Après l'appel de Stacy , Alexandria Blew savait ce qu'il lui restait à faire, ce n'est pas comme si elle n'avait jamais eu le temps de penser à ce que sa fille lui a demandé, avant même que Alexander a quitte la maison, elle souhaitait que sa famille soit à nouveau réunit. C'est vrai que sa fille a mérité cette punition et même bien plus, pour tout le mal qu'elle a cause mais s'ils ne le lui pardonne pas comment apprendrait-elle a pardonner aux autres ? S'ils ne lui montrent pas comment se comporter comment le saura t-elle ? C'est vrai que Stacy n'a jamais été un ange mais son comportement c'est détérioré quand son père a commencé à la laisse seule de plus en plus à cause de ses voyages, elle était sa petite princesse, celle qui le suivait partout et qu'il chérissait plus que tout.
Un jour tout a changé quand son grand père est mort et que son père à commencé à faire tout le boulot par lui-même, pour se faire pardonner de toute ses absences il accordait à ses enfants tout ce qu'il lui demandait mais à Stacy il lui accordait même ces plus gros caprices avec pour argument qu'elle en avait besoin pour ne pas l'oublier, pour continuer de l'aimer. Alexandria se sent tout aussi coupable de ce que sa fille a fait aux autres, de ce qu'elle est devenue mais plus maintenant.
Plus maintenant parce qu'aujourd'hui elle est fière d'elle, elle est fière de tout les progrès que sa fille a fait en seulement trois ans, c'est encore la preuve qu'elle pouvait le faire avant s'ils avaient fait plus attention à son comportement au moment opportun. Aujourd'hui elle doit voir son mari pour plaider le retour immédiat de leur fille, elle sait que tout comme lui, il est pressé de la revoir, il veut qu'elle soit près de lui, il aime. Si ce n'était pas le cas il n'aurait pas fait main et pieds pour qu'elle parte à New-York au lieu d'intégrer la prison la plus proche parce que oui, Alexandria savait qu'avec tout ce qu'a fait sa fille elle devait payer pour ses délits mais ça été un soulagement que personne ne porte plainte contre elle. Elle a remercié abondamment Camélia et Patrick Forge d'avoir été aussi généreux.
Elle se dirigea vers le bureau où elle savait que son mari travaillait quand il était à la maison comme aujourd'hui, pas parce qu'il n'avait pas à être à l'entreprise mais parce que c'était comme ça qu'il travaillait sur des sujets sensibles pour que personne n'en prenne conscience. Elle frappa à la porte sans réponse, avant de pénétrer dans la pièce et de constater qu'il était absent, les affaires sur la table montrent qu'il était en pleine séance de travail, il a dû partir de toute urgence. D'ailleurs elle devra le faire également, aujourd'hui fait partie des jours où elle rend visite à sa mère ou à ses amies, au déjeuner elle lui avait dit qu'elle serait parti juste après mais le courage lui manquait, elle n'avait toujours pas compris pourquoi elle devrait sourire et jouer la femme au foyer heureuse avec des personnes qui sont sensés la soutenir et l'aider quoiqu'il arrive.
Elle passa devant une des chambres inoccupée et entendit des bruits étranges, elle se rapprocha de la porte, y colla son oreille pour être sûre que le fait d'être perdu dans ses pensées ne lui fait pas croire des choses qui n'ont pas lieu d'être.
-- Non madame, cette chambre est occupée ! Lui dit un employé qui passait
-- Occupée ? Mais par qui ?
-- Je ne suis pas autorisé à vous donner cette information madame, je suis désolé
-- Mais enfin pourquoi ? Je suis ta patronne que je sache.
-- Bien évidemment, c'est juste que ses ordres vienne de monsieur
-- Abon ? C'est bizarre, il ne m'a pas informé que nous aurons des invités
-- C'est parce que... Hum, comment dire...
-- Qu'est-ce-qu'il y a ?
-- Je suis vraiment désolé madame, mais s'il vous plaît ne dites pas que vous m'avez vu, j'ai besoin de ce travail
-- Quoi ? Mais enfin qu'est-ce qui se passe ?
-- Voici le double des clés, si vous voulez bien m'excuser dit-il avant de s'en aller aussi vite qu'il est apparu
-- Quoi ? Hum d'accord, ne t'en fais pas je ne dirais rien.
L'esprit confus et plein de questions Alexandria Blew fit de son mieux pour ouvrir la porte en bois épais le plus discrètement possible, quand elle souleva le regard, un mélange de surprise et de dégoût monta en elle alors qu'elle regardait le spectacle qui s'offrait à elle : Son mari était en plein ébat sexuelle avec sa nouvelle secrétaire ou du moins, celle qui lui a présenté comme telle.
Patrick Forge avait reçu l'appel de Peyton sa petite sœur qui voulait en savoir plus sur la raison de ce voyage qu'il entreprenait, bien sûr il savait que c'était dû au fait que cette dernière ait passé du temps avec sa femme, il le lui avait aut demandé et elle l'a fait, il savait qu'il pourrait toujours compter sur elle pour ses services. Au départ il l'avait contacté pour lui parler de sa rupture qu'il a appris par Stacy, mais il s'est vite rendu compte après s'être excusé qu'il n'était plus le grand frère préféré désormais, Alexander Blew avait pris la place. Jaloux ? Non il ne l'était pas, Alex a toujours fait parti de sa vie et il a toujours vu comment ce dernier regardait sa sœur, comme s'il était prêt à bondir pour la sauver au moindre problème, content de voir que les choses se passent ainsi maintenant qu'elle est aussi sa sœur.
Patrick et Peyton se sont éloignés il y a bien longtemps ou du moins ils n'ont jamais vraiment été très proche il la voyait toujours comme une petite fille qu'il fallait protéger et qui ne pouvait pas prendre de décision par elle-même, il ne lui disait rien quand elle s'inquiétait pour lui, il me faisait rien pour la mettre en colère parce qu'il espérait que ça a la garde toujours heureuse. La seule chose qu'il faisait par contre c'était lui accorder tout ce qu'elle voulait quand son père ne le voulait pas. Aujourd'hui il comprend enfin qu'elle a bien grandi, qu'elle est devenu une belle jeune femme forte, magnifique et après ce qu'elle a traversé sans qu'il puisse y mettre son grain de sel il compte bien y remédier, il sait que maintenant plus que jamais elle aura besoin que toute sa famille soit à ses côtés, il sait que les erreurs sont humaines mais il ne veut plus qu'elle fasse une si grande erreur qui risque de lui coûter sa joie, son bonheur et tout ce qu'elle a de plus précieux : son sourire.
Maintenant il sait que grâce à Peyton sa femme va beaucoup mieux, il savait que Camélia ne lui dirait pas comment elle va, elle refuse même de lui parler, ou de lui donner d'autres informations ça le rend fou bien sûr mais il sait que si elle en est arrivée là c'est de sa faute alors pour une fois il veut essayer de la mettre avant lui , son bien être avant le sien, si elle va bien, tout le reste pourra être réglé à son retour d'escapade.
Il sorti de sa voiture et scruta de haut en bas l'immeuble UP dans lequel il est attendu, c'est vrai que New York en a beaucoup comme ça mais il n'imaginait pas que cela pouvait être utilisé comme prison, cette pensé lui arracha un sourire alors qu'il se faufilait dans l'ascenseur qui se refermait, bouteille de vin à la main. Les portes de l'engin s'ouvrirent dans une pièce splendide et sophistiquée qui semblait être la pièce de séjour, il y pénétra la tête par-ici et par-là ne manquant aucun recoin des yeux. Les murs en vitres permettaient une vue impressionnante, les tableaux étaient bien choisi pour faire ressortir la personnalité de la personne qui y vit, le lustre et le design des meubles faisait penser à ceux d'une maison qu'il connaissait bien.
-- Je vois que tu n'est pas perdu !
-- Je vois que ta prison est comment dire ... Sophistiquée !
-- Bonjour Patrick
-- Stacy
-- Installe-toi et merci pour la bouteille
-- Oh tu l'a prise, j'étais censé te la donner en main propre
-- Pas de manière entre nous.
-- Pourquoi j'ai l'impression d'avoir vu cette déco quelque part ?
-- Parce que c'est bien le cas
-- Ah oui, ça ne m'étonne pas
-- Vu que je n'est pas le droit de rentrer chez moi j'ai amené ma maison à moi
-- C'est bizarre comme idée
-- Je n'ai jamais été traitée de bizarre mais je suis contente de savoir que je suis toujours une personne à part
-- Ha ça oui, tu l'est
-- Le dîner sera servi dans une heure environ
-- Rassure-moi, tu ne l'as pas cuisiné toi-même, si ?
-- Pourquoi ? Je n'ai pas le droit d'utiliser ma propre cuisine ?
-- Arrête un peu Stacy, tu sais très bien de quoi je parle, à moins bien sûr que...
-- À moins que quoi, Patrick ?
-- Que tu aies travaillé ses trois dernières années dans une cuisine ce qui malgré tout éveillera mes doutes
-- Hum hum, c'est sympa l'analyse, je te rappelle que toi non plus tu ne sait pas faire la différence entre une marmite et une casserole
-- Au moins je l'assume
-- Ne t'en fais pas, ce n'est pas moi qui cuisine ce dîner, j'ai fait venir quelqu'un pour le faire pour que ce soit chaud et personnalisé
-- Je préfère ça, c'est très pratique ce genre de service à domicile
-- Oui, ça je ne te le fait pas dire
-- Merci pour l'invitation au fait
-- Pas de quoi, c'est la moindre des choses
-- Si tu le dis
-- Alors ta mission, elle se déroule comme prévu ?
-- Ma mission ? Quelle mission ?
-- Ce pourquoi quoi tu es là enfin
-- Heu oui, oui elle hum...se passe très bien, merci
-- C'est bizarre comme réaction
--Non, c'est juste que je...j'avais la tête ailleurs
-- Hum hum
-- Oui, c'est ça.
-- J'ai demandé la permission pour rentrer
-- Ah oui ? Et qu'as-tu eu comme réponse ?
-- Rien pour l'instant, mais tu sais, qui ne tente rien n'a rien
-- Oui, bien dit. Et tu penses vraiment qu'ils vont accepter ?
-- Oui pourquoi pas ? Mes parents ne sont pas des monstres et de plus, c'est à Camélia et toi que j'ai fait du mal pas à eux, si vous m'avez pardonné eux ils n'ont aucune raison de ne pas le faire
-- Très belle analyse, je vois que tu as appris ta leçon parfaitement
-- Oui, j'ai eu le temps d'y réfléchir
-- Tant mieux pour toi. C'est vrai que depuis ton départ de l'eau à coulé sous les ponts, plus personne ne t'en veux
-- Et Andrew Vankerk ?
-- Quoi Andrew Vankerk ?
-- Il est sortie de prison ? Je veux dire, il n'a rien tenté contre vous j'espère ?
-- Jusque-là je ne comprends toujours pas exactement ta relation avec lui je veux dire, il est pour nous un ennemi de longue date mais je n'ai toujours pas compris ce que vous foutiez ensemble !
-- Puisque tu es là, tu aurais l'occasion de le comprendre.
-- Très bien, je suis tout ouïe
-- Attends que je nous serve des verres de vin, on en aura besoin je pense
-- Si tu le dis
Elle revint lui tendre une coupe à vin avant de déposer la bouteille débouché sur la table au milieu et de s'asseoir en face de lui
-- La bouteille est là tu peux te reservir dit-elle
-- T'inquiète, j'avais compris
-- Alors hum, par quoi commencer ?
-- Je pense que si tu veux passer à autre chose tu va devoir tout avouer, c'est vrai tu n'as jamais eu l'occasion de le faire
-- J'y avais pensé tu sais, à cette scène seulement je me voyaits plus avec Camélia
-- Pourquoi ? Tu crois qu'elle sera plus indulgente ?
-- Oui, mais ce n'est pas pour ça, comme je te l'ai déjà dit c'est à elle que j'ai fait le plus de tord
-- Oui tu l'as dit même si je ne suis toujours pas d'accord
-- Toi et moi avions quelque chose avant qu'elle apparaisse dans ta vie, et du jour au lendemain tu as commencé à changer, à t'éloigner de moi. Elle mettait mon avenir en péril alors il fallait que j'agisse
-- Camélia n'a jamais voulu faire de mal à personne, elle n'avait pas à subir tout ça.
-- Je sais, mais ça ne m'a pas empêché de le faire. C'était tellement facile de lui faire du mal, elle est si sensible, comme un livre ouvert, une fleur naturelle
-- Oui, je sais. Je lui ai fait moi aussi du mal
-- Ça c'est vrai et je n'y étais pour rien. Ce soir où elle t'a avoué ses sentiments était le début de son calvaire avec toi. À vrai dire, je ne comprends toujours pas pourquoi est-ce que tu lui a fait tant de mal
-- Ni toi, ni moi n'avions le droit de le faire mais j'avais mes raisons bien qu'elle ne sont pas valables. Tu as vu comment j'ai réagit après avoir aimé pour la première fois ?
-- Mélodie Branson...
-- Oui, je me suis promis de ne plus me laissé faire de la sorte par une femme et Camélia s'incrustait dans ma vie sans que je puisse lutter, comme si elle m'avait jeté un sort. Plus je l'aimait, plus je me détestait. Je pensais que si je la blessait elle me laisserait tranquille, qu'elle n'essaierait plus d'entrer dans ma tête, dans mon cœur...
-- Oh Patrick je... On peu s'arrêter là si tu veux
-- Non, je veux continuer, je dois continuer. C'est la première fois que je repense à tout ce que je lui ai fait, c'est la première fois que je le dis tout haut
-- Si ça peut t'aider alors on doit continuer.
-- Oui, ça m'aide, ça m'aide à voir quel genre s****d je suis
-- Par contre je ne vais pas permettre que tu te dénigres. Patrick, tu es de loin l'une des plus bonne personne que je connaisse. C'est vrai une tu lui as fait du mal mais tu n'y étais pas insensible non plus, tu l'a blessé parce que c'est le langage de l'amour qu'on t'a appris
-- Si je suis une bonne personne ou pas je n'en sais rien, je sais juste que j'ai commis beaucoup d'erreurs, des choses que je n'imaginais même pas possible venant de moi
-- Nous avons tous commis des erreurs, ça fait de nous des êtres humains rien de plus, même Camélia en a commis
-- Oui, ça plus grande erreur a été de tomber amoureuse de moi. Pourquoi moi ? Pourquoi n'a t-elle pas aimé quelqu'un qui pouvait se donner à mille pour cent comme elle le fait avec moi ?
-- Parce que c'est ça qui fait la particularité du vrai amour je suppose. On ne choisit pas qui on aime, on le ressent
-- Non mais tu t'entends parler ? Toi Stacy Blew qui parle d'amour avec tant de profondeur ?
-- Quoi, on l'a tous déjà entendu au moins une fois ce genre de conneries !
-- Là je te reconnais
-- Non mais plus sérieusement, j'y crois même si je ne suis jamais tombé amoureuse. J'ai vu des personnes changé du tout au tout a causé de ce sentiment, j'ai vu Camélia et toi
-- Ha d'accord, je comprends mieux. C'est rassurant de savoir que tu y crois, au moins on peut t'en parler.
-- Oui. Tu sais, si je me suis associé à Andrew Vankerk c'est parce que je savais à quel point vous vous aimez elle et toi, je savais que mon charme ne suffirait pas à vous séparer
-- Oui, ça prend forme
-- Après tout ce que tu à faire subir à Camélia MaConely pendant la croisière, elle a quand même accepté de t'aimer, de se mettre en couple avec toi. J'ai compris qu'il fallait quelque de plus fort.
-- Alors, c'est pour ça que tu la kidnappée ?
-- Oui, puisque Andrew était déjà un de vos ennemis ça a été plus facile de le convaincre. Mais les choses ont vites derapés. Je suis allé trop loin
-- Oui, beaucoup trop loin, surtout le coup de feu
-- Je n'en savait rien je t'assure, ce n'était pas prévu. Quand je rejoue la scène dans ma tête la seule explication logique est que Andrew a paniqué, il ne voulait pas partir sans que sa vengeance soit terminée
-- C'est un malade
-- Oui je sais, je le voyait dans son regard pendant qu'on travaillait ensemble mais ça ne m'a pas arrêtée.
-- Tu étais vraiment déterminée à m'avoir à ce point ?
-- Oui, j'ai toujours eu ce que je voulais comme tu le sais alors je n'acceptais pas la défaite et puis ça m'occupait l'esprit
-- Alors tout ça n'était qu'un caprice ?
-- Je pensais que tu l'avais compris depuis. Patrick, on s'amusait bien toi et moi mais je n'ai jamais été amoureuse de toi. Je te voulais parce que tu me connaissait et que tu ne me jugeait pas.
-- Je sais que ce n'était pas de l'amour entre nous, mais toi aussi tu n'acceptais, avec tous mes défauts et mon cœur en mille morceaux
-- Oui, nous étions comme des âmes damnées qui attendaient leurs exécution avec impatience
-- Exactement. Je n'aurais pas mieux dit
-- Ici à New-York j'ai appris de nouvelles choses par de nouvelles expériences, j'ai appris que je pouvais être différente tout en gardant ma détermination
-- Oui je l'ai constaté, je suis tellement fier de ce que tu es devenue ici, toute seule
-- Oui, les plus grands changements viennent de nous même
-- Tu l'a prouvé en tout cas. Je pense que tu mérite de retourner auprès des tiens
-- Oui, je le pense aussi, on attend le verdict du juge
-- Je sais qu'ils te laisseront rentrer.
-- Je suis contente de retourner auprès de ceux qui m'ont toujours aimé malgré tout mes caprices, vous êtes les meilleurs. Je sais que la société n'accepte pas les femmes comme moi, les hommes préfèrent les filles fragile qui ne savent pas trop ce qu'elle veulent.
-- C'est pour les hommes qui n'aiment pas faire d'effort, sinon un vrai saura reconnaître ta valeur. Les femmes de caractère ont leurs amants, crois-moi.
-- Merci beaucoup Patrick
-- Pas de quoi, merci aussi Stacy
-- Le dîner est servi !!
Peyton Forge venait de finir une bonne partie du projet pour lequel son frère la fait venir. Le contrat c'était qu'elle y passe la matinée avant de retourner à son travail l'après midi chose dite chose faite.
-- Alors, on se voit demain matin n'est-ce-pas ? Lui demanda Alex
-- Oui, bien sûr
-- Ton travail est remarquable
-- Oh, j'ai fait de mon mieux. Je sais qu'une professionnelle aurait mieux fait
-- Je ne pense pas non
-- Moi si
-- Une professionnelle l'aurait fait de façon impersonnel, ton travail est beaucoup plus profond parce que tu y a mis ton cœur
-- Oh j'ai juste...
-- Dis simplement merci Peyton. Apprend à t'apprécier à ta juste valeur
-- Très bien. Merci Alexander Blew
-- T'es pas obligé de dire toutes mes appellations mais c'est un bon début
-- Oui, c'est vrai que ça faut du bien
-- Je te raccompagne, j'ai encore des trucs à finir, il faut que je rattrape mon retard
-- Non pas la peine, je préfère retourner seule pour reconnaître le chemin la prochaine fois et de plus, tu as du boulot comme tu l'a dit
-- Très bien, si ça peut t'aider
-- Oui, beaucoup
-- Alors à demain dit-il en lui baisant la joue
-- Bonne après midi et n'oublie pas de déjeuner s'il te plaît
-- Je le fera t'en fais pas
-- Au-revoir dit-elle avant de refermer la porte derrière elle.
Elle avança dans le couloir, passa devant plusieurs bureaux avant de retrouver l'ascenseur. Arrivé au second étage l'engin s'ouvrit pour laisser sortir deux personnes avant que quelqu'un bloque les portes avec un rouleau à tisser, puis se faufila à l'intérieur
-- Comme on se retrouve ! Dit-il
Elle roula des yeux avant de lui faire face
-- Brandon, c'est bien ça ?
-- Oui, parce que ça rime avec Peyton
-- Tu es obligé de dire ce truc ringard ?
-- Non, mais ça donne un air jeune à la conversation
-- Premièrement il n'y pas de conversation et deuxièmement, ça donne plus un air ado que je n'aime pas
-- Tu es toujours aussi hum comment dire... Rabat-joie ?
-- Je dirais plutôt sérieuse et non, seulement avec les gens qui n'ont pas de sens de l'humour comme toi
-- Outch, j'ai pris une flèche dans le cœur. Comment tu peux insulter mon sens de l'humour ?
-- Désolée je ne voulais pas te vexer
-- Non, je pense que tu l'a fait exprès, Bonne après midi
-- Non, attends !