V

1999 Mots

VL’après-midi était avancé, le surlendemain, quand Élisabeth s’en alla vers la vieille salle de l’ancien château où elle aimait travailler pendant les jours d’été. Là, au moins, elle ne risquait pas de rencontrer sa belle-mère ou Agathe. Assise sur l’appui de la baie ogivale, elle avait sous les yeux la vallée, la noble perspective des hauteurs, en partie couvertes de sapins. Aujourd’hui, un ciel voilé ne donnait qu’une lumière atténuée dont la douceur apaisante détendait quelque peu les nerfs d’Élisabeth. À part un bruit de moteur, parfois, sur la route au-dessus de Montparoux, un silence bienfaisant l’enveloppait. Elle tricotait de temps à autre, mais, plus souvent, restait songeuse, ses yeux errant sur le paysage familier. À droite, dans la vallée, un bouquet d’arbres cachait Aigueblanc

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