– Votre mère était ainsi, Alix. Tout enfant, elle avait des accès d’effrayante colère ou d’invincible mélancolie. La religion seule a pu adoucir et maîtriser cette âme orgueilleuse... Even, quoique à un degré moindre, avait aussi, à cet âge, quelques moments terribles. – Il en a bien encore ! dit tristement Alix. Et elle raconta à Mlle de Regbrenz la scène du matin. – Pauvre cousin, en quel état est-il tombé ! Savez-vous, Alix, qu’il était cité comme un modèle de courtoisie et de politesse délicate ?... Quelle transformation !... et que cette Georgina a bien manœuvré ! – Mais enfin, ma cousine, dans quel but ? Alix de Regbrenz ferma les yeux et se recueillit quelques instants..., puis elle saisit la main de sa jeune parente et la serra doucement. – Écoutez, ma petite fille, je vais v


