XXX

672 Mots

XXXFévrier. Madame Ichihara la marchande de singes, et mademoiselle Matsumoto sa fille, revenaient aujourd’hui d’une promenade à la campagne en robe de soie claire, rapportant de longs rameaux tout blancs de fleurs : c’étaient de ces pruneliers sauvages que l’on appelle chez nous de l’épine noire et dont la floraison, dans nos haies et nos bois, précède toujours le printemps. (Je suis en coquetterie, depuis une quinzaine de jours, avec madame Ichihara.) Ces dames avaient été cueillir leurs gracieuses primeurs dans un vallon abrité, connu d’elles seules. Sur leurs instances aimables, j’ai accepté de leurs mains quelques-unes de ces nouveautés de la saison, que j’ai installées à bord dans des vases de bronze, en m’efforçant de donner à ces frêles bouquets une grâce japonaise. Nulle part l

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