VII

2738 Mots

VIILe départ d’Élisabeth était fixé aux premiers jours d’octobre. Adélaïde, avec l’aide d’Aglaé, s’occupait hâtivement de lui confectionner un modeste trousseau, pour lequel M. de Rüden lui avait remis quelques centaines de francs. Élisabeth elle-même y mettait la main, car elle était adroite et vive ; mais elle passait néanmoins une partie de ses journées à parcourir le parc et les environs de Montparoux, pour ne rien perdre du peu de temps qui restait avant qu’elle les quittât. Elle s’en allait le long des combes fraîches, s’asseyait au bord des ruisseaux torrentueux, dans la chaude lumière de cette belle fin d’été. Ses yeux se reposaient sur la beauté un peu sévère des paysages, qui s’accordait à la précoce gravité de son esprit, aux secrètes ardeurs de son âme. Puis elle revenait vers

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