Luciana venait juste de dire aurevoir à Alexiana qui est accompagné uniquement par le chauffeur ce matin. Elle a un tableau urgent à finir et Alex lui, n'était pas encore debout. C'est vrai que dit comme ça on dirait que ni l'un ni l'autre ne font d'effort pour leur fille mais parfois, les parents ont eux aussi besoin d'un moment pour eux, du moins c'est ce que se disait Luciana pour ne pas culpabiliser en regardant la voiture partir.
De retour à l'appartement, elle rangea rapidement le bazar que sa fille avait fait dans le salon avant de terminer de préparer le petit déjeuner d'Alex puisque tout portait à croire qu'il mangera avec elle ce matin. Il était à peine neuf heures quand on sonna à la porte. La mine curieuse, elle s'avança et vit une personne de dos dans la caméra, reconnaissant un peu ce dos, elle ouvrit la porte toujours avec ce regard interrogateur.
-- Peyton tu...
Elle ne fini sa phrase que cette dernière tomba sur elle en éclatant en sanglots. Sous le choc, Luciana mit quelque minutes avant de la serrer dans ses bras pour lui donner ce réconfort dont elle avait sûrement besoin. Cinq minutes plus tard, elle se décolla d'elle puis la contourna pour entrer dans la pièce
-- Je... Je suis vraiment désolée de venir à l'improviste Lucia c'est que...
-- Non tu n'as pas à t'excuser tu sais
-- Mais enfin bien sûr que si, je débarque chez toi si tôt et je... Je...
-- Respire Peyton, respire. Dit Luciana en lui montrant le rythme avec ces mains, elle inspira puis expira jusqu'à calmer le flot de larmes qui lui brûlait les yeux.
-- Je ne pouvais pas aller voir Camélia et je sais que si Patrick l'apprend il risque de virer au rouge. Je sais que toi et moi ne sommes pas meilleures amies et que je n'ai pas à te déranger avec mes problèmes mais je ne savais pas où aller et ..
-- Attends, ne me dis pas que tu as conduis jusqu'ici dans cet état, si ?
-- Oui, j'en avais besoin. Je devais...
-- Non mais mon accident ne t'a rien appris ou quoi ? Je sais que quand on est mal, prendre le volant semble être la solution ultime pour s'éloigner de tout mais crois moi c'est une mauvaise idée
-- Je me suis rappelé de ton accident, je pense que ça m'a même permit de me changer les idées quand je roulais, ou alors peut-être que j'espérais que ça m'arrive et que je me réveille en ayant perdu la mémoire pour de bon
-- Hé mais ça va pas non ? Comment tu peux dire une chose pareille ? Tu penses que c'était un jeu de rôle ou quoi ? Oh mon Dieu, qu'est-ce qui arrive à cette petite !
-- Quelle Petite ? Qu'est-ce-qui ce passe ici ? Dit Alex en arrivant dans la pièce avec pour seule vêtement une petite culotte
-- A...Alex, tu es là ? Dit Peyton un peu étonnée
-- Pourquoi tu as l'air si étonnée ? C'est un peu chez moi non ? Dit-il en souriant avant de croquer dans une pomme tout en se rapprochant d'elles
-- Chéri s'il te plaît, ce n'est pas le moment de plaisanter. Tu peux nous laisser seules? Demanda Luciana
-- Pourquoi ? Qu'est-ce-que je ne dois pas savoir ? C'est quoi ce visage tout rouge Peyton ?
-- C'est... C'est rien j'étais juste venu voir Luciana j'avais quelques chose à lui demander et...
-- Attends un peu, tu as pleuré ? Pourquoi tu as pleuré Peyton ? Non mais vous allez me dire ce qui se passe ici ? Demanda t-il visiblement agacé par leur silence
-- Alex, s'il te plaît, tu l'as entendu elle est venu me voir moi alors laisse-nous dit Luciana
-- Je... Je pense que je vais y aller. Je devrais être au bureau il y a plus d'une heure de toute façon
-- Toi, tu ne va nulle part ! Dit en chœur Alex et Luciana
-- Alex, je ne sais toujours pas ce qui se passe avec ta sœur elle était sur le point de me le dire mais nous avons besoin de rester entre filles alors...
-- Je n'irai nulle part tant que je ne saurais pas pourquoi ma petite sœur débarque chez moi en pleure de si bon matin et arrête de me dire que c'est une histoire de fille parce que je suis sûr que ce n'est pas à cause de ses règle .
-- Très bien, bon pour l'instant Peyton n'a besoin que de moi alors que dirais-tu de nous laisser et je te raconterai moi même plus tard de quoi il s'agissait.
-- Non ! Dit Peyton
-- Désolé ma chérie mais c'est soit ça, soit il reste avec nous
-- Oui, elle a raison, je ne partirai pas sinon
-- Bon d'accord, va pour cette solution. S'il te plaît Alex, ne fais rien sans avoir eu mon accord
-- Pourquoi ? Tu sais quoi ? Plus on avance et plus ça me donne envie de savoir ici et maintenant qu'est-ce que tu as. Tu es sûre que ce ne serait pas mieux si je reste ?
-- Alex ! Dit en chœur Luciana et Peyton
-- Bon ok, je m'en vais mais je ne lâcherai rien tant que je ne saurais pas la vérité
-- Merci chéri, à plus
-- Ouais c'est ça, je vous tiens à l'oeil les filles. dit-il avant de retourner se préparer dans la chambre.
Camélia MaConely Forge était déjà arrivée au bureau il y a environ une heure. En partant ce matin elle n'avait pas prit la peine de vérifier si oui ou non Patrick était debout mais sa voiture dans le parking lui signifia qu'il n'avait pas encore quitter la maison, ou peut-être qu'il était parti avec Gary dans un véhicule de l'entreprise, en tout cas elle n'en savait rien parce qu'elle ne le voulait pas. Elle a passé une nuit blanche a essayé de comprendre ce qui leur arrivait à tous les deux, pourquoi ils étaient en chute libre alors qu'elle ne s'était même pas rendu compte qu'ils avaient sauté de l'avion.
Ça ne faisait que trois ans, juste trois ans qu'il s'était dis OUI, qu'ils avaient juré de se rendre heureux mutuellement et de se faire confiance. Qu'est-ce-qui a changé depuis ? Ça serait hypocrite de répondre à cette question par "Rien". Les deux avaient des opinions différents sur tellement de choses, mais n'est-ce pas ce qui rapproche ? La différence ? Où est passé tout ce qui les liaient ? Ces derniers temps c'est comme ci les seules choses qu'il y a avaient entre eux c'étaient leurs différences, leurs incompréhensions. Est-ce que tous les couples vivaient comme ça ?
Est-ce que son conte de fées à signer pour autre chose que "...et ils vécurent heureux jusqu'à la fin des temps" sans qu'elle s'en rende compte ? La question restait dans le vide tout comme toutes les interrogations de cette nuit. Le véritable problème, pensa t-elle c'est qu'elle ne sache pas comment régler les choses, où commencer, que dire, quoi faire ou alors c'était qu'elle n'est pas prête à le faire parce que cela ne paraît pas être une solution. Comment parler à Patrick sans lui faire de reproche ? Comment lui expliquer les choses sans qu'il pense qu'elle s'invente des histoires ? Comment lui parler quand il n'a même plus le temps pour elle ? Pour eux ? C'est par la réponse à ses dernières interrogations qu'elle pense trouver sa solution ou du moins, comment à régler les choses, comment revoir son sourire.
Alexander Blew avait rendez-vous avec Patrick Forge pour déjeuner. Alors qu'il était en chemin il se donna enfin le temps de penser à ce qui c'est passé dans sa maison ce matin. Peyton. Jamais il ne l'avais vu comme ça, avec autant de tristesse dans les yeux, pas même quand son frère refusait de la laisser emprunter un de ses jeux vidéos quand ils étaient plus petit et aujourd'hui il a eu droit à ça. Il a toujours vu comme un petit ange, une petite personne fragile à cause de l'extrême sensibilité qu'elle a face au monde qu'il entoure, sa gentillesse même quand ce n'était pas le bon moment, même quand on lui faisait du mal.
Peyton avait toujours su éveiller en lui un instinct protecteur qu'il n'avait jusque là ressenti pour personne d'autre à part sa fille. Il donnerait tout ce qu'il peut pour qu'elle ne pleure jamais, qu'elle ne souffre jamais c'est donc avec le cœur lourd qu'il a commencé sa journée et les heures semblait aggraver son cas tant il redoutait le moment où Luciana lui dirait la vérité. Cette vérité a cause de laquelle il devra consulter Peyton avant d'agir, que pourrait-elle bien être ?
Et bien peu importe la réponse, il fera ce qui lui semblera juste, peu importe qu'elle l'approuve ou non, il devait la protéger, il le devait. C'est en se répétant cette même phrase encore et encore qu'il rejoingna Patrick, déjà attablé.
-- Ça va ? Lui demanda Patrick
-- C'est plutôt à toi qu'il faut le demander. répondit Alex en prenant place
-- Pourquoi ? J'ai l'air si mal ?
-- Ça dépend. Pourquoi bois-tu de l'alcool en pleine semaine alors que tu dois retourner au boulot ?
-- Ne me fais pas la morale, avec toute la pression que j'ai au boulot il faut bien que je me détende un peu de peur de devenir fou
-- Non mais pour qui tu me prends frangin ? J'essaie juste de comprendre ce qui ce passe
-- Et bien moi également, tu as à l'air absent et inquiet, je le vois dans tes yeux, ne me mens pas
-- Je n'ai rien à cacher, pourquoi te mentirais-je ?
-- Arrête de tourner autour du pot et dis-moi
-- Je m'inquiète pour Peyton, c'est tout.
-- Pourquoi je ne suis pas étonné ?
-- j'en sais rien, à toi de me le dire
-- Tu as toujours été plus son grand frère que moi. Je veux dire, tu t'es toujours plus soucié d'elle que moi
-- Oui, c'est ça. Et sinon tu ne saurait pas ce qui ce passe par hasard ?
-- Ce qui ce passe ? Avec Peyton ?
-- Oui. Tu ne saurait pas pourquoi elle est triste ?
-- Franchement, je ne l'ai plus revu depuis la soirée d'anniversaire et ce jour-là elle avait l'air bien
-- Je ne sais pas pourquoi je te le demande, de toute façon tu as toujours été très nul à deviner ce qui se passe dans la tête des filles
-- Oh la ça va, pas la peine de t'énerver, d'accord ? Si tu veux savoir ce qui ce passe dans la tête de la petite tu n'as qu'à le lui demander
-- Tu as raison, c'est mieux. Pfff comme si je n'avais pas déjà tenté
-- Quoi, tu l'as vu ?
-- Tu sais quoi Patrick ? Laisse tomber ça vaut mieux parce que là ça commence vraiment à me mettre sur les nerfs
-- Tu étais déjà nerveux de toute façon
-- Ouais c'est ça.
-- j'ai déjà commandé ton repas, t'en fais pas.
-- Je sais, vu que tu m'as demandé à l'avance ce que j'aimerais prendre
-- Et sinon, ça va la famille ?
-- Oui, ça va. Ma princesse et ma reine se portent comme un charme depuis que j'ai passé un peu de temps avec elles
-- Pfff, si on m'avait dit que je te poserai ce genre de question il y a trois ans, je ne l'aurais pas cru. Tout s'est passé si vite
-- Ouais c'est vrai, moi-même je n'y croirais pas. Je pense que c'est pour ça que je les avais un peu délaissé, je ne me rendais pas compte de mes responsabilités.
-- Content que tu es ouvert les yeux dans ce cas. J'ai revu Tina.
-- Tina ? La Tina qui aimait nous donnez des leçons ? La Tina du Lounge ?
-- Oui, la seule et l'unique. Elle te passe le bonjour d'ailleurs
-- Ha très bien. J'imagine que c'est une manière de me dire que tu es retourné à notre QG sans moi
-- Sois pas fâché frangin, je l'ai fait sur un coup de tête, j'en avais besoin
-- Hum hum. Qu'est-ce-que tu caches Patrick ?
-- Mais rien enfin, je suis juste aller passer un peu de temps rien de plus
-- Je te connais Patrick, je sais que rien de ce que tu fais n'est sûr un coup de tête, surtout pas quand il s'agit d'un endroit qui a marqué notre passé
-- Qu'est-ce que tu veux que je te dise, hein ? Que ça me manque de sortir sans but précis ? Que ça me manque de passer du bon temps sans toutes ses énormes responsabilité qui pèsent sur nos épaules aujourd'hui ?
-- Waho, tu en avais à partager. Je n'en sais rien frangin, à toi de me le dire
-- Je crois que tu as déjà la réponse.
-- Alors tu n'aimes pas ta vie actuelle ? Tu n'aimes rien du tout de toutes ses responsabilités comme tu les appelles ?
-- Ce n'est pas ça Alex, tu ne me comprends pas.
-- J'essaie, mais il va falloir que tu explique mieux que ça
-- Et bien je pense que tout ça ce n'est pas moi. À quel moment sommes-nous devenus comme nos parents ?
-- J'en sais rien, elle me plaît bien ma vie. Je suis avec la fille que j'aime, j'ai une enfant extraordinaire, le monde de la mode m'a enfin accepté. Je ne m'en plains pas, je dirais même que j'en suis reconnaissant
-- Waho, pour une fois que je voulais partager mon malheur avec quelqu'un...
-- Ton malheur ? Non mais tu vas me dire ce qui se passe ?
-- Rien. Tu sais quoi ? Oublié tout ce que j'ai dis, de toute façon c'est pas comme si je pouvais y faire quelque chose
-- Peut-être que je ne comprends pas ce que tu vis ou peut-être que c'est toi qui t'explique mal mais quoiqu'il en soit je te conseille de prendre un de recule pour savoir ce que tu veux.
-- Difficile avec Camélia dans les pattes
-- Attends, tu parle de ta femme là ?
-- Qu'est-ce que j'ai dis de mal ?
-- Tu parles comme si elle était une épine dans le pied. Si tu lui as dis la même chose qu'à moi tout à l'heure c'est normal qu'elle s'inquiète tu ne crois pas ?
-- J'en sais rien. Et non je ne lui en ai pas parler
-- Patrick, cette fille t'aime et tu le sais alors fais comme tu veux, mais ne fou pas tout en l'air sinon tu va le regretter
-- Je sais Alex, je sais.
-- Tant mieux. Et si on mangeait maintenant ? Je commence à mourir de faim
-- Oui, la nourriture aide à voir plus clair dans les problèmes
-- Bonne appétit frangin !
Kelvyn Hank n'avait toujours pas reçu d'appel de Tara après le message qu'il avait laissé sur sa boîte vocale. Mais il avait eu un plan après avoir reçu un message d'elle ce matin lui disant de ne pas s'inquiéter qu'elle rentrera bientôt. Il se devait d'agir. Pourquoi il devait rester seul à ne pas être au courant de ce qui ce passait avec elle. Le fait qu'elle ne lui fasse pas assez confiance pour lui dire ce qu'elle faisait ne l'aidait pas non plus à lui faire confiance alors il est allé voir le hacker de l'entreprise pour lui demander de tracer le GPS du téléphone de Tara. Il savait maintenant que Arjoun disait vrai, elle était bien à Coryland mais où diable vivait t-elle ? C'est vrai elle avait de la famille ici mais cette ville n'est pas si grande, pourquoi ne vient-elle pas voir son fils si elle ne veut pas le voir voir lui ?
Il allait enfin pouvoir tirer tout ça au clair.
Il reporta ses rendez-vous de l'après midi et se rendit à l'adresse que lui avait donné le hacker. Apparemment c'est une entreprise qui a signé un contrat important avec l'entreprise fusion MaConely et Forge, que pouvait bien t-elle faire là-bas ? Plus il approchait et plus il était inquiet. Et si elle avait été kidnappée ? Non, si c'était le cas quelqu'un lui aurait demandé une rançon. Mais alors pourquoi ne peut-elle pas lui parler ? Qu'a t-il bien pu faire pour mériter cela ?
Il gara devant le bâtiment dans une position où il pourrait s'en aller sans problème avant de suivre la direction qu'il avait sur sa tablette. Il savait que c'était mal et que sa petite amie allait très mal le prendre quand elle allait apprendre qu'il a tracé son téléphone mais il était prêt pour cette dispute tant qu'il la voyait.
Il passa facilement en disant qu'il avait rendez-vous puisque les employés l'avaient déjà vu ici plusieurs fois le mois passé. La flèche pointait vers la salle de réunion, là il appercu les boucles d'or de Tara parfaitement coiffées qui mettait en valeur ses yeux. Le cœur plein de joie, il oublia subitement toute la colère et les nombreuses questions qu'il avait, il voulait juste la serrer dans ses bras. Il se cacha derrière le mur quand il vit deux personnes s'approcher d'elle.
--" Josh ? Mais que fait-il là ? Et madame Watson également. Je savais qu'elle y était pour quelque chose celle-là" pensa t-il
Son sang se glaça quand après deux bisous Josh serra Tara dans ses bras, un câlin que Kelvyn trouvait trop a***é, y comprit le sourire que celle-ci affichait. La confusion, la peur et la colère commencèrent à envahir son cœur alors qu'il regardait la scène.
-- Tu vois Tara, Josh est vraiment un homme lui. Il a accepté notre accord malgré que tu l'a laissé tomber devant l'autel dit Mme Watson.
-- Mais je n'en voulais pas à Tara, moi non plus je n'étais pas trop pour ce mariage. dit Josh
-- Heureusement que tout ça c'est du passé maintenant, je suis contente que vous soyez réconcilier, ça nous profite à tous.
-- Oui maman, c'est bon. Merci pour ce que tu as fait Josh, c'est très aimable. dit Tara.
C'était tout ce que Kelvyn Hank avait besoin d'entendre. Il retourna à sa voiture, énervé et déterminé.
Tara Watson était contente de pouvoir enfin rentrer chez elle. Ça faisait presque un mois qu'elle n'avait pas vu les deux hommes de sa vie, Karane et Kelvyn, les deux "K" qui lui appartiennent pensa t-elle en descendant devant l'immeuble. Elle était parti pour régler un problème que seule elle pouvait le faire. Son mariage avait été programmée par sa mère il y a trois ans parce que leur entreprise familiale avait besoin de nouveau marché et en se mariant, elle devait sécurisé leur avenir chose qu'elle n'avait pas faite en choisissant Kelvyn. Les choses allaient pour le mieux dans sa vie amoureuse maintenant mais ce n'était en rien une raison pour qu'elle abandonne sa famille car même si le projet de mariage était un peu osé, c'était pour la bonne cause. Elle entra dans l'appartement et déposa ses affaires.
-- Maman !
-- Karane mon chéri, comment vas-tu ? Bonsoir Chanel dit-elle à la nounou après avoir pris son fils dans ses bras
-- Bonsoir mademoiselle Watson
-- Je t'ai déjà dit que tu pouvais m'appeler Tara. Tout va bien ici ?
-- Très bien Tara. Karane est si content de te revoir
-- Oui, moi aussi. Il est où Kelvyn ?
-- Il a dit qu'il avait quelque chose à faire dehors et m'a demandé de gardé Karane jusqu'à son retour
-- Hum hum, très bien. Dis, est-ce que tu peux aller avec Karane dans sa chambre ? Je veux préparer une surprise à son père
-- Oui bien sûr, vous n'avez qu'à me faire signe quand je pourrais descendre
-- Merci et au cas où c'est l'heure de coucher Karane, fais-moi signe je vais m'en occuper et tu pourras rentrer.
Une heure plus tard, Tara avait fini de reproduire une recette de pomme de terre dont Kelvyn rafollait, c'était lui-même qui l'avait inventé. Elle mit le couvert et des chandelles avant de tamiser la lumière. Ça faisait longtemps qu'ils ne s'étaient pas vu et elle voulait que ses retrouvailles soit parfait. Dès qu'elle vit par la fenêtre sa voiture rentrer au parking et respira un grand coup et se mit à la porte pour le recevoir. Après quelques minutes, il poussa la porte et accrocha son manteau à l'entrée.
-- Bonsoir mon amour, je t'ai manqué ? dit-elle le sourire aux lèvres en s'approchant de lui.
Sans même prendre la peine de la regarder dans les yeux, Kelvyn la contourna. Confuse elle resta figé et le regarda faire, après avoir regarder autour de lui il cria
-- Chanel, où êtes-vous ? Je suis rentré et j'ai besoin de voir mon fils.