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1740 Mots
Comme convenue , on prend l'ascenseur , elle me conduit à une porte et ouvre celle-ci avec sa carte magnétique puis m'invite à y entrer.  Je pousse la porte , y met le pied droit et ouvre grandement les yeux a cause du choc avant de prendre le pied gauche. Je n'arrive pas à y croire , je suis terrifié, non ça ne peux pas être lui , non c'est impossible qu'il soit devant moi juste à quelques mètre.  Je reste au pas de la porte , le regarde , il en fait de même. Il eu un silence qui est loin d'être pesant. Je qualifierai de douceur.  Toujours on se bat de regard et ce moment magique prit fin quand il ouvre enfin la bouche et me captive avec sa belle voix rauque et à la fois sexy. Il se lève de sa chaise et me fixe. L'inconnu : oui ne restez pas à la porte entrée et vous allez me justifier votre retard maintenant  Quoi ? Quoi ? Quel retard ? Mais il est malade cet homme , un retard d'une seule minute il veut sécher mon sang.  J'entre enfin dans se très beau bureau , c'est très jolie le décor sans oublié que c'est très spacieux aussi.  Je suis arrêté au niveau de la chaise des invités. Il est encore mille fois plus beau , arrêter devant moi avec sa taille de basketteur , je suis perdue dans ses yeux. Il me fixe , j'en fais de même jusqu'à ce que je n'arrive pas à supporter son regard. Je b***e vite la tête.  Absatou : bonjour Mr , je... L'inconnu : vous n'avez pas de compétence pour ce boulot , vous n'êtes pas non plus qualifié puisque vous êtes en retard  Absatou : quoi ? Mr regardez mes diplômes de plus je... L'inconnu : je n'ai pas à le faire , je vois déjà en vous que vous n'avez aucune assiduité pour être mon assistance personnelle donc je vous prie de partir tout de suite et maintenant  Non , non je ne peux pas retourner à la case départ. Je ne peux pas retourner à la maison et dire à mon père que je n'ai plus de boulot , je ne peux pas non plus dire à Fifi et à son père qu'il ne m'ont pas pris par ce que je ne suis pas qualifié.  Je me mets agenouillé auprès du Mr , prend ses jambes en mains.  Absatou : Mr s'il vous plaît , je vous en pris j'ai besoin de ce travail , je vous en supplie ne me refusez pas cet poste L'inconnu : j'ai dis dehors  Absatou : mais... L'inconnu : vous n'avez pas entendue , sortez de mon bureau avant que je n'appelle la sécurité  Je me lève avec le peu de force qui me reste le regarde une dernière , il en fait de même et sort de ce bureau en courant jusqu'au dehors du bâtiment en bousculant des personnes intentionnellement.  Je pleure , mes larmes coulent , elles coulent de douleur pendant que je hante les ruelles de Bamako.  Je marche , je marche encore et je ne sais pas où aller. Je finis par me poser dans un jardin en pensant à ma vie. Cette vie qui commence à m'empoisonner et ça serait mentir si je dis que des fois je ne pense pas au suicide mais je refoule toujours cette idée absurde de ma tête par ce que je ne me suis pas créé toute seule , c'est Dieu mon créateur , qui a fait de moi ce que je suis aujourd'hui et seule lui a le droit de me ôter de ma vie.  Je suis assise , le regard dans le vide , je repenses à ma vie depuis toute petite. Je repenses à ma mère par ce que si elle était là tout aurait été différente. Mes larmes doublent , que c'est tellement douloureux d'être orphelin. Il ne se passe pas une seule journée sans que je ne pense à ma mère , à cette femme qui m'a porter pendant neuf mois et qui m'a donné la vie. Je rentre enfin à la maison , je suis toujours accueillit par mon père qui n'a rien à faire à la maison a part s'asseoir devant la télé pour mater le foot du championnat Anglais.  Absatou : bonsoir papa  Papa : ma fille ça va , tu as eu le boulot j'espère  Absatou : oui papa je l'ai eu  Papa : oh merci mon seigneur , merci mon Dieu , gloire à toi d'avoir permis à ma fille d'avoir du travail  Je m'éclipse dans ma chambre pendant que mon père s'avoue son immense joie.  Je me jette sur mon lit en pleure de lui avoir menti , je m'en veux , je sais que je n'aurai jamais dû faire ça mais es que j'avais le choix. Je ne veux multiplier davantage ses peines et ses tristesses.  Malgré que j'ai mal au cœur en ce moment et bien je ne suis pas en colère contre cet homme , je ne lui en veux pas , je n'ai pas le moindre haine envers lui du fait ait qu'il m'est traité ainsi. Blague à part , depuis le premier jour que je lui ait vue , je suis tombé amoureuse de lui. Le coup de foudre vous connaissez , c'est bien ce qui met arriver.  Quatre mois plus tard... Fifi : arrête de te tracasser , tu aura un autre boulot  Absatou : bon je n'ai plus espoir  Fifi : je te jure je vais te mettre un coup de poing à la gueule si tu continue  Absatou : ok je me tais  Fifi : c'est mieux pour toi , aller prend ça pour le mois  Absatou : Fifi s'il te plaît j'étais dis d'arrêter  Fifi : vas-y prend tous de suite si tu n'a pas envie que je te dresses bien comme il le faut  Je ne me fait pas prier comme toujours et lui prend des mais des liasses de billets de 10.000f.  Je peux mentir à tout le monde mais jamais à elle , elle est courant que je n'ai pas eu ce poste et je peux vous assurez qu'elle meurt d'envie de se jeter sur le Mr en question et lui défigurez le visage.  Elle m'aide à masquer mon mensonge en me donnant de l'argent chaque mois pour que je puisse subvenir au besoin de ma famille.  Absatou : merci beaucoup  Fifi : ta gueule , tu te prépares ce soir , je viens te chercher  Absatou : Fi... Fifi : je jure tu continues ta phrase n'bi djankalimé fara sissan sissan Absatou : d'accord maman , viens me chercher Fifi : j'aime bien ça , maintenant je vais rentrer chérie , il faut que je me fasse belle cette nuit , qui sait peut-être un clochard va tomber sous mon charme  Absatou : vielle fille , tu ne trouvera pas de mec  Elle me fait délirer cette fille , elle finit par rentrer. Subitement j'ai envie d'aller à cette fête , subitement j'ai une folle envie et on aurait dit que c'est un aimant qui me tire tellement que je suis enthousiaste d'être à ce soir. Comme d'habitude , j'informe mon père qui est d'accord , il n'y voit aucun inconvénient.  Je me dirige dans la chambre de mes frères qui sont couchés. Je l'ai embête un peu , ils me considèrent un peu comme leur mère et ça me fait trop plaisir.  Sans tarder , je cours dans mon dressing à la recherche d'un habit idéal pour cette nuit.  Le soir... Je suis déjà prête , je suis assise dans le salon attendant Fifi qui vient tout juste de klaxonner. Je rejoîgne sa voiture , m'asseoi côté passager puis lui fait un bisous et elle conduit. On vient tout juste d'arriver , tout les deux on marche pas a pas pour regagner cette sale qui est remplie de gens riches , stylé et surtout très très fortuné. Fifi est très à l'aise pendant que moi je suis un peu gêné due à mon habillement. Ici ce n'est pas ma place et ça se voit à des kilomètres.  : un verre ?  Fifi : oui bien sûr  : sinon vous êtes belle et votre amie surtout  Fifi : merci maintenant dégagez espèce de play boy  Ha oui Fifi elle est directe hein , elle va me tuer un jour cette fille elle et moi on ne veut même pas entendre parler des hommes tellement il nous ont fait du mal. Je vous jure si je le pouvais je ne me marierai jamais un jour tellement que les hommes c'est tous des batards je vous jure.  Un moment je cherche Fifi des yeux , je fais le tour de la sale plusieurs fois. Fatiguée je m'assieds sur une chaise au fond avec mon téléphone en main. Des fois j'ai honte de le faire sortir en public tellement que c'est gâté , c'est fissuré de partout mais bon c'est mon moyen quand même.  Je relève la tête un moment et voit le public qui s'ambiance , ni deux , ni trois , je vois l'artiste Sidiki Diabaté. J'assiste à cette scène jusqu'à ce qu'il laisse place à D.R Keb qui chante super bien , non il a trop de talent ce jeune homme.  Je décide de m'approcher un peu plus de lui pour le voir très bien , je marche tout doucement en ne fixant que lui , en écoutant très bien la parole de ces chansons qui parle d'amour et subitement je repenses à ce bel inconnu dont je ne connais même pas le nom.  J'imagine un peu si j'étais avec lui , si on est deux rien que lui et moi , je penses à mes jours à venir à ses côtés mais je finis par refouler tous ses pensées de ma tête par ce que entre lui et moi il n'y aura rien , un bel homme comme lui doit déjà avoir des femmes partout à ces côtés.  Je me retourne pour aller m'asseoir et tout d'un coup je me sens projeter et je tombe. Comme toujours je me lève en sursaut pour voir celui qui m'a bousculer et je tombe sur ses beaux yeux... Croyez vous au coup de foudre ?  Sur qui est tombé notre très chère Absatou ?  Dans le prochain chapipetit
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