– Comment, si vous êtes là ? Pourquoi ce correctif, enfant ? – J’appréhende tant de choses en me rendant dans ce pays, docteur ! murmura-t-elle d’une voix altérée. Le médecin considéra quelques instants cette pâle petite figure et dit enfin d’un ton de reproche : – Ce sont toutes ces idées bizarres qui vous ont donné une telle mine, je parie, petite fille déraisonnable. Voyons, réagissez, Alix ! Vous avez une grande tâche à accomplir, et votre santé est nécessaire... Et quels pauvres yeux fatigués ! Vous savez combien de soins il leur faut, et je vous renouvelle encore mes recommandations à ce sujet. Veillez à votre vue, ma chère enfant : cela est de toute nécessité. Qu’avaient-ils donc, ces grands yeux bleus si lumineux et si profonds qui pût ainsi inquiéter le docteur ? Ils ne sembla


