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1872 Mots
Il sort et claque la porte sans que je n'ai terminer ma phrase. Je tremble tellement que j'ai honte après tout ce qu'il m'a jeter à la figure. À la base je ne devrait rien me reprocher puisque je n'ai rien fais mais là c'est autre chose. Quand il parlait on aurait dit qu'il disait vrai de plus concernant les dossiers c'est jusqu'à demain soir qu'il m'a donné donc je ne vois pas l'interêt de me traiter d'incompétente. Je suis très à bout , je suis énervé et pas contre lui mais contre moi. J'aimerai tant me défouler sur quelques chose tellement c'est difficile pour moi de supporter ses mots qui m'ont transpercé le coeur.  Je me laisse tomber sur ma chaise , prend ma tête entre les deux mains. Je pleure , je verse toutes les larmes de mon corps.  16h30... Je descend dans une demie heure et je viens tout juste de finir avec les derniers dossiers que je devais terminer , je le lui apporte et présentement je suis dans son bureau en plus arrêté. Il ne m'invite jamais à m'asseoir et je compte pas non plus poser mes fesses sur cette chaise.  Abdallah : très bien , je vais les vérifier quand j'aurais le temps  Comme toujours jours il me les prend des mains les dossiers et les mettent de côté comme pour la première fois et je mettrais ma main à couper qu'il n'a pas toucher aux premiers dossier.  Je ne me fais donc pas prier , je retourne dans mon bureau , fait un peu de rangement jusqu'à 17h.  Je prend mon sac et ferme la porte derrière moi puis me rend dans l'ascenseur prête à quitter l'entreprise Couma transit pour ma maison. Je suis toute seule dedans , j'appuie sur le bouton comme toute personne normale et là apparaît devant moi Abdallah. Il rentre dans cette pièce là où j'étais toute seule avec sa carrure imposante. Il me fixe , je le fixe , mes yeux n'arrivent pas à le quitter. On se regarde tout les deux pendant près de trente secondes jusqu'à ce qu'il appui sur le bouton. Je suis très très stressé de devoir être toute seule avec lui dans une si petite espace et mon cœur est près à sortir de ma poitrine. Il s'arrête tout près de moi , je relève la tête vers lui et sans faire exprès mes yeux tombent sur les siens qui me regarde toujours avec froideur et insistance. Je change de direction mon regard puis me met à jouer avec mes petits doigts. Je sens son regard sur moi mais je n'ose pas relever la tête.  Je suis très gêné de devoir rester avec lui et le comble mon cœur bas très fort , mes sentiments sont toujours présents quand je pense à lui et c'est plus pire quand je me retrouve dans la même pièce que lui.  Point de vue omniscient... Absatou est paniqué, son cœur ne cesse de battre et n'en parlons pas de ses pieds qui menacent de la lâcher du fait ait qu'ils tremblent. Quant à Abdallah , il n'a qu'une seule idée et envie en tête. Il veut plaqué sur chaque coins et recoins de l'ascenseur le corps de Absatou et capturé les belles lèvres de cette magnifique femme qui se trouve à quelques mètres de lui même s'il est bien conscient que c'est un péché abominable qu'il s'apprête à commettre.  Absatou ne lui ait pas indifférente , certes il est dur et des fois très sévère avec elle mais c'est tout simplement par ce qu'il ne veut pas devenir encore plus faible qu'il est l'ait face à la charme de la belle. Certes pour lui , il n'est pas le plus grand des musulmans mais il est tout de même un serviteur de Dieu qui veut pratiquer du mieux qu'il peut sa religion comme il l'a toujours fait.  Pendant 27 longues années il n'a fantasmé sur aucune autre femme , il n'a encore moins désiré et aimé une autre mais avec celle la c'est tout à fait le contraire. Des fois il pense même avoir perdue la tête et c'est à cause d'un seul regard qu'il en ait là aujourd'hui.  Il se dit au fond de lui et si je ne l'avais pas regardé ce jour là , ce jour dont je l'ai renversé et bien je ne serai pas charmer par elle au point de tomber amoureuse d'elle.  Absatou aussi au fond se dit-elle pour quoi il a fallut qu'il soit celui dont je tombe amoureuse après deux ans , après que j'ai fais le serment de banir les hommes de ma vie.  Tous les deux sont pensifs mais Absatou revient à la réalité une fois qu'elle se sent tirée d'un seul coup et se retrouve dans les bras de Abdallah qui la colle dos au mur toujours dans l'ascenseur. Tous à été rapide. Il l'a sert par la taille avec les deux mains , la regardant droit dans les yeux et elle en fait de même. Les deux ont un sens très développé de communiquer à travers leur vision et seul deux personnes tellement amoureux l'un de l'autre peuvent le faire.  Elle a les deux mains sur son torse , il la tient fermement par la taille en la collant très bien à lui. Un bruit étrange se fait attendre dans l'ascenseur qui tremble de même et là il comprenne tout les deux que l'ascenseur sait arrêter , ils sont bloqués.  En d'autre circonstance Absatou aurait pleurer et crier s'il le faut par ce qu'elle a peur de ces genres de choses mais la peur ne la regagne pas pendant qu'elle est dans les bras de son apollon. Elle se sent si bien en sécurité et sereine en même temps. Abdallah : n'est pas peur , c'est peut être un problème technique puisqu'il y a le courant  Leur corps ne font plus qu'un maintenant ainsi que leur cœur jusqu'à ce que leur souffle se mêle se faisant entendre dans cette petite espace.  Abdallah ferme les yeux , rapproche petit à petit sa tête à celle de Absatou qui le pousse de ces mains posées sur son torse mettant fin à ce moment magique. Absatou : on risque de commettre une autre erreur qu'on aurait pas dû  Il comprend vite de quoi elle parle sans qu'elle n'est d'explication à lui donner. Aujourd'hui même il lui avait dit que c'était une erreur qu'ils se soient embrassé la première et dernière fois.  Abdallah souffle un bon coup en passant sa main sur sa tête puis prend la tête de sa dulcinée entre les mains.  Abdallah : non ne redit plus jamais ça , ce n'était pas une erreur, c'était parfait ce soir , c'était tellement parfait que j'en rêve tout le temps  Absatou : j'en rêve aussi mais vous êtes mon patron , il ne devrait rien avoir entre nous qui ne soit professionnel donc lâcher moi  Absatou décide de sortir encore une fois de son étreinte mais il resserre très fort puis en un rien de temps il bouffe ses lèvres avec fougue. Absatou de son côté à mille et merveilleux papillons dans le ventre , elle n'est pas maître de son corps pour ne pas répondre à ce b****r. Elle se laisse aller avec lui encore une fois dans cette belle cohésion de bouche.  Plus d'une minute maintenant, ils continuent toujours à s'embrasser comme si leur vie en dépend jusqu'à ce que l'ascenseur se met à marcher et les emmènent à la réalité.  Il se détache vite d'elle puis s'arrête tout près  en ajustant son habit et elle en fait de même en oubliant pas de ramasser au plus vite son foulard qui était tombé suite à ce magnifique b****r qu'ils viennent d'échanger. L'ascenseur s'ouvre enfin , Abdallah sort en premier et presqu'en courant puis chacun fait sa route. Il se rend dans le parking pour prendre sa voiture pendant que Absatou monte à bord d'une Sotrama. Elle s'engouffre dedans et paye 175f pour son transport.  Une fois à la maison , elle passe toujours par le salon saluant son père qui depuis des mois croit qu'elle a un travail alors que c'est aujourd'hui qu'elle a eu enfin un poste.  Elle se dirige dans sa chambre , prend une douche vite fait puis pries et une fois fini , elle rejoint son lit.  Dans la peau de Absatou  Je suis au lit et je ne pense même pas à la nourriture tellement que mes pensées sont rivées vers mon patron. Je me demande s'il est rentré à la maison et ce qu'il fait. Je me demande aussi et s'il est marié ? peut-être qu'il est avec sa femme et ses enfants ? Je sors de ma rêverie puis vais dans la cuisine réchauffer le dîner que j'avais laisser dans le frigo. Abdallah Couma... Encore une fois j'ai fauté, j'ai embrassé une femme qui n'est pas mienne. Je dois être patient , je dois aller doucement , je dois attendre encore au moins cinq jours pour demander sa main , là elle sera ma femme et je pourrais l'embrasser à tout moment. Dans trois jours je dois aller en Amérique pour rejoindre mon père , le lendemain tous les deux on retourne au Mali et je lui ferait part de mon souhait d'épouser ma jolie assistante qui me fait perdre la tête.  Plus que trois jours j'en parlerais à mon père donc je dois rester très patient. Elle est ma destinée cette femme , j'arrive à le voir dans ses yeux.  Il est déjà 22h , une heure qui est tardive pour moi puisque je me couche toujours à 21h. Je n'arrive pas à oublier ce b****r , je n'arrive pas à me défaire de l'image de ce beau moment. J'espère qu'elle ne déclinera pas mon offre de mariage. Je vais faire tout pour l'éviter du mieux que je peux pour ne pas pêcher encore une fois. Je dois être patient juste en cinq jours. Cette journée au bureau elle m'a surprise en me rendant plus de cinq dossiers que je n'ai pas puis traiter en une semaine. J'étais à terre quand j'ai vue qu'elle les avaient très bien traité , j'étais fière d'elle mais très énervé contre elle aussi de l'avoir vue avec Mody. Je suis déjà jaloux de celui-ci et c'est normal puisqu'il a tout ce qu'il faut pour attirer une fille dans son filet. Il est beau , il a de l'argent et surtout beaucoup de talent dans le domaine du transit. S'il n'arrête pas de tourner autour de celle que j'aime et bien je ne manquerai pas de le virer bien vrai qu'il soit l'un des moteurs de cette boîte... Absatou Camara Je ne fais que cogiter sur le lit , je n'arrive pas à trouver le sommeille tellement qu'il hante mes pensées.  Absatou : mon Dieu qu'est ce qu'il a de si spécial ? Je m'assieds sur le lit , très très perdue face à tout ce qui met arrivé ces derniers mois , je n'ai plus de tête pour réfléchir si ce n'est que de penser à lui... Hummm Absatou acceptera-t-elle l'offre de mariage ?  Leur mariage aura-t-il lieu ? Dans le prochain chapipetit
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