à voir avec eux, ne les mêles pas à ça et puis d'abord, je n'ai aucune explication à leur donner -- C'est bien ce que je pensais. Tu t'en fiche pas mal que nous brûlons en enfer, il n'y a que toi et ta carrière qui compte -- Tu sais bien que cette carrière c'est tout ce que je suis maintenant -- Évidemment, c'est ce que j'ai constaté et c'est bien triste. Je me rend compte à quel point j'ai été stupide -- Non dis pas ça, puisque je te dis que tout peut s'arranger. --C'est fini Derek, vas-t-en.
Lecture gratuite pour les nouveaux utilisateurs
Scanner pour télécharger l’application
Facebookexpand_more
  • author-avatar
    Écrivain
  • chap_listCatalogue
  • likeAJOUTER