– Aimait-il vraiment beaucoup maman ? – Certes, cela sautait aux yeux, et elle-même avait pour son père une tendresse ardente. Pour elle, il était un sujet d’admiration, car il vous faut dire, mon enfant, que le comte de Regbrenz possédait une fort belle intelligence, une âme élevée, malheureusement orgueilleuse et trop avide des aises et des plaisirs de la vie. – Comment Mme Orzal a-t-elle réussi à lui faire commettre cette injustice épouvantable ? Le regard d’Alix de Regbrenz effleura involontairement les feuillets posés sur la table... Elle répondit d’une voix hésitante et troublée : – Mon enfant, la jalousie est chose terrible. Georgina, malgré sa réelle beauté et les dons de son esprit, voyait sa sœur plus admirée qu’elle, à cause du charme fait de bonté et de loyauté fière qui ém


