CHAPITRE 15

3539 Mots
Luciana était rentrée hier soir vers dix heures, épuisée et énervée au point où elle n'a pas dit un mot sur la soirée à Alexander Blew qui n'a pas cessé de lui poser des questions jusqu'à ce qu'elle s'endorme, mais que voulait-il qu'elle lui dise ? Qu'elle a échoué ? Que son père n'écoute que lui-même ? Il le sait déjà, du moins il a dû le deviner à la tête qu'elle faisait. Luciana espérait que les choses se passent différemment, elle voulait juste que son père leur accorde du temps pour avancer dans leurs propres projets, leurs propres rêves et tout ce à quoi ils aspirent avant de suivre le sien mais il n'a rien voulu entendre et ce n'était rien à côté du rire déchirant qu'il a fait sortir lorsqu'elle lui a avoué qu'elle voulait devenir artiste peintre. Oui ce rire a déchiré son cœur, elle s'attendait à de la colère, à des reproches à tout mais pas à ça, pas au fait qu'il trouvait son rêve ridicule, qu'il trouvait que ce qui l'a rend heureuse ne vaut pas la peine. Après avoir rit il lui a fait comprendre qu'il n'y a pas de femme parmi les peintres célèbrent pour une raison et qu'elle devrait pensee à ça, il a aussi dit qu'il regrette de l'avoir gâté pendant son enfance parce que c'est ça qui lui a donné la force de croire que des idées si stupides peuvent refaire le monde. Que des mots oui, mais des mots blessants et elle se demande s'il s'en est rendu compte, s'il voyait à quel point chacun de ses mots transperçait son cœur plein d'espoir, mais elle suppose que non sinon il ne serait pas aller si loin, n'est-ce-pas ? Mais il lui a dit que c'est pour son bien et qu'il doit la faire redescendre sur terre, dans ce cas disons qu'elle n'a jamais su à quel point la terre est dur au touché et intolérable, quoiqu'il en soit elle saura si elle doit continuer ou pas après le verdict du tenant de la galerie d'art contemporain. Il voulait briser son rêve ? C'est son projet qu'il a détruit parce que maintenant il est hors de question quelle retourne le voir et surtout pas pour qu'il lui montre les rouages du métier comme il le dit. Elle entendit les rires de sa fille et Alexander alors qu'elle sortait de la chambre ce matin-là, non elle ne comptait pas accompagner Alexiana, elle était très en retard sur son tableau et il ne lui restait que quelques jours d'ailleurs en parlant de ça elle fit un tour dans son bureau avant. À l'entrée, elle vit des pots de peinture renversés, intriguée elle avança pour trouver un bazar qu'elle ne pensait pas avoir laissé de la peinture sur le drap blanc qui recouvrait la toile sur lequel elle travaillait, le cœur plein d'inquiétude elle tira la couverture et là sa surprise fut extrême : son tableau était fichu, il y avait des traces de petites mains un peu partout et des jets de peinture sans aucun sens, elle comprit ce qui s'est passé immédiatement : Alexiana avait joué dans cette pièce. Comme cette hypothèse éclairait son esprit, elle descendit comme une furie les rejoindre. -- Bonjour chérie tu as.... -- Alex il faut que je te parle immédiatement, en privé ! Dit-elle -- Oh la la, papa va se faire punir dit Alexiana -- Toi, ne pense pas que tu seras épargné, je reviendrai à toi avec plus de calme dit Luciana avant de suivre Alex dans la pièce d'à côté en refermant la porte derrière eux -- Oui, qu'est-ce qu'il y a ? Je n'ai pas fini mon petit déjeuner -- Pourquoi est-ce que mon tableau est... -- Détruit ? -- J'allais dire gâché mais c'est pareil. Je t'écoute -- Écoute Lucia, c'est Alexiana. Je l'ai surprise et j'ai... -- Et tu as recouvert la toile comme si de rien était ? -- Je ne voulais pas te le cacher, tu allais le voir de toute façon, je voulais juste... -- Juste quoi Alex ? -- Juste attendre le bon moment pour te le dire -- Et ça aurait été quand ce bon moment ? Quand je devrais le présenter ? -- Le présenter ? C'est pour une présentation ce tableau ? -- Ce n'est pas le sujet ! Je t'avais demandé de garder un œil sur la petite, c'était la première fois que je te le demandais et toi, qu'est-ce que tu fais, tu la laisses se promener toute seule dans la maison -- Non ça ne s'est pas passé ainsi. Tu sais que c'est impossible de la garder chaque seconde -- Ha oui ? Pourtant tu trouves la maison et tes dossiers intactes quand tu rentres chaque soir -- C'était juste pas mon jour de chance, je m'étais déplacé un petit moment -- Et je suppose que tu n'as pas pu la faire surveiller a ce moment là. Et tu étais où ? Au toilette peut-être ? -- Non, non je... Je passais des coups de fil important -- J'y crois pas, tu étais le premier à interdire le travail à la maison et tu le fait en laissant ta fille ? Et si quelque chose de grave lui était arrivée ? Elle n'a que quatre ans et demi bon sang ! -- Comme tu l'a dit j'ai interdit le travail à la maison donc si je l'ai fait c'est qu'il y a avait une urgence -- Une urgence ? C'est ça ton excuse ? -- Que veux-tu que je te dise Luciana ? Que j'ai envoyé notre fille détruire ton travail ? -- Ça ne m'étonnerait pas, après tout, ce n'est qu'un hobby -- Quoi ? Non mais pour qui est-ce que tu me prends ? -- Je te prenais pour un père responsable, faut croire que j'ai eu tord -- Non Lucia attends, t'en vas pas comme ça -- Je vais conduire Alexiana à l'école, j'ai besoin de prendre l'air -- Je suis désolé ! Dit-il dans un soupire pendant qu'elle refermait la porte derrière elle. Camélia MaConely Forge a apprécié la soirée passé avec Peyton, elle ne savait pas que cette fille était si mature alors qu'elle est si jeune, elle lui a remonté le moral en moins de deux et l'a aidé à penser à autre chose en l'espace d'un instant. Elle aurait aimé être là quand c'était elle qui souffrait de sa rupture avec Derek, pour la soutenir sans prendre parti comme Peyton la fait pour elle alors qu'il s'agissait de son propre frère. C'est là qu'elle a appris que Luciana et Alexander étaient au courant et l'ont soutenu du mieux qu'ils ont pu, avec des mots, des films et des soirées. C'est vrai que quand on va mal personne ne peut nous ôter cette douleur mais au moins on est sûr de ne pas souffrir pendant que quelqu'un nous fait penser à autre chose, nous faire rire comme ça été le cas hier pour elle. Finalement Patrick avait raison d'envoyer sa petite sœur lui tenir compagnie, il savait qu'elle saurait quoi lui dire, qu'elle saurait l'épauler comme il ne saurait certainement pas le faire même s'il était présent. Il pense toujours à elle ? Il sait qu'elle va mal malgré qu'il est à des kilomètres ? Peut-être que oui peut-être que non, elle ne sait plus où elle en est, si elle est lui en veut, si elle s'en veut a elle-même ou s'il elle en veut au destin pour s'amuser avec son cœur, mais quoi que ce soit ses pensées n'ont pas leurs places dans son esprit ce matin. Elle est assise dans le bureau de son mari attendant l'arrivée d'un candidat pour le remplacer même si elle ne sait pas encore si ça sera momentanément ou définitivement, Ben Forge lui en a donné la permission et elle pense avoir l'idée parfaite pour combler ce vide avec les compétence requises. Toc toc toc -- Entrez ! Dit-elle en voyant à travers la vitre qui s'apprêtait à pénétrer dans la pièce -- Viens, assieds-toi ajouta t-elle -- Bonjour madame Forge, merci de vous êtes déplacé pour me recevoir, j'aurais pu le faire -- Voyons Gary, c'est ici ton lieu de service et c'est pour un poste qui se trouve ici que je me tourne vers toi alors pourquoi déplacer les choses ? -- Je ne voulais juste pas vous déranger -- Ne t'en fais pas, tout va bien -- Alors hum, il est où monsieur Forge ? Il rentre bientôt ? -- Hum, je sais que c'est ton patron et que tu l'affectionne beaucoup mais je n'ai aucune information à te donner à son sujet -- Il ne répond pas non plus à mes appels alors... -- Il n'a plus le même numéro de téléphone en ce moment mais ne t'inquiètes pas, dès que j'ai des informations, je te le ferais savoir. C'est très gentil à toi de t'en inquiéter -- Très bien madame, j'en suis ravie. -- Bien, alors si je me suis déplacé c'est pour un recrutement pour suppléer ton patron parce que nous ne savons si oui ou non son voyage va durer et les chiffres sont en chute libre -- Ha d'accord, je comprends. C'est vrai que les choses sont faites au ralenti, nous n'avons pas vraiment de directives et de matériels -- Oui en effet, c'est pour ça que je suis là pour y remédier. -- Alors vous voulez que je vous recommande quelqu'un ? Parce que je connais une personne qui a les diplômes et le parcours qui pourrait convenir -- Ah oui ? Et c'est qui cette personne ? -- Mon meilleur ami, il a fini un stage récemment et il est libre en ce moment. Je peux vous laisser ces coordonnées ou le faire venir quand vous serez disponible pour que vous puissiez vérifier par vous même -- C'est très aimable à toi Gary, ton meilleur ami a de la chance de t'avoir mais malheureusement ce ne sera pas possible -- Ah non ? C'est dommage, je suis sûr qu'il aurait été à la hauteur -- J'en doute un peu. Vois-tu, le travail ici est énorme en ce moment sans compter le retard qui c'est accumulé ce dernier mois, j'ai besoin de quelqu'un qui maîtrise notre méthode de travail, qui connait les horaires et qui est disponible. Pour le reste, il n'y a pas vraiment grand chose -- Ha d'accord je comprends. Alors ce qu'il vous faut c'est un candidat en interne ? -- Exactement, et je connais la personne qui a le profil parfait pour ce poste -- Tant mieux parce que je ne saurais vous aider sur ce sujet, je ne connais personne en interne capable de remplacer monsieur Forge -- Toi, tu peux le remplacer Gary -- Excusez-moi ? Vous...vous avez bien dit que je pourrais le remplacer ? -- Oui, tu as bien entendu -- Mais non, il doit y avoir une erreur, je n'ai pas les diplômes pour un tel poste et je ne suis qu'un simple assistant -- Je suis entièrement d'accord avec toi -- Alors pourquoi est-ce que vous voulez que je le remplace ? Nous ne sommes pas au mois d'Avril, ça ne peut pas être une blague -- Non en effet c'en ai pas une. Gary, tu n'as peut-être pas les diplômes requis mais tu as les compétences et le savoir faire sans compter tout le reste. Tu as travaillé aux côtés de mon mari pendant près de quatre ans maintenant et je l'ai plusieurs fois vu te déléguer des tâches que tu as accomplie avec brio -- Mais... Mais ce n'était que de petites choses -- Pour toi oui, mais pas pour une personne qui n'a pas d'expérience. J'ai vu ton travail et tu es celui qu'il nous faut. Nous n'avons pas de temps à perdre pour apprendre à quelqu'un d'autre comment fonctionne les choses, nous avons besoin de quelqu'un qui est prêt à l'emploi et cette personne, c'est toi -- Oh mon Dieu, mais vous êtes sûre que monsieur Forge ne sera pas en colère contre moi ? -- Ne t'en fais pas, je m'occupe de ce volet, accepte juste l'offre et mets-toi au travail -- Waho, moi, ici dans ce bureau ? -- Oui Gary, toi ici et bien sûr tu auras une augmentation conséquente ainsi qu'un assistant pour t'aider dans cette lourde tâche -- Waho, je ... Je ne sais pas comment vous remercier madame Forge, c'est tellement... -- Fais-le en faisant ceu pour quoi tu es doué. -- Vous savez, quand tu n'as pas eu la chance d'atteindre tes objectifs dans les études tout le monde doute de ce que tu peux devenir mais aujourd'hui... -- Mais aujourd'hui tu as l'opportunité de leur prouver que c'est faux. -- Oui, et c'est la chose la plus incroyable, je ne m'y attendais pas -- Alors ça veut dire que tu acceptes ? -- Oui, oui madame, j'accepte -- Très bien. Tu peux commencer à apprêter ton bureau, je t'enverrai le contrat demain matin, et un assistant également. Dit-elle en se levant -- Merci madame Forge, merci énormément -- La fusion compte sur toi Gary -- Je ne la décevrai pas -- J'espère bien. Bonne journée à toi dit-elle avant de refermer la porte derrière elle. Peyton Forge avait un rendez-vous aussi important qu'attendu aujourd'hui avec Alexander Blew. Pour une première fois il l'a appelé à l'aide, pour la première fois il a besoin d'elle pour son prochain évènement et même si elle a du travail, elle a su trouver le temps pour lui, comment ne le pourrait-elle pas ? Il était déjà quelqu'un de très important pour elle bien avant qu'elle sache qu'il est son frère et maintenant encore plus qu'il est de la famille. C'est la première fois qu'il lui demande de l'aide sur un milieu professionnel et elle compte faire tout son possible pour lui rendre ce service du mieux qu'elle pourra. Oui elle va bien, et même très bien quand elle ne se souvient pas de Derek et de ses combines maladroite, c'est vrai que hier soir il s'agissait de remonter le moral à Camélia mais cette soirée lui a aussi fait du bien, énormément de bien. C'est bien de se retrouver en vrai, d'avoir de la chaleur humaine autour de soi parce qu'en réalité ça nous fait beaucoup plus de bien qu'on ne voudrait l'admettre et ça elle l'a compris si bien que Camélia et elle se sont données rendez-vous pour une soirée pyjama ce weekend avec au programme plein de bonnes choses pour oublier leurs problème, leurs chagrin et pourquoi pas s'oublier elle-même l'espace d'un soir. Elle se gara sur le parking avant du bâtiment au-dessus duquel était marqué "Mood" le nom de la première ligne de vêtements créer par Alexander Blew qui a fait sensation il y a trois ans et continue de s*******e encore aujourd'hui comme des petits pains si bien qu'il en a fait le nom de son entreprise, de sa marque. Arrivée à l'étage où se trouve le bureau d'Alex, elle trouva la place de la réceptionniste vide, dans le hall tout le monde s'activait sans lui prêter attention. -- Je peux vous aidez ? Dit un jeune homme qui tenait un café en main -- Hum oui, c'est très aimable à vous -- Je ne sais pas si je suis aimable mais je sais que je ne le fait pas pour rien -- Pardon ? -- Je dis que je ne le fais pas pour rien, après tout, personne ne vous prête attention et je suis le seul à le faire alors que je ne suis pas le réceptionniste -- Ha d'accord, je vois. C'est sûr que vous n'avez pas une tête accueillante -- Ha non ? Elle a quoi ma tête ? Dit-il en se touchant les cheveux -- Celle de l'homme séduisant et arrogant -- Waho, je crois qu'on va garder séduisant, ça me plaît bien dit-il en buvant une gorgée -- Non, l'autre vous ira mieux -- Écoutez mademoiselle, je me suis juste approché de vous parce que je vous trouve hum...comment dire, à mon goût, donc on va s'éviter les mots qui fâche dit-il en la regardant de haut en bas avec un sourire -- À ton goût ? Et bien voyons, c'est sensé me flatter ça ? Ou alors vous êtes juste un c****n ! -- Hummm, Je dirais la première réponse -- Vous faites toujours ça ? -- Quoi ? -- Choisir parmi les mots des autres -- Oui, tout n'est que choix et point de vue dans la vie. Si je choisis ce qui me fait plaisir je ne serais jamais frustré -- Oh je vois, monsieur aime jouer sur les mots -- Pas vous ? Je pensais que c'est ce que vous faisiez depuis le début, vous savez, séduisant, arrogant, c****n et tout. Ce ne sont que des jeux de mots -- Pfff, je ne vois pas pourquoi je perds mon temps avec vous, j'ai du travail -- Je ne pense pas que ce soit du temps perdu, vous avez apprécié autant que moi -- Ah non, j'y crois pas, et comment savez-vous que j'ai apprécié ce moment ? Vous êtes devin ? -- Non mais je sais lire le regard des gens et de plus, je sais que vous me trouvez séduisant alors -- Non mais pour qui est-ce... -- Brandon, arrête d'embêter ma sœur tu veux ? Dit Alex qui venait d'arriver -- Quoi ? C'est ta sœur cette bombe ? -- Et surveille ton langage veux-tu ? Oui c'est ma sœur et je te préviens que je n'hésiterais pas à te tenir en laisse s'il le faut dit Alex -- Oh lalala, toute suite les grands mots. Nous ne faisons que discuter gentiment ta sœur et moi, elle est charmante dit-il en lui faisant un clin d'œil -- Ça va Peyton ? -- Oui, oui ça va. Je n'ai trouvé personne qui pouvait me dire où tu est alors j'ai... -- Ce n'est pas grave, je suis là maintenant, viens avec moi dit Alex en mettant sa main au bas de son dos pour la tenir près de lui -- Peyton, quel prénom exquis ! On se voit plus tard princesse. dit-il en lui lançant un sourire des plus charmeur -- La ferme Brandon ! dit Alex avant qu'ils s'en aille Sur le chemin Peyton ne pu s'empêcher de sourire en repensant à cette rencontre animée. Alexandria Blew était dans la maison, allongée sur un transat au bord de la piscine pour bronzer, appréciant le calme que ce moment lui offrait. Elle était toujours dans cette prison dorée évitant le plus possible de penser à toute sa vie, son parcours pour ne pas prendre de décision qu'elle pourrait regretter. Oui elle se sentait seule sans ses enfants, sans une connexion émotionnelle avec une personne sincère, une personne qui en vaut la peine. Plus on avance dans la vie et plus on se rend compte des chose qui comptent vraiment, celles qui ne peuvent s'acheter avec des millions de dollars, celle que le monde n'a plus l'air de chercher, l'amour, l'affection, le temps qu'on passe avec ceux qui nous aime. Driiiiing driiiiing. Tout doucement, elle déposa le cocktail de fruits qu'elle avait en main pour prendre son téléphone portable. --" Allô" --" Maman, bonsoir" --" Stacy ma chérie, comment vas-tu ?" --" Plus ou moins bien, et toi tu vas bien ?" --" Hum oui, oui c'est juste que vous me manquez énormément ton frère et toi" --" Je sais maman, tu me manques énormément aussi et je suis qu'Alex également" --" Oui ma chérie, je sais, c'est ce qui me réconforte, savoir que vous pensez à moi autant que je pense à vous" --" Oui, toujours" --" Alors dis-moi, ça se passe toujours aussi bien au travail ?" --" Oui maman, parfaitement bien, je t'ai dit de ne pas t'en faire" --" Je ne m'en fais pas chérie, je sais que tu es capable de le faire, je veux juste m'assurer qu'ils te traitent bien" -- " Oui ils me traitent comme il le faut" --" Tant mieux, ça me fait plaisir de l'entendre". --" Sinon tout va bien à la maison ?" --" Oh tu sais, ton père est absent comme d'habitude" --" Oh maman, je suis tellement désolée que tu aies à vivre cette solitude" --" C'est vrai que rester enfermé dans cette si grande maison avec les souvenirs de vous ce n'est pas ce qu'il y a de mieux mais je sors souvent, d'ailleurs ta grand-mère te passe le bonjour " --" Ça va aller maman, dès que je rentre je serai près de toi et dis à mamie que je lui fait un gros bisous " --" Je lui passerai le bisou à ta partenaire du crime" --" Eh oui, elle est tout aussi efficace que moi !" --" Ça, je ne te le fais pas dire" --" Maman j'ai vraiment besoin de ton aide, je sais que je l'ai mérité mais je n'en peux plus " --" Qu'est-ce que tu veux ma puce ?" --" Je veux rentrer à la maison maman, je t'en supplie "
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