Erin jouait avec leur chien, un animal imposant mais doux, presque de la même taille que le sien. Les voir se courir après, se renifler et se lancer des petites pattes maladroites était à la fois amusant et attendrissant. Alors qu’ils s’approchaient de la maison, il devint évident que la jeune femme qui s’affairait à étendre le linge était la mère d’Erin : leur ressemblance était frappante, comme deux reflets identiques. Erin avait clairement hérité de sa vivacité et de son regard pétillant. Fiona, occupée à étendre le linge, semblait aider la mère d’Erin, qui supervisait le tout. Chaque vêtement passé au soleil était lavé et préparé avec soin, pendant que Fiona consacrait ses journées à vendre des souvenirs au sommet du château. « Comment s’est passée la vente, maman ? » demanda la mère


