La bête et sa proie

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Il sort de mon bureau pendant que je suis à bout de mes surprises. Comment ose-t-il me traiter de la sorte après ce qui sait passer l'autre soir. Je n'y crois pas , pour quoi je me suis faite des idées sans pourtant penser à ma propre personne. Je devrais beaucoup apprendre à la vie après ce que les hommes m'ont fait.

Je m'assieds sur le fauteuil , plonge mes yeux dans les dossiers qu'il a laissé sur mon bureau mais malheureusement mes pensées sont rivées vers lui ce qui m'énerve. Jamais je n'ai ressenti ce sentiment , jamais un homme n'a autant compté pour moi juste a cause d'un regard. Mais qu'est ce qui m'arrive , pour quoi je suis tombé amoureuse de lui a cause d'un simple regard , pour quoi , quoi ?

Énervé , je me déplace jusqu'à la fenêtre là où je regarde Bamako en grand à travers la vitre qui me procure une très belle vue. C'est une très belle ville qui regorge de personne humaniste. Je vois de loin un jeune qui court prendre les bagages d'une dame et c'est sûrement pour l'aider. 

Je me replonge dans ses dossiers , je finis de traiter deux d'entre eux et je décide de le lui apporter. 

Je me dirige dans son bureau , je tape à la porte. Il me donne la permission d'entrée avec une voix rauque. 

Je ne me fais donc pas prier , j'ouvre la porte et entre , il est en plein discution avec une fille qui est très élégante et très belle à la fois.

Je me mets de côté. 

: mais Abdallah il faut que je révise le dossier 

Abdallah : très bien , vas-y prend le Dana

Dana : merci beaucoup Abdallah 

Elle lui prend le dossier , se retourne pour regagner la porte et me regarde comme pour me dire toi je ne t'aime pas. Mais bon ce n'est pas mon problème hein. 

Dana : Abdallah c'est qui celle là ? 

Abdallah : c'est mon assistante personnelle 

Dana : ha ok 

Elle sort me laissant seul avec lui. Je ressens comme un pique sur le cœur. Je suis très jalouse de devoir voir cette fille l'appeler Abdallah alors qu'à moi il me l'a interdit. Peut être cette fille lui plaît mais bon qui sait. 

J'aimerai tellement être à la place de celle là par ce qu'ils ont très l'air de s'attendre.

Abdallah : oui 

Absatou : Mr je vous apporte les premiers dossiers que j'ai traiter tout à l'heure 

Abdallah : d'accord déposez les sur le bureau et le reste es que vous pourriez me les finir dès demain soir avant de rentrer 

Absatou: oui bien sûr 

Abdallah : très bien 

Absatou : d'accord 

Je sors de son bureau puis me rend dans la tienne. Il ne peu pas m'être indifférent ainsi. Mais qu'est ce que je lui ai fait pour mériter un tel comportement venant de lui. Pour quoi m'a-t-il embrassé si après c'est pour me traiter comme personne.

13h...l'heure de la pause...

J'ai presque fini le reste des dossier que m'a laisser le Mr grincheux grognon , oui figurez vous que c'est comme ça que je compte l'appeler. 

: toc toc 

Qui ça peut être , je ne connais personne ici et je doute fort que ça soit le Boss. 

Absatou : oui...oui entrée 

La porte s'ouvre sur Mody qui a un très beau sourire au coins des lèvres. Je ne manque pas de sourire à mon tour tellement qu'il est contagieux le sien. 

Mody : jeune demoiselle que fais tu ici acharné sur des dossiers alors qu'il est l'heure de la pause ? 

Absatou : je dois finir ça 

Mody : aller vient on va manger à la cafétéria, j'ai vue tout le monde s'acquitter de son poste contrairement à toi 

Absatou : non...

Mody : jeune fille , arrête d'être têtue et viens manger 

Il me tire par le bras et là il met impossible de sortir de son éteinte. 

Il m'amène jusqu'à la cafétéria toujours en me tenant par la main et là tous les regard sont braqués sur nous. Les gens ne cessent de me regarder certainement par ce que je suis nouveau ici.

Absatou : Mody je n'ai pas faim 

Mody : tu va manger 

Il me fait asseoir de force sur une chaise puis s'assied à son tour devant moi et là mon cœur rate un battement quand mes yeux se pose sur Abdallah qui est assied juste derrière lui a quelques mètres et il ne cesse de me fixer. 

Je baisse la tête , ne pouvant pas soutenir son regard. 

Absatou : Mody tu sais je dois vraiment terminer le dossier que m'a confié Mr Abdallah 

Mody : quel Mr Abdallah , dis Abdallah , c'est comme ca que nous l'appelons tous 

Absatou : comment ça ? 

Mody : c'est le meilleur patron je t'assure , il ne veut en aucun cas que nous l'appelons Mr , il trouve ça très vieux et disa aussi que beaucoup d'entre nous sont plus âgé que lui donc du gardien jusqu'au haut personnel tout le monde l'appelle par son surnom 

Aïe, je suis tombé par terre , je me rends compte qu'il me déteste vraiment cet homme. À moi il m'empêche de l'appeler ainsi , il ne veut en aucun cas que je dis son nom. 

Mais qu'est ce que je lui ait fait à cet homme. 

Absatou : ha d'accord 

Mody : t'inquiète n'est pas peur , c'est un très gentil patron et par dessus tout un très bon m******n , il n'ose même pas regarder droit dans les yeux une femme donc imagine comment il pourrait faire du mal à une mouche 

Je vous assure je suis choqué face à la révélation de Mody puisque ce n'est cette air que j'ai eu de lui. 

Vous même vous êtes témoin de la manière dont il me traite , je n'ai pas donc pas trop parlé là dessus. 

Absatou : oui oui 

Je relève la tête espérant qu'il ne me regarde pas , qu'il ne fait pas attention à moi mais malheureusement je tombe sur ses magnifiques yeux qui me fixe sans cligner. 

Je le regarde aussi , je le fixe essayant de soutirer une quelconque expression sur son visage et je n'y arrive pas malheureusement. 

Mody : tu regardes quoi ? Vas-y mange 

Absatou : hé...rien 

Je suis servi d'un bon plat de maffé ainsi que Mody. Tous les deux ont mange et je ne cesse de rire de ses blagues. Je refuse catégoriquement de relever la tête. 

Mody : vas-y relève la tête , tu as peur de quoi 

Absatou : quoi ? Comment ça ?

Je pries sur moi et fais comme il veut mais malheureusement je recroise toujours le regard de Abdallah qui devient de plus en plus insistant sur moi. 

Un moment la fille en question dont je suis jalouse s'approche de lui et s'assied à côté de lui. Elle ne cesse de parler mais lui il ne pipe aucun mot.

Je ressens en ce moment comme un pincement de jalousie que je ne saurai décrire. 

Je me contente de rester tête baisse pour finir mon plat. Mody n'arrêtait pas de me faire rire avec ces blagues pendant que je me faisais toute petite pour ne pas croiser le regard du BOSS. 

Mody : si t'as finis viens on monte 

Absatou : oui attend 

Ici à la cafétéria dans l'entreprise on mange tous à l'heure de la pause gratuitement et j'avoue c'est une bonne nouvelle par ce franchement je ne pourrais pas payer plus de 3000f chaque après midi.

Je me lève , ajuste ma robe comme d'habitude et le suit. Arriver à un couloir il me fait un aurevoir et moi je continue ma route pour regagner mon bureau. 

Je rentre dans celui-ci , décide de fermer la porte mais je sens un poids là dessus et là apparaît mon patron devant moi. Il a un regard qui est toujours neutre , il n'exprime aucun sentiment à travers eux. 

Je me perd dans ses yeux , je ne cesse de le regarder et c'est à ce moment précis que je me suis rendue compte à quel point il est beau. Les traits de son visage le rend beaucoup plus charmant. 

Mes yeux refusent de cligner face à cette belle beauté. 

C'est nouveau ce qui m'arrive avec lui et ça me fait aussi peur , j'ai peur que ça me retombe dessus par la suite. Je n'ai pas de mots pour décrire ce qui m'arrive. Comment ai-je puis tomber amoureuse de lui en un seul regard ? Comment ai-je puis l'aimer aussi fort comme jamais je n'ai aimé aucun autre ? Comment es que je ne lui en veux pas pour toutes les humiliations qu'il m'a causé ? Je ne sais pas , franchement je ne sais pas même si Fifi l'a décrit tel un coup de foudre. Peut être elle a raison et peut être elle a aussi tord bon je vais pas trop m'en faire là dessus. Je vais prendre les choses telle qu'elles arrivent. 

Je sors de ma rêverie quand sa voix se fait entendre dans toute la pièce. 

Abdallah : TU ES DONC LÀ POUR SÉDUIRE DES HOMMES ? 

Quoi ? Comment-a-t-il puis me sortir un truc pareille , je me respecte beaucoup trop pour ça. Toute ma vie j'ai eu qu'un seul homme dans ma vie et lui je ne lui ait jamais charmer c'est lui qui est venue à moi. Si tel était ma venue ici je l'aurai charmé lui et personne d'autre puisque je l'aime d'un amour qui va finir par me rendre folle un jour. 

Absatou : qu...quoi ? 

Abdallah : tu as parfaitement bien attendue , tu n'a pas honte de charmer des hommes , tu n'a pas honte de te jeter dans les bras du premier venu 

À quel moment j'ai fais ça ? Quant-est-ce que je me suis jeter dans les bras d'un homme ? Le comble il a trop d'emprise sur moi et ça serait mentir si je dis que la peur mélanger à la vulnérabilité ne m'atteint pas à cet instant précis. 

Absatou : je...je...

Abdallah : voyons une femme est sensé se respecter et non de volatiliser de gauche à droite 

Absatou : je n'ai jamais rien fais de tel , je suis là uniquement pour mon travail 

Mes larmes coulent suite à cette phrase que je venais de prononcer. Je suis très sensible , je pleure facilement quand quelque chose m'atteint et là on parle de l'homme que j'aime. Ses mots sont comme un coup de poignard en plein cœur. J'ai l'impression qu'il me traite de s****e. 

Abdallah : ha bon si tu es là pour ton travail montre moi les dossiers que j'étais remise ce matin et je veux les voir finis 

Absatou : je...je...

Abdallah : oui répond 

Absatou : je n'ai pas finis 

Abdallah : voilà c'est ce que je pensais, au lieu de te frotter à Mody tout à l'heure il fallait faire ton travail , au lieu de te coller à lui tel un kangourou et son bébé il fallait finir ce que tu devrait terminer , incompétente 

Absatou : ce n'est pas vrai tout c...

Il sort et claque la porte sans que je n'ai terminer ma phrase. Je tremble tellement que j'ai honte après tout ce qu'il m'a jeter à la figure. À la base je ne devrait rien me reprocher puisque je n'ai rien fais mais là c'est autre chose. Quand il parlait on aurait dit qu'il disait vrai de plus concernant les dossiers c'est jusqu'à demain soir qu'il m'a donné donc je ne vois pas l'interêt de me traiter d'incompétente...

C'est qui Dana ? 

Abdallah est-il jaloux de Mody ? 

Dans le prochain chapipetit