XXXIFévrier. Cette grande pagode du Cheval de Jade où j’allais si souvent jadis, à la splendeur étoilée des nuits de juillet, et qui est cause aujourd’hui de mes stations chez madame Ichihara, elle a pris un air de vétusté, d’abandon, elle me fait l’effet d’avoir vieilli, depuis quinze ans, de deux ou trois siècles. Les immenses marches de granit, les escaliers de Titans qui y conduisent, à mi-montagne, je me souviens d’y être monté jadis, aux musiques, aux lanternes, aux milliers de lanternes étranges, presque porté par des foules qui se rendaient en pèlerinage. Aujourd’hui quand j’y vais, je n’aperçois guère d’autre visiteur que moi, du haut en bas de ces escaliers superbes où je suis comme perdu. Et combien ils sont frustes, usés, disjoints, les granits des dalles, les granits des port


