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Les aventures de Pinocchio

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"Les aventures de Pinocchio" est un roman pour enfants écrit en 1881 par le journaliste et écrivain italien, originaire de Toscane, Carlo Lorenzini, plus connu sous son nom de plume: Carlo Collodi. "Les aventures de Pinocchio" est un monument de la littérature enfantine et de la littérature italienne. Son contenu mythique, poétique et parfois émouvant dépasse cependant largement le domaine des enfants.Tout le monde connaît Pinocchio, le pantin de bois dont le nez s'allonge lorsqu'il ment. Sa désobéissance, le chagrin qu'il cause à son père, Geppetto, ses déconvenues dans le champ des Miracles, ses mauvaises rencontres, son séjour dans le ventre du requin ou sa transformation en âne, avant qu'il devienne enfin un petit garçon sage, sont autant de jalons d'une histoire familière.Mais qui connaît Carlo Collodi ? Et qui sait que le pantin tout droit sorti de nos panthéons enfantins est en fait le héros d'un des chefs-d'œuvre de la littérature italienne du XIXe siècle ? Le texte lui-même, sa poésie, son humour, sa verve subversive, ses emprunts à la « culture parlée » florentine, sa dimension de merveilleux, valent le détour.

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Chapitre 1
Chapitre 1 Comment Maître Cerise, le menuisier, trouva un morceau de bois qui pleurait et riait comme un enfant. Il était une fois… – Un roi ! – vont dire mes petits lecteurs. Eh bien non, les enfants, vous vous trompez. Il était une fois… un morceau de bois. Ce n’était pas du bois précieux, mais une simple bûche, de celles qu’en hiver on jette dans les poêles et dans les cheminées. Je ne pourrais pas expliquer comment, mais le fait est qu’un beau jour ce bout de bois se retrouva dans l’atelier d’un vieux menuisier, lequel avait pour nom Antonio bien que tout le monde l’appelât Maître Cerise à cause de la pointe de son nez qui était toujours brillante et rouge foncé, comme une cerise mûre. Apercevant ce morceau de bois, Maître Cerise devint tout joyeux et, se frottant les mains, marmonna : – Ce rondin est arrivé à point : je vais m’en servir pour fabriquer un pied de table. Sitôt dit, sitôt fait : pour enlever l’écorce et le dégrossir, il empoigna sa hache bien aiguisée. Mais comme il allait donner le premier coup, son bras resta suspendu en l’air car il venait d’entendre une toute petite voix qui le suppliait : – Ne frappe pas si fort ! Imaginez la tête de ce brave Maître Cerise ! Ses yeux égarés firent le tour de la pièce pour comprendre d’où pouvait bien venir cette voix fluette, mais il ne vit personne. Il regarda sous l’établi : personne ! Il ouvrit une armoire habituellement fermée mais, là non plus, il n’y avait personne. Il inspecta la corbeille remplie de copeaux et de sciure : rien ! Il poussa même la porte de son atelier et jeta un coup d’œil sur la route. Pas âme qui vive ! Mais alors ? – J’ai compris – dit-il en riant et en grattant sa perruque – cette voix, je l’ai imaginée. Remettons-nous au travail. Empoignant de nouveau sa hache, il en asséna un formidable coup au morceau de bois. – Aïe ! Tu m’as fait mal ! – se lamenta la même petite voix. Cette fois, Maître Cerise en fut baba. Il resta bouche bée, la langue pendante, les yeux exorbités, comme la figurine de pierre d’une fontaine. Mais d’où peut bien sortir cette voix qui fait « aïe » ? Pourtant il n’y a personne ici. Ou alors ce morceau de bois aurait appris à pleurer et à se lamenter comme un enfant ? C’est impossible. Le bout de bois que voici, c’est du bois à brûler, une bûche comme une autre, juste bonne à mettre dans le feu pour faire cuire une casserole de haricots. A moins que quelqu’un ne soit caché là-dedans ? S’il y a quelqu’un, on va bien voir ! Tant pis pour lui. Il saisit à deux mains le pauvre morceau de bois et se mit à le cogner sans pitié contre les murs de la pièce. Puis il tendit l’oreille pour entendre les lamentations de la petite voix. Il attendit deux minutes, mais rien ne se manifesta. Il attendit cinq minutes, dix minutes : toujours rien ! – J’ai compris – dit-il en s’efforçant de rire et en se grattant la perruque – voilà la preuve que cette voix qui fait « aïe » sort tout droit de mon imagination ! Remettons-nous au travail. Et parce qu’il avait eu très peur, il s’essaya à chantonner pour se donner un peu de courage. Posant sa hache, il prit le rabot pour rendre bien lisse et propre le bois mais, alors qu’il rabotait, il entendit un petit rire : – Arrête ! Tu me fais des chatouilles sur tout le corps ! Cette fois, le malheureux Maître Cerise s’effondra, comme foudroyé. Quand il rouvrit les yeux, il était assis à même le sol. Son visage était décomposé. Une terrible peur avait changé jusqu’à la couleur de son nez qui, de rouge, avait viré au bleu foncé.

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